A
Laroquebrou - Petite Cité de Caractère®
Château
Pour les randonneurs, Laroquebrou est la dernière étape avant la longue traversée des gorges de la Cère. Pour tous les autres, l'architecture pittoresque et le site enchanteur du village, que la Cère traverse nonchalamment, invite plutôt à s'y attarder.Influencée par l’architecture du Quercy tout proche, Laroquebrou demeure une voie de passage importante, la via Arverna, pour les pèlerins en chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle via Rocamadour. Avant de s'engouffrer dans les gorges de la Cère, les marcheurs en profitent généralement pour se ravitailler car ils n'auront pour unique compagnie que celle de la nature pendant 35 km.Bien leur en prend d'en profiter pour visiter par la même occasion cette Petite Cité de Caractère®.Si le village n'a guère conservé de souvenirs des activités de poterie et de tannerie qui faisaient autrefois sa prospérité, il conserve un ensemble très homogène de maisons anciennes, souvent médiévales. Le pouls de la petite cité a longtemps battu au nord de l'imposante église gothique, dans la rue charmante Damont, qui mène au vieux quartier du Merle. Un livret de visite, qui vous sera remis gratuitement à l'Office de tourisme, ranime ces vieilles façades de pierre ou à colombages. Il vous conduira jusqu'au château, que vous atteindrez au prix de quelques efforts, mais sa situation vous garantit une vue imprenable à plusieurs kilomètres à la ronde. Les travaux de rénovation qu'il a subi récemment lui permettent d'accueillir désormais des expositions pendant l'été. Les Lyonnais identifieront sans peine la statue qui occupe l'emplacement d'une partie détruite du château comme une copie de la Vierge qui couronne Notre-Dame de Fourvière. Immédiatement en contrebas, la mairie occupe la superbe maison collégiale des chapelains de la Trémolière, édifiée au XIVe siècle pour abriter une institution religieuse à but caritatif et éducatif. En quête d'un endroit paisible pour votre pique-nique, pensez à son jardin en bord de Cère le moment venu.Contemporaine du bâtiment de la mairie, l'église Saint-Martin ouvre les portes de sa nef unique par un sobre clocher massif. De dimensions impressionnantes, elle abrite dans ses chapelles un mobilier fort intéressant, dont des statues en bois de saint Martin et de saint Roch et un foisonnant retable néogothique du XIXe siècle. Plus à l'est, les voyageurs de jadis en provenance d'Aurillac rencontraient immanquablement l'hospice, qui fait office de lieu d'exposition de nos jours, qui les retenait et les soignait en cas de maladie afin de limiter les contagions. Nul n'est plus tenu d'y faire halte aujourd'hui, et les festivaliers qui se pressent à Laroquebrou à la mi-août convergent directement vers le centre du village qui vibre au rythme endiablé du boogie-woogie.Dans le riche calendrier festif qui ponctue la vie des Roquais, le festival international de Boogie-Woogie constitue le point d'orgue. Les meilleurs musiciens de la planète s'y retrouvent pendant quatre jours et attirent des milliers de mélomanes et de danseurs de toute la France voire des pays voisins. L'attente est moins longue pour les sportifs, qui peuvent parcourir les itinéraires de randonnée à pied ou à vélo à leur gré. Outre les gorges de la Cère, Laroquebrou constitue le point de départ de deux boucles pédestres : les Quatre Châteaux s'adresse à ceux qui souhaiteront se dégourdir les jambes pendant une heure sans vraiment s'éloigner du village. La Roquaise et ses 14 km répond aux attentes de marcheurs plus aguerris, qui rejoindront à l'occasion le site voisin du barrage et du lac de Saint-Étienne-Cantalès. À VTT, le circuit tout public baptisé Des quais aux rives du lac emprunte un itinéraire semblable à celui de La Roquaise, à ceci près qu'il déborde un peu plus vers l'est et s'étend sur 22 km.Pour compléter cette offre de découverte, une visite de Laroquebrou aux lampions (4 € par adulte, 2 € par enfant de 5 à 12 ans) est proposée aux familles chaque mercredi soir de l'été.Une petite bourgade au patrimoine admirable, aux animations nombreuses et variées, sise au coeur d'une nature revigorante et à quelques minutes d'une base de loisirs... Il ne manque plus que vous à Laroquebrou !
Informations complémentaires
15150 LAROQUEBROU
kilomètre
7,48
latitude
44.968
altitude
444
m
longitude
2.1903
Voir la fiche du point d'intéret »
B
La Maison des Frères Cazes - Musée de l'Accordéon
Art & Musées
Entre Rocamadour et les monts du Cantal, le musée de l'Accordéon et des instruments de musique populaire vous accueille à Siran. Les frères Cazes ont constitué au fil de leur vie une collection exceptionnelle d'accordéons, vielles et cabrettes.Vous découvrirez également des instruments rares et surprenants comme des boites à musique, véritables ancêtres des jukebox.Le musée accueille les groupes toute l'année sur réservation, à partir de 10 personnes.
Informations complémentaires
8 avenue du Quercy
15150 SIRAN
kilomètre
7,64
latitude
44.955
altitude
642
m
longitude
2.1266
Voir la fiche du point d'intéret »
C
Lac d'Enchanet
Lac / Etendue d'eau
Long ruban sinueux de 17 km et de 410 ha, il est alimenté par les eaux montagneuses de la Maronne.Son barrage voûte haut de 69 m a été édifié en 1950 pour la production d’électricité. Les pentes boisées d’épicéas qui le bordent lui donnent la fière allure d’un lac de montagne. Le lac abrite une grande héronnière d’Europe et les parties de pêche aux carnassiers laissent un souvenir inoubliable.Activité pêche (2e cat.) : permis de pêche nécessaire, possibilité de permis vacances.Plages aménagées et mises à l'eau :- La Gineste à Arnac (rive sud)- Longayroux (rive nord)
Informations complémentaires
15150 ARNAC
kilomètre
10,69
latitude
45.0715
altitude
563
m
longitude
2.22239
Voir la fiche du point d'intéret »
D
Rouffiac
Lieu historique
Rouffiac appartient à la Xaintrie, petite région naturelle qui s'étend principalement dans l'est de la Corrèze, dont la commune est limitrophe. Elle conserve un éventail de belles demeures de granit recouvertes de lauzes.Son territoire est parsemé de bois de pins et de feuillus qui, paraît-il, font le bonheur des amateurs de champignons. Si le succès en la matière n'est jamais garanti, les marcheurs trouveront en revanche toujours un terrain propice à leur soif de nature. La commune propose d'ailleurs un itinéraire de randonnée balisé et semi-boisé de près de 5 km. Il s'intitule "Moulergues", du nom du principal hameau que vous rencontrerez en chemin.À Rouffiac même, l'assez vaste église Saint-Martin est précédée d’un massif clocher-porche du XVIIe siècle dont le portail est de style Renaissance. Le chœur du XIIIe siècle est couvert depuis le XVe siècle d’une voûte sexpartite.La nature hétéroclite de cet édifice est caractéristique du Cantal, où l'on a largement transformé les églises au fil des siècles afin de répondre d'une part à l'usure du temps et d'autre part à l'accroissement démographique, qui a culminé au XIXe siècle.Encore très répandus, les emblématiques clochers à peigne ont été souvent remplacés par des clochers plus massifs comme celui de Rouffiac. À la nécessité de solidité accrue - les clochers à peigne étant peu résistants aux affres du temps - s'ajoutait la volonté de la part de l'Église d'afficher sa prééminence sur la communauté villageoise. À Rouffiac, il s'agit d'une première construction, l'église étant jusqu'alors dépourvue de clocher. Quant aux chapelles latérales, très nombreuses dans le Cantal, elles sont elles aussi des ajouts ultérieurs à la construction, du XVIIe siècle ici précisément. Elles répondaient au souci des familles les plus aisées de se ménager des espaces propres au plus près du chœur de l'église paroissiale dans le but d'assurer leur salut.La chapelle semi-souterraine, enfin, est dédiée à Notre-Dame de Pitié. Une statue de la Vierge en parfait état y aurait été découverte lors des travaux d'édification de la nef.En déambulant dans les rues de Rouffiac et dans les hameaux alentour, vous rencontrerez tour à tour d'imposantes maisons de maître s'inspirant de l'architecture urbaine classique, identifiables à leurs lucarnes ; des fermes-blocs, moins ouvragées, destinées à regrouper sous un même toit les animaux, au rez-de-chaussée, et les hommes, à l'étage ; des granges-étables, avec encore une fois les bêtes au niveau du sol, et le foin stocké au-dessus de leurs têtes. Quelques-unes ont d'ailleurs conservé leur montade, la pente qui permet d'accéder au fenil. À des fins d'économies et de confort, on a également construit des maisons en enfilade : ce sont les "barriades", si fréquentes elles aussi dans la région.Rouffiac a ainsi conservé son allure de petit bourg typique de l'ouest cantalien, dont le charme est rehaussé par son environnement vert et vallonné, à mi-chemin des gorges de la Cère et des fameuses tours de Merle.
Informations complémentaires
15150 ROUFFIAC
kilomètre
0,11
latitude
45.0226
altitude
546
m
longitude
2.1372
Voir la fiche du point d'intéret »