A
Le compresseur mobile
Lieu historique
Dans les mines, l’air comprimé permet de chasser la poussière et de créer de l’énergie pour les perforatrices. Le compresseur mobile contient, dans un réservoir résistant, de l’air comprimé qui est amené à une forte pression via une pompe (le compresseur). Une conduite permet ensuite de distribuer l’air comprimé aux machines de la mine.
Informations complémentaires
kilomètre
0,18
latitude
44.7887
altitude
972
m
longitude
6.55641
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B
La turbine Francis
Lieu historique
L’américain James Francis a mis au point la turbine Francis entre 1849 et 1855. Il s’agit d’une turbine “à réaction” adaptée à des moyennes chutes (entre 15 et 500 m de chutes). L’eau entre dans la turbine puis circule entre les aubes directrices et les aubes de la roue, qui sont fixes, alors que la roue intérieure est mobile. La pression à l'entrée de la roue est supérieure à la pression de sortie de la roue.
Informations complémentaires
kilomètre
0,19
latitude
44.7886
altitude
973
m
longitude
6.55626
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C
Le wagonnet des Mines du Fournel
Lieu historique
Les wagonnets remplis de matière abattue dans les chantiers étaient poussés sur des rails par les mineurs. Les wagonnets étaient appelés les “chiens de mine”. Ils étaient construits en bois puis des pièces de fer sont progressivement ajoutées. À la fin du XIXème siècle, les wagonnets deviennent métalliques.
Informations complémentaires
kilomètre
0,34
latitude
44.7875
altitude
971
m
longitude
6.55546
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D
La chapelle Saint-Jean
Monument & architecture
Édifiée au XIIème siècle et classée monument historique, la chapelle Saint-Jean est de style roman. Des sépultures taillées dans le rocher ont été découvertes par le biais de fouilles récentes.
Informations complémentaires
kilomètre
0,59
latitude
44.7861
altitude
972
m
longitude
6.55455
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E
La lavande
Point d'intérêt naturel
En redescendant, on retrouve des prairies sèches et chaudes. La lavande à feuilles étroites s'y est installée, rappelant que le Pays des Écrins se situe dans les Alpes du Sud ! Cette plante à ne pas confondre avec le lavandin pousse en effet naturellement dans les pentes rocailleuses des montagnes du Midi.
Informations complémentaires
kilomètre
1,58
latitude
44.7819
altitude
1120
m
longitude
6.54403
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F
Le pouillot véloce
Point d'intérêt naturel
Dès le printemps, un chant d’oiseau, un « tchip–tchap » répété inlassablement résonne dans la forêt. Le chanteur est un petit oiseau au dessus gris verdâtre et blanc jaunâtre, le pouillot véloce. Comme d’autres oiseaux peu visibles, le mâle, s’il veut se faire repérer par une femelle, a tout intérêt à se faire entendre ! Il vit un peu partout, pourvu qu’il y ait des arbres et des buissons, et est migrateur.
Informations complémentaires
kilomètre
2,83
latitude
44.7816
altitude
1200
m
longitude
6.54017
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G
L’argousier
Point d'intérêt naturel
Ça et là, on rencontre un arbuste aux feuilles étroites vertes au-dessus et gris argenté dessous. Attention, les rameaux piquent ! En automne, il donne des baies orange vif, acides. Elles sont très riches en vitamines C et meilleures en sirop ou en marmelade ! C'est une espèce pionnière qui colonise les sols alluvionnaires, en situation ensoleillée. Elle a d’ailleurs été utilisée par le service de Restauration des Terrains de Montagne pour stabiliser les versants exposés au ruissellement.
Informations complémentaires
kilomètre
3,09
latitude
44.7854
altitude
1270
m
longitude
6.53202
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H
Le sapin blanc
Point d'intérêt naturel
Quelques résineux, dont le sapin, se mêlent aux feuillus. Le sapin se plaît sur ce versant exposé au nord, nommé ubac, car il craint la sécheresse. Ses aiguilles planes sont implantées de part et d’autre des rameaux et non tout autour, ce qui le distingue de l’épicéa. Elles ont deux bandes blanches en dessous. Ses cônes allongés sont dressés et non pendants.
Informations complémentaires
kilomètre
3,13
latitude
44.7864
altitude
1272
m
longitude
6.52958
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I
L’angélique des bois
Point d'intérêt naturel
Au bord des suintements pousse l’angélique des bois, une grande ombellifère (famille des « apiacées ») aux fleurs d’un blanc rosé et à la tige creuse et violacée. C’est une cousine de l’angélique officinale, qui vit en Europe du nord et est cultivée pour ses propriétés médicinales et condimentaires. Ce sont la tige, le pétiole (la « queue ») et la gaine des feuilles que l’on confit.
Informations complémentaires
kilomètre
3,24
latitude
44.7874
altitude
1270
m
longitude
6.52763
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J
L'If
Point d'intérêt naturel
Les peuplements d'ifs ont beaucoup régressé en raison de l'utilisation de son bois et aussi en raison de sa toxicité pour le bétail et l'homme : il a été arraché ou coupé dans de nombreuses régions. Il a par ailleurs été largement prélevé car il contient un agent cancéreux. Dans le vallon du Fournel reste une population importante qui fait l'objet de suivis.
Informations complémentaires
kilomètre
5,83
latitude
44.7957
altitude
1403
m
longitude
6.49997
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K
Le morio
Point d'intérêt naturel
Ce grand papillon aux ailes sombres bordées de blanc aime au printemps se poser sur la route pour se chauffer au soleil. Le morio est un des premiers papillons que l’on peut voir à cette saison car il passe l’hiver à l’état adulte. Mais on peut aussi observer des individus de 2ème génération en été. Il pond sur saules et bouleaux, qui abondent le long du torrent du Fournel.
Informations complémentaires
kilomètre
7,87
latitude
44.7919
altitude
1511
m
longitude
6.47391
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L
La cabane de la Salce
Point d'intérêt naturel
Seulement deux maisons restent debout au hameau de la Salce. A gauche en descendant, c’est la cabane pastorale, utilisée en début et fin d’estive, quand le troupeau broute le bas du vallon du Fournel. Les brebis broutent en été dans les parties hautes du vallon et le berger ou la bergère utilise alors successivement la cabane de la Balme et la Grande cabane. C’est en septembre, quand les chardons bleus ont grainé, que le site des Deslioures est brouté.
Informations complémentaires
kilomètre
8,21
latitude
44.7891
altitude
1542
m
longitude
6.4699
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M
Ancienne ardoisière
Point d'intérêt naturel
Entre 1851 et 1953, une ardoisière située au-dessus de la Salce était exploitée par intermittence. Les ardoises servaient alors à la couverture des maisons. Leur poids (40 kg au m²) ne laissait aucune chance au vent de les arracher. D'autre part, l'ardoise présentait sur le chaume un énorme avantage : aucun risque d'incendie n'était à redouter. Le débitage des blocs se faisait en hiver et par conséquent cette activité était complémentaire des travaux agricoles.
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kilomètre
8,89
latitude
44.7921
altitude
1771
m
longitude
6.46089
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N
Coronelle lisse
Point d'intérêt naturel
Dans les premiers lacets du sentier, de grandes ardoises chauffent sous le soleil. Parfois, l'une d'elles sert de repaire à une petite couleuvre, la coronelle lisse. Tout en elle évoque la douceur : ses traits arrondis, ses écailles lisses, ses pupilles rondes, sa couleur gris rosé. Une bande foncée part de son museau, passe sur l’œil et file à l'arrière de sa tête, formant la couronne qui lui a valu son nom. Discrète et inoffensive, elle chasse les lézards qui se dorent au soleil et se cache au moindre bruit.
Informations complémentaires
kilomètre
8,94
latitude
44.7897
altitude
1608
m
longitude
6.46056
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O
Genévrier commun
Point d'intérêt naturel
Pouvant vivre jusqu'à 400 ans, cet arbuste prend une allure prostrée et peut même ramper lorsqu'il atteint sa limite altitudinale. Plus bas, il adopte un port rigide et princier. Ses aiguilles très piquantes sont disposées par trois. Ses fruits violets et charnus, portés seulement par les pieds femelles, permettent de le reconnaître à coup sûr. Ils sont utilisés comme aromates pour leurs vertus digestives. Les habitants des vallées briançonnaises croquaient ces baies contre les « coups de froid » et à Freissinières, les vapeurs de bois de genévrier étaient préconisées contre le rhume.
Informations complémentaires
kilomètre
9,88
latitude
44.7862
altitude
1730
m
longitude
6.4491
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P
Cigalette à ailes courtes
Point d'intérêt naturel
Cette petite cigale est assez commune sur les adrets chauds et secs. Pour la voir, mieux vaut s'armer de patience ! Mais entendre son chant très aigu et de faible intensité est un jeu d'enfant. C'est un bourdonnement crescendo suivi d'un bref accent séparé : « Tsssssssssss... tsit ». La larve vit quelques années dans le sol puis, par une chaude journée, grimpe sur une branche pour se transformer en insecte volant et chanteur pour les mâles. Parfois, on peut trouver une exuvie sous un genévrier, enveloppe laissée par la larve après la mue.
Informations complémentaires
kilomètre
9,89
latitude
44.7862
altitude
1738
m
longitude
6.44897
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Q
Les Prés, hameau de Puy Saint Vincent
Lieu historique
Le hameau des Prés est l’un des principaux de Puy-Saint-Vincent. Il est situé, comme le Puy ou les Alberts, sur un replat qui correspond à un épaulement glaciaire de l'ancien glacier de la Gyronde. Son nom, comme ceux de Prey d'Aval, Prey du milieu et Prey d'Amont rappelle qu'avant la construction de la station, prairies et cultures se partageaient l'espace.
Informations complémentaires
kilomètre
10,09
latitude
44.8248
altitude
1409
m
longitude
6.50098
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R
Le sentier du Facteur
Lieu historique
Autrefois, le facteur empruntait ce même chemin quotidiennement : il partait de Vallouise, déposait les courriers à Puy-Saint-Vincent et redescendait à Vallouise en faisant une halte aux hameaux de Parcher. L’hiver, quand les chutes de neige étaient trop importantes, ce sont les Traversouires (les habitants de Puy-Saint-Vincent) qui chaussaient des raquettes et se munissaient de pelles pour tracer le chemin du facteur jusqu’à Vallouise.
Informations complémentaires
kilomètre
10,86
latitude
44.8286
altitude
1356
m
longitude
6.49622
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S
Le Semi-Apollon
Point d'intérêt naturel
Ce papillon aux ailes hyalines, blanc translucide, marquées de deux taches noires vole dans les clairières ou en lisière de bois, là où pousse la plante hôte de ses chenilles, la corydale. Semblant abondante localement, c’est pourtant une espèce en forte régression et protégée.
Informations complémentaires
kilomètre
10,89
latitude
44.8288
altitude
1353
m
longitude
6.49622
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T
Abrupts zébrés de bancs de grès du Champsaur
Point d'intérêt naturel
Sur les versants abrupts des sommets qui bordent le vallon du Fournel se dessine une multitude de plis dont les charnières suivent un même thème répétitif. C'est l'aspect le plus apparent d'un intense cisaillement global de la couverture.
Informations complémentaires
kilomètre
26,28
latitude
44.788
altitude
2461
m
longitude
6.42118
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U
Faucon crécerelle
Point d'intérêt naturel
Un petit rapace élancé, dos roux, pointe des ailes noires, s'envole. Au-dessus de la prairie, le voici qui s'immobilise en position de « Saint-esprit », la queue déployée en éventail, avant de piquer sur une proie. C'est un faucon crécerelle, le plus commun des faucons. Aussi appelé « émouchet » en raison de son plumage moucheté, il est facile à observer au-dessus des alpages chauffés au soleil.
Informations complémentaires
kilomètre
27,00
latitude
44.782
altitude
2070
m
longitude
6.4247
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V
Fétuque paniculée
Point d'intérêt naturel
La fétuque paniculée ou queyrelle est une graminée précoce, vivace qui se présente en touffes pouvant compter plus de 50 feuilles, longues de 30 à 50 cm. Elles deviennent épaisses et coriaces avec la maturité et donc de moins en moins appétissantes pour les animaux qui les pâturent souvent trop tard dans la saison. Ainsi, la fétuque paniculée s'étend, formant de larges groupes dans la pelouse alpine : le queyrellin. Sur les adrets du vallon du Fournel, des mesures agri-environnementales prévoient une pression de pâturage adaptée pour limiter l'extension de la fétuque paniculée et garder la diversité floristique de la pelouse alpine.
Informations complémentaires
kilomètre
27,00
latitude
44.7821
altitude
2069
m
longitude
6.42497
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W
La cabane de la Balme
Point d'intérêt naturel
La cabane de la Balme se situe sur le plateau du même nom, un peu au-dessus du sentier. Ce site offre une vue dégagée sur le fond du vallon du Fournel et ses sommets escarpés. Cette cabane, comme celle de la Salce et la Grande Cabane, est un outil de travail de la bergère. Merci de respecter sa tranquillité.
Informations complémentaires
kilomètre
27,08
latitude
44.7831
altitude
2085
m
longitude
6.42813
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X
Digitale à grandes fleurs
Point d'intérêt naturel
Cette grande fleur ne passe pas inaperçue avec sa grappe de corolles jaunes. Son nom de digitale vient de la ressemblance de ses fleurs avec des dés à coudre dans lesquels on peut glisser les doigts. Dans le langage populaire, elle prend le nom de « gant de sorcière » car c'est une plante extrêmement toxique.
Informations complémentaires
kilomètre
27,33
latitude
44.7824
altitude
2016
m
longitude
6.43125
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Y
Pensée des Alpes
Point d'intérêt naturel
En tapis de fleurs violettes, parfois jaunes, blanches ou panachée, la pensée des Alpes égaye les pelouses fraîches de ses couleurs. On la nomme aussi violette à éperon. En effet son éperon, visible au dos de la fleur, est long et seuls les insectes à longue trompe tels les papillons peuvent venir y butiner. Violettes et pensées font partie de la même famille. Pour les différencier, il suffit d'observer les deux pétales latéraux : orientés vers le bas chez les violettes, vers le haut chez les pensées. La pensée est une violette optimiste !
Informations complémentaires
kilomètre
27,41
latitude
44.7809
altitude
1958
m
longitude
6.43092
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Z
Aigle royal
Point d'intérêt naturel
Roi incontesté des airs, il tournoie près des versants ensoleillés pour prendre de l'altitude, à la recherche d'une proie. Le vallon du Fournel est le territoire d'un couple d'aigles royaux qu'il n'est pas rare d'observer aux heures chaudes de la journée. Certaines années, le couple ne se donne pas la peine de bâtir une aire et d'y pondre un œuf, préférant voler librement. Et puis un jour, la femelle pond deux œufs, compensant leur manquement à la loi de la survie de l'espèce. Et voilà deux jeunes aigles qui prennent leur envol à la fin de l'été, arborant du blanc à la base de la queue et sur les "cocardes" de leurs ailes.
Informations complémentaires
kilomètre
30,16
latitude
44.7706
altitude
2608
m
longitude
6.35888
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La zygène des sommets
Point d'intérêt naturel
Les zygènes sont ces papillons rouge et noir avec d'épaisses antennes pointées vers l'avant, souvent posés sur une herbe ou une fleur. Bien qu'actifs de jour, leur morphologie les classe dans les « papillons de nuit ». Leur particularité est de soutirer des plantes des composés chimiques proches du cyanure qu'ils secrètent par la bouche et les articulations lorsqu'ils sont en danger. De quoi rebuter les prédateurs !Pour la reconnaître parmi ses cousines, il s'agit d'observer les cinq taches rouges qui ornent ses ailes antérieures : celle située sur le bord d'attaque de l'aile est longiligne et s'étale sur environ la moitié de la longueur de son support noir presque translucide.
Informations complémentaires
kilomètre
30,17
latitude
44.7684
altitude
2500
m
longitude
6.36502
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Cirse très épineux
Point d'intérêt naturel
Au pays des plantes naines, il passe pour un géant, même s'il n'excède pas les 50 centimètres de haut. Au milieu des éboulis, des pâtures et des reposoirs ou à l'abri des barres rocheuses, il érige ses nombreuses feuilles bardées d'épines vers le ciel. Ses capitules jaunâtres, serrés les uns contre les autres, sont protégés par une armée de bractées jaune pâle, raides et piquantes. Si la plante aime la compagnie des bêtes et profite de leur fumure, on ne peut pas dire que l'attirance soit réciproque !
Informations complémentaires
kilomètre
30,23
latitude
44.7699
altitude
2659
m
longitude
6.3569
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Asphodèle blanc
Point d'intérêt naturel
L'asphodèle blanc est une plante de grande taille, visible de loin, qui apprécie les sols calcaires. Ses fleurs blanches s'épanouissent au fil du temps le long de l'épi floral situé au bout d'une tige épaisse. C'est pourquoi on peut observer des fruits en bas de la hampe florale alors que les fleurs du sommet sont encore en bouton. Ses feuilles longues et étroites, groupées à la base de la tige, lui ont valu l'appellation populaire de « poireau des chiens ».
Informations complémentaires
kilomètre
30,27
latitude
44.7829
altitude
2238
m
longitude
6.40345
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Campanule fluette
Point d'intérêt naturel
Habituée aux éboulis fins et aux fissures de rochers, où elle pousse en petits groupes, cette élégante campanule se reconnaît à ses grandes et fines clochettes violettes se balançant au bout d'une tige frêle et courte. Elle offre sa beauté et sa délicatesse comme une récompense au marcheur qui n'a pas eu peur de gravir les éboulis grossiers ou les blocs entremêlés dans lesquels elle s'épanouit.
Informations complémentaires
kilomètre
30,28
latitude
44.7704
altitude
2580
m
longitude
6.36029
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Gentiane champêtre
Point d'intérêt naturel
Ces petites gentianes sont des originales dans leur famille : elles ne font rien comme leurs cousines plus connues et plus emblématiques des Alpes ! Avec leurs tiges ramifiées et pourvues de plusieurs fleurs, elles forment de véritables bouquets mauves dans la prairie subalpine. Chaque fleur, de petite taille, se distingue par sa corolle à quatre pétales et sa gorge ornée de cils. Quelle simplicité dans la forme et dans la couleur, loin du bleu puissant de ses cousines !
Informations complémentaires
kilomètre
30,35
latitude
44.7696
altitude
2551
m
longitude
6.36085
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Crave à bec rouge
Point d'intérêt naturel
Compagnon de voltige du chocard à bec jaune, le crave à bec rouge joue avec les nuages et brise le silence d'un bref cri strident, presque métallique. Sollicités par l'écho venu de la paroi, ses comparses le rejoignent au sol pour arpenter méticuleusement l'alpage à pied et extirper de l'herbe criquets et vermisseaux. Ses pattes sont aussi rouges que son bec et c'est le plus souvent en couple qu'on l'observe dans les airs.
Informations complémentaires
kilomètre
30,38
latitude
44.7824
altitude
2241
m
longitude
6.40498
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Lagopède alpin
Point d'intérêt naturel
Dans le calme de l'aube, sur les crêtes rocheuses du Pas de la Cavale, résonne parfois un cri rauque, quasi-métallique. Boule de pierre dans les pierriers, le lagopède alpin est un champion du camouflage : seul son cri rocailleux ou son envol le trahit. Originaire de la toundra arctique, cet oiseau était présent pendant les glaciations avant de se retirer dans les montagnes où il a trouvé les conditions indispensables à sa survie. Invisible de par sa couleur, son plumage gonflé d'air l'isole des grands froids et ses pattes emplumées jusqu'au bout des doigts lui servent de raquettes à neige. Aujourd'hui il compte parmi les espèces les plus menacées des Alpes soumis au réchauffement climatique et à l'évolution des activités humaines.
Informations complémentaires
kilomètre
30,42
latitude
44.7682
altitude
2735
m
longitude
6.35407
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Linaire des Alpes
Point d'intérêt naturel
Au milieu des gris éboulis, voici un bouquet de petites « gueules de loup » bicolores, mauve et orange, au bout de tiges rampantes garnies de petites feuilles bleuâtres, courtes et charnues. Sous le soleil estival, pendant que les feuilles profitent de la chaleur des pierres, les fleurs accueillent abeilles et bourdons qui viennent récolter leur nectar. En échange du liquide sucré, ils assurent la pollinisation en butinant de touffe en touffe sur les pentes des éboulis.
Informations complémentaires
kilomètre
30,46
latitude
44.768
altitude
2682
m
longitude
6.35546
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Chocard à bec jaune
Point d'intérêt naturel
Un tourbillon d'oiseaux noirs se déplace bruyamment le long des parois qui bordent le Fournel avant de se poser parmi les genévriers. Dans un joyeux chahut, ils viennent se nourrir des baies bleues que l'hiver leur a laissées. Dans les airs, ils font d'époustouflantes démonstrations de voltige, en groupe, tel un banc de poissons dans l'océan. Familier, le chocard à bec jaune n'hésite pas à à venir près des randonneurs pour picorer des miettes du pique-nique.
Informations complémentaires
kilomètre
30,56
latitude
44.7815
altitude
2132
m
longitude
6.40705
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Benoîte des Alpes
Point d'intérêt naturel
Ses grandes fleurs piquent la prairie alpine de leur regard jaune doré. Épanouies pendant l'été, seules sur leur tige courte, elles sont remplacées après la floraison par des fruits hérissés, rassemblés en perruques rousses torsadées. Une fois mûr, ce fruit sec appelé akène s'envole au vent ou s'accroche au poil d'un animal. Les feuilles en forme de spatule allongée, très découpées dans leur partie inférieure, s'achèvent par une grande foliole oblongue et simplement dentée.
Informations complémentaires
kilomètre
30,72
latitude
44.768
altitude
2503
m
longitude
6.36313
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Vesse de loup
Point d'intérêt naturel
Très répandus dans les pelouses alpines, ces champignons blancs tout en rondeurs brunissent à maturité pour se transformer en sacs de spores qui partent en fumée dès qu'on appuie dessus. Est-ce cette particularité qui leur vaut ce nom qui signifie littéralement « pet de loup » ?Certaines vesses de loup sont géantes, de la taille d'un ballon de foot et particulièrement visibles dans le vert de l'alpage, d'autres plus discrètes. Toutes sont comestibles jeunes, quand elles sont bien fermes. Pour les préparer, il suffit d'en poêler des tranches.
Informations complémentaires
kilomètre
30,72
latitude
44.7675
altitude
2386
m
longitude
6.37433
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Jonc arctique
Point d'intérêt naturel
Dans les zones humides du haut vallon du Fournel, s'étendent quelques tapis de joncs dressant la pointe verte de leur tige vers le ciel : droite et creuse, elle ne dépasse pas les 40 centimètres. Pendant l'été, elle se pare, sur son tiers supérieur, d'un discret bouquet de petites étoiles brunes dont la délicatesse ne se voit que de très près.Ce jonc qui affectionne les marais acides, les moraines humides ou les rives pionnières des torrents alpins, est rare et protégé sur tout le territoire des régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côted'Azur. Cette espèce est également une relique de l'époque glaciaire.
Informations complémentaires
kilomètre
31,00
latitude
44.7667
altitude
2477
m
longitude
6.36587
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La libellule à quatre tâches
Point d'intérêt naturel
Une libellule, quatre ailes, une tache sombre au centre du bord d'attaque de chacune des ailes : voilà une libellule à quatre taches ! Posté sur un promontoire parmi la végétation en bordure de l'eau calme, le mâle surveille son territoire. Qu'un concurrent ose y pointer le bout de ses ailes et le voilà entraîné dans une adroite joute aérienne. C'est aussi dans les airs que cette libellule capture moucherons et moustiques dont elle raffole et que mâle et femelle s'accouplent dans des positions acrobatiques. Une reine de la voltige !
Informations complémentaires
kilomètre
31,12
latitude
44.771
altitude
2292
m
longitude
6.38218
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La boutonnière du Fournel
Point d'intérêt naturel
Depuis le parking des Deslioures, on peut observer le Fournel s'écouler dans les gorges de la Balme, creusées dans le socle cristallin recouvert de grès du Champsaur. Là, l'érosion a lentement poncé la couverture de grès pour entailler les roches cristallines sur 300 m. C'est la boutonnière du Fournel. Sur le chemin, il est aisé d'observer la jonction entre les roches cristallines et leur couverture gréseuse séparées par une mince couche intermédiaire de calcaire en corniche, communément appelée une Balme, nom de l'alpage et de la cabane.
Informations complémentaires
kilomètre
31,13
latitude
44.7783
altitude
1898
m
longitude
6.41269
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Les azurés
Point d'intérêt naturel
Un orage d'été a laissé une flaque sur le sentier. Là, une myriade de petits papillons bleus aspire le précieux liquide. L'intérieur bleu ciel des ailes des mâles leur a valu ce nom d'azuré, un nom vernaculaire qui regroupe plusieurs espèces. Chacune d'elles pond ses œufs sur l'unique plante éponyme dont se nourrit sa chenille comme l'azuré du serpolet, l'azuré de la bugrane, l'azuré de la croisette... Certaines chenilles, après avoir grignoté les bourgeons floraux de leur plante fétiche, se laissent capturer par des fourmis jusqu'à leur fourmilière. Là, elles se nourrissent du couvain de la fourmi en échange d'un liquide sucré dont raffolent les fourmis.
Informations complémentaires
kilomètre
31,22
latitude
44.7738
altitude
2274
m
longitude
6.38445
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Estive et troupeaux
Point d'intérêt naturel
Un grand troupeau de brebis rassemblant plusieurs troupeaux de la commune de L'Argentière-la-Bessée pâture le vallon du Fournel pendant la belle saison. La bergère fait monter les brebis au cours de l'été et les fait redescendre en fin d'estive pour manger la seconde repousse et les Reines des Alpes qui ont semé leurs graines. Au cours de l'estive, elle utilise trois cabanes : celle de la Salce, celle de la Balme et la Grande Cabane.
Informations complémentaires
kilomètre
31,68
latitude
44.7755
altitude
1843
m
longitude
6.41889
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Abri du randonneur
Monument & architecture
En face de la Grande Cabane, le balisage indique : « abri du GR ». Et effectivement, accroché à la petite barre rocheuse, un abri de pierre très sommaire et humide peut offrir un toit aux randonneurs du GR en cas d'intempérie. Pas encore restauré, il ne peut pour l'instant offrir guère plus.
Informations complémentaires
kilomètre
31,79
latitude
44.7757
altitude
2250
m
longitude
6.39175
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La Grande Cabane
Point d'intérêt naturel
But de la randonnée, la Grande Cabane semble perdue dans l'immensité du haut vallon du Fournel. Cette cabane est utilisée par la bergère. Un abri pour les randonneurs est disponible dans l'ancienne cabane située contre un escarpement rocheux, sur l'autre rive du torrent. Cette estive fait partie du réseau des « Alpages sentinelles », un dispositif qui étudie différents paramètres physiques, naturels et humains pour comprendre et anticiper l’impact des aléas climatiques sur les alpages des Ecrins et des Alpes. Recouvert d'anciennes moraines, le relief est adouci, le paysage moins rude. Sur ce replat, le Fournel serpente calmement et on observe petits lacs et zones humides. Plusieurs indices d'occupation humaine ancienne ont été découverts ici par les archéologues, les plus anciens remontant à la préhistoire.
Informations complémentaires
kilomètre
31,88
latitude
44.7751
altitude
2222
m
longitude
6.39293
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La vipère aspic
Point d'intérêt naturel
Surpris dans son bain de soleil, un serpent se faufile soudain dans les herbes devant le pas du randonneur. Tête triangulaire, pupille verticale, corps trapu, queue courte et museau franchement retroussé, c'est une vipère aspic. D'instinct, le randonneur fuit. Mais le serpent est déjà caché dans son trou ! Les cas de morsure sont extrêmement rares : la vipère n'attaque que pour se défendre si elle est attrapée ou écrasée par un pied. Elle préfère garder son venin pour tuer petits rongeurs, lézards ou passereaux avalés entiers et lentement digérés.
Informations complémentaires
kilomètre
31,89
latitude
44.7764
altitude
2246
m
longitude
6.39287
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Traquet motteux
Point d'intérêt naturel
Fin avril, sur le sol de l'alpage, la neige fond progressivement. Les rochers servent de perchoirs au traquet motteux, tout juste revenu de sa migration. Le mâle apparaît le premier : en plumage nuptial, il a la tête et le dos gris, un masque de Zorro sur les yeux, ventre blanc et ailes sombres. Il se reconnaît facilement en vol à son croupion blanc et au T noir qui se dessine sur sa queue. La femelle est plus pâle et moins contrastée. Souvent postés sur une proéminence, ils surveillent les alentours à la recherche d'insectes.
Informations complémentaires
kilomètre
31,90
latitude
44.7742
altitude
2228
m
longitude
6.39318
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Monticole de roche
Point d'intérêt naturel
Sur un bloc rocheux, poitrine orangée, tête bleue et coupion blanc, un oiseau s'envole pour lancer des strophes mélodieuses, douces et claires. Le monticole de roche n'est pas uniquement montagnard et affectionne avnt tout les pierres et le soleil. Dès son retour de migration fin avril, il cherche un territoire pour se reproduire et s'y manifeste intensément. Malgré ses couleurs voyantes, l'oiseau sait se faire discret et c'est une chance de l'observer sur un rocher près de la Grande Cabane.
Informations complémentaires
kilomètre
31,97
latitude
44.7756
altitude
2219
m
longitude
6.39405
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Rubanier à feuilles étroites
Point d'intérêt naturel
C'est dans l'eau calme et peu profonde du petit lac qui fait face à la Grande Cabane que se développe, en colonie dense, le rubanier à feuilles étroites. Ses feuilles, planes et longues, flottent à la surface de l'eau alors que ses fleurs se hissent au-dessus de la surface. D'abord boules vertes hérissées de pointes, elles s'épanouissent en boules jaunes, semant leur pollen aux quatre vents. Autrefois récoltés, les « rubans d'eau » servaient de liens, de fourrage ou de rembourrage.
Informations complémentaires
kilomètre
32,22
latitude
44.7744
altitude
2245
m
longitude
6.39719
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Pointe des Rougnoux et Pic Félix
Points de vue, panorama
La Pointe des Rougnoux (3179 m) est un sommet facilement reconnaissable car composé de plusieurs pointes et partagé entre les vallées de Champoléon dans le Champsaur, du Fournel et de Freissinières côté Durance. Le Pic Félix Neff (3243 m) quant à lui, présente son versant nord vers le vallon du Fournel et son versant sud au-dessus du hameau de Dormillouse où s'établit le pasteur Félix Neff en 1823. Véritable « apôtre des Hautes-Alpes », ce pasteur genevois œuvra en tant qu'évangéliste, enseignant, agronome et ingénieur. A Dormillouse, il apporta prêche et amélioration de la vie quotidienne (culture de la pomme de terre, canaux d'irrigation, assainissement des étables).
Informations complémentaires
kilomètre
32,63
latitude
44.7666
altitude
2432
m
longitude
6.40022
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Gypaète barbu
Point d'intérêt naturel
Lors du comptage international organisé en octobre de chaque année, un poste se situe au Pré de la Chaumette. Le gypaète y a déjà été observé, malheureusement pas à chaque sortie ! Accusé à tort d'enlever agneaux et enfants, ce grand oiseau de 2,80 m d'envergure, a été persécuté par l'homme. Tir, capture, poison, ajoutés à la raréfaction de ses ressources alimentaires, ont conduit à son extinction dans les Alpes en 1930. Un programme européen de réintroduction a été mis en œuvre à partir de 1986. Depuis, il regagne peu à peu du terrain...
Informations complémentaires
kilomètre
34,36
latitude
44.7648
altitude
1812
m
longitude
6.32986
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Pré de la Chaumette
Point d'intérêt naturel
Le refuge est situé au cœur d'un vaste pré formé de pelouses alpines prospèrent, aux pentes faibles à moyennes. Bien qu'elles soient recouvertes de neige 8 mois par an, elles accueillent en été de petits troupeaux de moutons, disséminés ça et là. Ne vous attendez pas à voir le berger, ici, nous sommes en présence de troupeaux gardés « à la rage ». En revanche, les vestiges d'anciennes constructions pastorales sont visibles en arrivant sur le petit plateau (murets et restes de cabanes en pierre).
Informations complémentaires
kilomètre
34,50
latitude
44.7651
altitude
1802
m
longitude
6.32867
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Crave à bec rouge
Point d'intérêt naturel
Le crave à bec rouge est un oiseau surprenant à bien des égards. Il vit près des falaises et joue avec les nuages, brisant le silence d’un cri bref, strident, presque métallique. Sollicités par l’écho venu des parois, ses comparses lui répondent. La démarche assurée et le pas cadencé, le crave à bec rouge arpente méticuleusement l’alpage en petit groupe pour y trouver vermisseaux et criquets du pâturage. Excepté quelques courtes incartades saisonnières liées à la nourriture disponible, le crave est sédentaire.
Informations complémentaires
kilomètre
34,69
latitude
44.7662
altitude
1814
m
longitude
6.32814
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Le Sirac
Points de vue, panorama
Au sud du massif des Écrins, le Sirac est le dernier grand sommet avec ses 3441 m. Il se dresse fièrement tout au fond de la vallée de la Séveraisse. Régulièrement au cours de cette randonnée, vos yeux se lèveront enchantés pour saluer ce Seigneur et sa couronne. Vous passerez à ses pieds et serez surplombés par ses glaciers suspendus. Magique !
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kilomètre
43,73
latitude
44.7889
altitude
2618
m
longitude
6.29252
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Le refuge de Vallonpierre
Refuge
Un petit lac, une belle prairie d'alpage, le Sirac bienveillant... Tel est le décor magique qui inspira, en 1942, la construction d'un refuge situé à 2270 m. Mais, victime de son succès, il fut décidé en 2000 d'en construire un second, plus grand. Proposant 37 places au lieu de 22, ce nouveau bâtiment est le premier refuge contemporain a avoir été construit, non avec des matériaux importés, mais avec les pierres extraites du site. Il tire sa simplicité et ses pignons en "pas de moineau" du "petit refuge" qui fut gardé comme hébergement pour un aide gardien.
Informations complémentaires
kilomètre
44,15
latitude
44.7986
altitude
2273
m
longitude
6.28987
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Bouquetins
Point d'intérêt naturel
L'espèce qui avait totalement disparu de l'arc alpin français, doit sa survie à nos voisins italiens, les rois de Savoie. Jusqu'au milieu du XVème siècle il était encore bien présent mais peu farouche il était chassé et pour sa viande. Par ailleurs, la médecine de l’époque, chargée de superstitions, contribua fortement à son déclin passé : ses cornes broyées en poudre serviaient de remède contre l’impuissance et l'os cruciforme situé au niveau du cœur était utilisé comme talisman contre la mort subite. Réintroduit avec succès en Vanoise en 1960, il le fut aussi dans la vallée de Champoléon, il y a plus de 20 ans.
Informations complémentaires
kilomètre
44,27
latitude
44.7999
altitude
2258
m
longitude
6.28989
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Géologie impressionniste
Point d'intérêt naturel
De la chabournéite, minéral endémique du Valgaudemar, aux roches cristallines formées de gneiss du Sirac, de la dépression de Vallonpierre formée de roches sédimentaires au spectacle joué par le schiste et la cargneule du Col des chevrettes, cette boucle vous transporte dans l'histoire. Les plis et les couleurs se peignent devant vous comme un tableau d'impressionnistes.
Informations complémentaires
kilomètre
45,34
latitude
44.804
altitude
2072
m
longitude
6.29268
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La marmotte
Point d'intérêt naturel
Un sifflement aigu retentit dans l'alpage; c'est le cri de la marmotte sentinelle qui prévient ses comparses de la présence d'un danger imminent venant des airs. Gare aux étourdies qui prendraient cet avertissement à la légère; l'aigle royal l'emportera dans ses serres pour servir de repas à son rejeton.Naturellement présentes sur les pelouse alpines, les colonies de marmottes vivent en famille avec leurs jeunes jusqu'à leur troisième année. Ronger et creuser sont leur passe temps favoris entre deux jeux de roulades dans les pentes. Sans oublier la sieste sur un rocher bien chaud et une grande période d'hibernation entre octobre et mars.
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kilomètre
47,09
latitude
44.8122
altitude
1811
m
longitude
6.29319
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Les oiseaux d'altitude
Point d'intérêt naturel
L'automne est la saison des migrations. La montagne, trop rude en hiver, se vide de ses habitants. Certains optent pour une migration altitudinale pour se retrouver plus bas, dans les vallées ou sur le littoral, comme l'accenteur alpin, le rouge-queue, le sizerin flammé ou la linotte mélodieuse. D'autres partent pour un long voyage vers les pays chauds. Le Sahara offrira alors sa clémence hivernale au monticole de roche, tarier des prés et traquet motteux. La fauvette babillarde choisira l'orient. En été, tout ce joli monde se retrouve en montagne. Il y trouve un milieu-refuge dont la diversité de la végétation et des invertébrés est encore préservée. Les alpages apparaissent alors favorables à la reproduction de toutes ces espèces qui sont nettement en déclin et méritent d'être protégées.
Informations complémentaires
kilomètre
47,16
latitude
44.8119
altitude
1685
m
longitude
6.29669
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Refuge du Clot Xavier Blanc
Refuge
Curieuse idée que ce refuge construit sous la route montant au Gioberney, à "seulement" 1397 m d'altitude ! C'est qu'il était là il y a plus d'un siècle, bien avant que la route fut construite ! En effet, ce bâtiment simple et robuste appartenait à la Valgodemar Mining Company qui exploitait ce secteur au sous-sol riche en cuivre et en plomb argentifère. Quand l'exploitation prit fin, le CAF racheta l'édifice et lui donna le nom de Xavier Blanc en reconnaissance d'un des membres fondateurs du CAF, sénateur des Hautes-Alpes.
Informations complémentaires
kilomètre
50,62
latitude
44.8294
altitude
1402
m
longitude
6.27532
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Via clause
Monument & architecture
A certains endroits du parcours, vous cheminerez entre deux murets de pierre. Ces « via clause » ont été construites pour empêcher les bêtes domestiques montant en alpage de piétiner et manger l'herbe des prairies qui leur est réservée pour l'hiver. La plus remarquable de ces « via clause » se situe à la sortie de l'ancien hameau du Clot. Elle a été restaurée par le Parc national des Ecrins.
Informations complémentaires
kilomètre
50,78
latitude
44.829
altitude
1404
m
longitude
6.27314
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Toune
Monument & architecture
Spécificité architecturale du Champsaur-Valgaudemar, la toune est ce porche voûté en berceau situé sur la façade principale de l'habitation. Elle abrite l’entrée du logis et de l’écurie et permet parfois de stocker des matériaux au sec, tel le bois. La toune était très souvent enduite de blanc afin de réfléchir la chaleur du soleil. Les habitants s'y installaient afin d'effectuer de petits travaux de broderie, de reprisage, etc.
Informations complémentaires
kilomètre
51,88
latitude
44.8266
altitude
1404
m
longitude
6.26058
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Aigle royal
Point d'intérêt naturel
Entre La Chapelle et Le Clot, il n'est pas rare d'observer l'aigle royal en vol au niveau des pentes ensoleillées. Ce majestueux rapace au plumage sombre avec, pour certains individus, de belles cocardes blanches sous les ailes, côtoie le circaète Jean-le-Blanc en été, plus petit et très clair, ainsi que le vautour fauve, plus grand mais à la queue courte et souvent en groupe. Rien de surprenant à cela car les pentes d'adrets offrent à ces oiseaux des ascendances thermiques qui leurs permettent de voler haut et loin.
Informations complémentaires
kilomètre
54,11
latitude
44.8213
altitude
1282
m
longitude
6.2378
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Habitat traditionnel
Monument & architecture
Quelques vieilles demeurent typiques du Valgaudemar sont à remarquer dans les hameaux du Casset, du Bourg et du Rif du Sap. Quelques toits de chaume, tounes (entrée voûtée des habitations), dallages de pierre, … sontde beaux exemples d'architecture qui mériteraient d'être conservés. Moins chère et demandant moins d'entretien, la tôle a progressivement remplacé le chaume sur les toitures.
Informations complémentaires
kilomètre
54,38
latitude
44.8233
altitude
1183
m
longitude
6.23291
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Toponymie du Valgaudemar
Lieu historique
Valgaudemar ! Ce nom sonore aux syllabes de bronze résonne dans nos oreilles. D’aucuns ont pu prétendre que cela évoquait la vallée de Marie ; Gaude Maria : « réjouis-toi Marie ». Mieux vaut penser que cela se rapporte à Gaudemar, nom qui fut porté entres autres par le dernier roi des Burgondes (524), peuplade germanique qui a envahi ces régions en 406… Dans les textes, on lit Vallis Gaudemarii dès 1284. La part de la poésie, des légendes et de l’imagination faussent bien souvent la recherche de l’origine des noms…
Informations complémentaires
kilomètre
55,40
latitude
44.8203
altitude
1147
m
longitude
6.22119
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Un parcours plein d'histoire
Lieu historique
Le pont du Casset est le dernier pont ancien à ne pas avoir été emporté par les crues de la Sèveraisse. En rive droite de ce magnifique ouvrage dit « romain », le hameau du Casset doit son nom à la grande casse qui le cerne. Ce village, ainsi que celui du Bourg, fut recouvert partiellement par un éboulement. En ce qui concerne le Rif du Sap, c'est une avalanche qui emporta les maisons du haut du hameau en 1944. Quant au hameau du Clot, inondé en 1928, il fut abandonné totalement en 1934 lorsqu'un incendie détruisit la quasi totalité des habitations.
Informations complémentaires
kilomètre
55,65
latitude
44.8209
altitude
1147
m
longitude
6.21921
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Cascades et points de vue sur la vallée
Points de vue, panorama
Tout au long du parcours, vous découvrirez les cascades de Combefroide et du Casset, situées sur le versant adret de la vallée. L'itinéraire offre également une jolie vue sur l'est et l'ouest de la vallée de la Sèveraisse, au niveau du hameau du Casset. Depuis le hameau du Rif du Sap, en aval, un beau profil en auge de la vallée témoigne du creusement par les glaciers du quaternaire.
Informations complémentaires
kilomètre
55,75
latitude
44.8195
altitude
1140
m
longitude
6.21695
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Prairies de fauche
Point d'intérêt naturel
Les prairies de fauche entourent le village de La Chapelle. Malheureusement, ces prairies naturelles, riches en fleurs et en insectes, sont de plus en plus souvent remplacées par des prairies temporaires, c'est-à-dire semées certaines années. L'arrosage de ces prairies se fait encore grâce aux canaux, toujours bien entretenus par leurs utilisateurs et avec l'aide du Parc national. Vous découvrirez la prise d'eau du canal de la Grande Levée, non loin du sentier lorsque celui-ci se rapproche de la Sèveraisse. Ces canaux ont un grand intérêt pour le maintien d'une flore de zones humides, comme la dorine et la gagée jaune, toutes deux protégées.
Informations complémentaires
kilomètre
57,21
latitude
44.8184
altitude
1097
m
longitude
6.20006
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Cadran Solaire de Rémy Potey
Lieu historique
Véritable musée de plein air dans le paysage rural, l’art pictural du cadran solaire se veut silencieux et accessible à tous. Promeneurs aujourd’hui, voyageurs hier. Il appelle à la réflexion et à la méditation, magnifiquement visible sur les édifices religieux, ou jalousement caché, au détour des ruelles des hameaux de montagne. Riche de son climat ensoleillé, le département des Hautes-Alpes abrite la plus grande concentration de ce patrimoine d’art populaire. De nos jours, avec le travail du cadranier Rémy Potey, les chamois et autres aigles royaux côtoient les oiseaux imaginaires du mystérieux et célèbre Zarbula, artiste piémontais du XIXème siècle.
Informations complémentaires
kilomètre
57,61
latitude
44.8165
altitude
1089
m
longitude
6.19532
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Le moulin de Villar-Loubière
Lieu historique
En entamant votre montée soutenue vers le col de la Vaurze, ne rater pas le curieux moulin du Villar, recouvert par la végétation. Construit en 1838, ce patrimoine d'antan a été parfaitement conservé avec sa curieuse roue horizontale. Il fonctionnait d'ailleurs encore commercialement il y a une cinquantaine d'années. On y traitait le blé, mais aussi les noix et le colza. Restauré en 1979, c’est le dernier moulin en état de marche du Valgaudemar.
Informations complémentaires
kilomètre
62,42
latitude
44.8264
altitude
1047
m
longitude
6.14498
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Papillons et autres insectes
Point d'intérêt naturel
Apollons, azurés, nacrés, gazé, demi deuil … Le versant chauffé au soleil, les fleurs gorgées de nectar, tout est en place pour attirer une cohorte de papillons et autres insectes sur les pentes menant au refuge des Souffles.
Informations complémentaires
kilomètre
63,65
latitude
44.8332
altitude
1224
m
longitude
6.14038
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Arraches
Point d'intérêt naturel
Depuis le refuge ou lors de la montée, une formation géologique particulière, sur la rive opposé au dessus de l’ancien hameau des Peines peut attirer votre attention. Se sont des roches d’origine sédimentaire coincées au milieu de formations cristallines qui présentent une forme d’érosion en draperie donnant l’impression qu’un tigre géant a donné des coups de griffes dans la roche. Cette morphologie particulière lui a valu le nom d’Arraches.
Informations complémentaires
05800 Villar-Loubière
kilomètre
64,16
latitude
44.8354
altitude
1334
m
longitude
6.13781
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Tétras lyre
Point d'intérêt naturel
La limite supérieure de la forêt est propice à rencontrer le tétras lyre. Faisant confiance à son plumage terne la poule reste camouflée dans la végétation, il est très difficile de l’observer. Par contre les coqs noir et blanc avec des « sourcils » rouges sont moins discrets surtout pendant la période de reproduction où leur roucoulements et chuintements résonnent dans la montagne tôt le matin.
Informations complémentaires
kilomètre
65,51
latitude
44.8407
altitude
1666
m
longitude
6.1421
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Brebis en estives
Point d'intérêt naturel
Vous pourrez rencontrer au cours de votre balade des brebis en estives dans les alpages. Ce pastoralisme est ancien, pour preuve les enclos en pierres sèches appelés jas que vous pourrez remarquer ainsi qu’un abris sous roche vers le Clot. Les brebis actuellement en alpage sont issues d'élevage de la vallée ou du Bas-Champsaur.
Informations complémentaires
kilomètre
65,51
latitude
44.8405
altitude
1657
m
longitude
6.14203
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Variété des milieux
Point d'intérêt naturel
Cette randonnée est un résumé de l’adret du Valgaudemar. Elle commence dans des éboulis chauds plus ou moins végétalisés. Permet ensuite de cheminer entre pelouses, landes à genévrier myrtille, raisins d’ours…. Puis les sorbiers, alisiers et amélanchiers annoncent la reconquête prochaine de la forêt. Plus haut la hêtraie fait de l’ombre aux randonneurs, puis un joli mélézin annonce la limite supérieure du milieu forestier pour laisser place à des landes et pelouses d’altitudes. Le lac Lautier et les mares associées sont un refuge aux espèces aquatiques. Au dessus c’est le domaine du rocher et des chamois.
Informations complémentaires
kilomètre
66,12
latitude
44.8434
altitude
1680
m
longitude
6.14073
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Variété floristique
Point d'intérêt naturel
L’exposition, la nature des terrains, l’altitude … occasionnent une grande variété floristique le long de l’itinéraire et surtout dans les pentes en dessous du refuge. Marjolaine, lis, laser, joubarbe, sedum, gentiane, ancolie, aconit …et bien d’autres sont au rendez vous.
Informations complémentaires
kilomètre
66,27
latitude
44.842
altitude
1819
m
longitude
6.14428
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Paravalanche
Lieu historique
En 1961 et 1962 de grosses avalanches sont descendues jusqu'au lit de la Bonne, menaçant des maisons du hameau du Désert en Vajouffrey.En 1982 d’importants travaux permettent de construire un paravalanche afin de sécuriser le hameau et les prairies, en détournant les éventuelles menaces venues du vallon de Côte-belle.
Informations complémentaires
kilomètre
77,62
latitude
44.8732
altitude
1369
m
longitude
6.09263
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Asphodèle
Point d'intérêt naturel
Il pousse en bataillon souvent en compagnie de la gentiane jaune sur de anciennes prairies de fauche au sol profond. Son allure de grand cierge blanc ne passe pas inaperçue et ses fleurs groupées en épi s'épanouissent à tour de rôle durant plusieurs semaines de l’été. Son tubercule charnu attire les rongeurs souterrains et aurait servi, sous forme de farine, de nourriture aux montagnards en période de disette.
Informations complémentaires
kilomètre
78,14
latitude
44.8772
altitude
1470
m
longitude
6.09069
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Gentiane jaune
Point d'intérêt naturel
Parmi les espèces de gentianes, la gentiane jaune est la plus utilisée : ses racines ont des propriétés toniques, digestives et dépuratives. Il ne faut pas la confondre avec le vératre blanc d'allure semblable avant la floraison mais très toxique. La distinction est facile les feuilles de la gentiane sont positionnées de façon opposée alors que chez le vératre elles sont insérées en spirale. On retrouve la gentiane en abondance dans les pâturages d'altitude et elle est très consommée par les brebis et les vaches.
Informations complémentaires
kilomètre
78,42
latitude
44.8788
altitude
1546
m
longitude
6.08941
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Alouette des champs
Point d'intérêt naturel
Un oiseau funambule suspendu dans le ciel égrène longuement sa ritournelle de notes qui se bousculent. Puis, les ailes triangulaires repliées et suivant une spirale parfaite, l’oiseau se pose à terre au milieu de la prairie. Au sol, il est peu visible : son ramage aux différentes teintes brunes lui assure un camouflage confondant. Dans sa quête de nourriture, ses déplacements, succession de petites courses et d’arrêts brusques, lui permettent par ailleurs de repérer d’éventuels prédateurs.
Informations complémentaires
kilomètre
78,66
latitude
44.8814
altitude
1621
m
longitude
6.08915
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Perdrix bartavelle
Point d'intérêt naturel
La perdrix bartavelle vit en montagne sur les versants bien exposés au soleil comme ici dans le vallon de Côte-Belle. Elle est reconnaissable par son dos gris, ses flancs rayés, sa gorge blanche et son bec rouge. Depuis longtemps, immobiles, elles m'observent marcher sans que je ne les distingue. Tout à coup, le silence de la montagne est interrompu par un fracas de battements d'ailes qui me fait sursauter comme à chaque fois. Des bartavelles ! J'ai juste le temps de les compter et de voir plonger à grande vitesse cette compagnie de 5 bartavelles qui se pose sur le versant en face de moi à une distance plus sécurisante pour elles.
Informations complémentaires
kilomètre
79,08
latitude
44.8842
altitude
1745
m
longitude
6.08829
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Grand nacré
Point d'intérêt naturel
Par son envergure, le grand nacré ne passe pas inaperçu. Le dessus de ses ailes est d'une belle couleur orangée rehaussée de taches noires, le dessous est parsemé de plages de nacre sur un fond d’écailles verdâtres. C'est un grand papillon de 50 à 60 mm d'envergure, assez commun mais qui tend à se raréfier du fait de la disparition de son habitat dû aux changements de pratiques agricoles. En effet, sa chenille de couleur noire ponctuée d'orange sur les cotés se nourrit essentiellement de feuilles de violettes qui ne se trouvent que dans des prairies exploitées de façon extensive.
Informations complémentaires
kilomètre
79,77
latitude
44.8889
altitude
2001
m
longitude
6.08562
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Nouveau sentier
Point d'intérêt naturel
Le dernier tronçon de sentier permettant d'accéder au col a nécessité de nombreuses journées d’entretien depuis sa création. En effet le caractère instable du sol associé à la raideur de la pente ont obligé les gardes à créer des banquettes en bois pour contenir le poids de la terre. À l'automne 2012, il est décidé de créer une nouvelle portion du sentier en empruntant une partie d'un biais de brebis plus à l'Est en direction du col des Marmes. Le travail a été effectué en équipe à raison de 50 m par jour pendant une durée de 26 jours avec des pioches et du courage. Au total, c'est une portion de 1300 m qui a vu le jour, ce qui rend le sentier moins raide et beaucoup plus stable.
Informations complémentaires
kilomètre
80,22
latitude
44.8899
altitude
2116
m
longitude
6.08308
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Lézard vivipare
Point d'intérêt naturel
Le lézard vivipare se distingue du lézard des murailles par son museau arrondi. Il est capable de vivre jusqu'à 2500m et c'est dans les alpages que sa rencontre se produira le plus souvent. Il aime se réchauffer au soleil , posé sur l'herbe ou la mousse sèche et chasse sauterelles, criquets ou araignées. Pour hiverner, ils s'enfouit dans la terre où il peut supporter en léthargie des températures négatives. Le lézard vivipare est nommé ainsi car les femelles gardent leurs œufs dans leur ventre jusqu'à l’éclosion. Les jeunes sont donc complètement formés lorsqu'ils naissent, c'est une adaptation à un milieu froid.
Informations complémentaires
kilomètre
81,16
latitude
44.8933
altitude
2259
m
longitude
6.08362
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Edelweiss
Point d'intérêt naturel
En latin léontopodium signifie pied de lion par la forme générale de l'edelweiss. En y regardant de près, on se rend compte que ce n'est pas une fleur mais un ensemble de 5 à 10 fleurs groupées dans un capitule. L’edelweiss est de la famille des astéracées comme les pissenlits. C'est une plante blanche, laineuse et vivace poussant dans les pelouses d'altitude rocailleuses à l'étage subalpin jusqu'à 2900 m. Elle se mêle souvent à l'aster des alpes. Emblème de nombreuses compagnies de guides, elle symbolise la haute montagne et représente la force en langage des fleurs.
Informations complémentaires
kilomètre
81,31
latitude
44.8933
altitude
2313
m
longitude
6.08173
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Paysage du cirque de Valsenestre
Points de vue, panorama
Du col, monter sur un petit sommet au dessus pour profiter au mieux du paysage qu'offre le cirque de Valsenestre : à gauche le Signal du Lauvitel (2901m) et le Clapier du Perron (3169m), le col de la Muzelle (2613m) où se poursuit le GR54. A ce niveau on aperçoit très bien une faille géologique séparant le bloc des grandes rousses constitué de granite du bloc de la muzelle en gneiss. A droite, les principaux sommets sont la roche de la Muzelle (3465 m), et la pointe Swan (3294m). Le col de Côte-Belle quant à lui sépare le Pic de Valsenestre (2752m) à gauche de l’aiguille des Marmes (3046 m) à droite.
Informations complémentaires
kilomètre
81,58
latitude
44.893
altitude
2327
m
longitude
6.08063
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Saule soyeux
Point d'intérêt naturel
C'est un arbuste de l'étage subalpin. Il mesure moins d'un mètre de haut et pousse en petites concentrations sur les ubacs. A plus basse altitude, il peut atteindre une taille plus importante. De loin vous pourrez le reconnaître à sa couleur argentée et brillante très caractéristique et son port en massifs circulaires. Les feuilles adultes sont très soyeuses sur les deux faces.
Informations complémentaires
kilomètre
81,91
latitude
44.8935
altitude
2237
m
longitude
6.07825
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Troupeau de moutons
Point d'intérêt naturel
Un troupeau de moutons d'éleveurs locaux pâture au sommet du col et vers le pic de Valsenestre. L’été, ces animaux laineux peuvent se rafraîchir à l’ombre des saules soyeux que vous pouvez observer juste avant l’arrivée au col (alt. 2220 m).
Informations complémentaires
kilomètre
82,04
latitude
44.8947
altitude
2182
m
longitude
6.07827
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Orgues de Côte Belle
Point d'intérêt naturel
Véritable phénomène géologique, les « grandes orgues », appelées aussi « la grande bibliothèque », se sont dressées lors de la genèse des Alpes. Elles sont formées de minces feuilles de calcaire gris bleu et de marnes schisteuses tendres plus érodées. Un réseau de fissures perpendiculaires aux couches découpe les dalles en de remarquables colonnes.
Informations complémentaires
kilomètre
82,21
latitude
44.896
altitude
2173
m
longitude
6.07959
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Ancolie des Alpes
Point d'intérêt naturel
C’est une espèce peu fréquente et protégée. Elle mesure entre 30 et 60 cm. Ces fleurs, assez grosses, d’un bleu magnifique, épanouies au sommet de leur tige sont les seules à posséder une corolle à cinq éperons. Ne confondez pas : si les fleurs sont plus petites et plus nombreuses, il s’agit de l’ancolie vulgaire.
Informations complémentaires
kilomètre
82,29
latitude
44.8966
altitude
2159
m
longitude
6.08012
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Pleurosperme d’Autriche
Point d'intérêt naturel
De la famille du persil et de la carotte, cette robuste plante vivace à tige épaisse, creuse et sillonnée, peut mesurer de 60 à 150 cm. Ses grandes ombelles de fleurs blanches fleurissent de juillet à septembre. Méconnue, elle pousse en France seulement dans les départements alpins et mérite à cet égard qu'on lui prête un peu d'attention.
Informations complémentaires
kilomètre
82,84
latitude
44.8975
altitude
2061
m
longitude
6.07869
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Aconit paniculé
Point d'intérêt naturel
C'est une plante typique de la mégaphorbiaie, elle mesure de 50 à 100 cm. Ces fleurs bleu roi en forme de casque sont regroupées en grappes lâches. Sa particularité : son extrême toxicité ! Les herbivores la connaissent bien et ne la consomment pas.
Informations complémentaires
kilomètre
83,60
latitude
44.9011
altitude
1877
m
longitude
6.08055
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Barrages en bois
Point d'intérêt naturel
Dans la combe des Echarennes, au moment de prendre le sentier sur votre gauche, vous pouvez observer dans les gorges du torrent du Béranger, des barrages en bois réalisés par la RTM (service de restauration des terrains de montagne del'ONF) pour retenir les laves torrentielles qui descendent des sommets lors des fortes pluies et des crues.
Informations complémentaires
kilomètre
85,07
latitude
44.9045
altitude
1556
m
longitude
6.07825
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Mégaphorbiaies
Point d'intérêt naturel
Les mégaphorbiaies sont des formations herbacées hautes à larges feuilles qui forment un ensemble paysager lié à des conditions très strictes à la fois climatiques (été humide et hiver neigeux), topographiques (long versant d’ubac abritant parfois des névés jusqu’au cœur de l’été), altitudinales (étage subalpin de 1600 à 2100 mètres) et pédologiques (sols désaturés à forte réserve en eau).
Informations complémentaires
kilomètre
85,24
latitude
44.9034
altitude
1542
m
longitude
6.07694
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Prairies naturelles de fauche
Point d'intérêt naturel
Les spécialistes agricoles considèrent qu'une prairie est naturelle dans la mesure ou elle n'a subi aucun apport de fumure ni de labour durant les dix dernières années écoulées. C'est bien le cas de celles cernées de haies, que vous longerez dés le départ de la randonnée. Ces prairies sont d'une grande richesse floristique quant au nombre d'espèces de plantes et par conséquent elles accueillent une myriade d'insectes pollinisateurs, dont les abeilles domestiques évidemment.
Informations complémentaires
kilomètre
87,16
latitude
44.9069
altitude
1304
m
longitude
6.05535
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Jardin alpin
Point d'intérêt naturel
Une personne passionnée de botanique maintenant âgée, a créé il y a plus de cinquante ans un petit jardin alpin au centre du village. Bien que moins entretenu aujourd'hui, il présente encore un panel de couleur ravissant et un ensemble de plantes spectaculaire de la flore alpine.
Informations complémentaires
kilomètre
87,29
latitude
44.9086
altitude
1294
m
longitude
6.05441
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Village restauré
Monument & architecture
Valsenestre est un hameau fleuri superbement restauré composé désormais de résidences secondaires. La route n'est pas déneigée en hiver. Le village peuplé d'une centaine d'habitants, possédait son école (aujourd'hui transformée en gîte d'étape), ouverte jusqu'en 1936. Il fut entièrement enseveli par une avalanche au XIXe siècle. L'activité principale demeurait l'élevage mais l'ouverture d'une carrière de marbre à partir de 1840 apportait un complément de ressources à des ouvriers installés dans le village. La dernière habitante permanente quitta Valsenestre en 1959.
Informations complémentaires
kilomètre
87,33
latitude
44.909
altitude
1294
m
longitude
6.05429
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Point de vue sur le hameau de Valsenestre
Lieu historique
Au XIXe siècle le hameau de Valsenestre était peuplé d'une centaine d'habitants. L'activité principale était l'élevage. En 1851, l'ouverture d'une carrière de marbre dans le fond du vallon en montant au col de la Muzelle est une aubaine pour le village qui accueille les carriers et bénéficie de l'amélioration de la route. La production de marbre cesse en 1905. Jusqu'en 1926 les rires et les cris des enfants résonnent encore dans le village : l'école compte alors une trentaine d'élèves ! Elle ferme quelques années plus tard et la dernière habitante permanente quitte le village en 1948.
Informations complémentaires
kilomètre
87,36
latitude
44.9092
altitude
1298
m
longitude
6.05466
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Carrière de cipolin
Point d'intérêt naturel
A partir du 19ème siècle, on a exploité ici une carrière de cipolin, un marbre au fond blanc-vert, parcouru par des nervures ondulées vertes et traversé par d'épaisses couches de mica. La cabane des Cantines fut ainsi nommée car elle était utilisée par les ouvriers pour prendre leurs repas. Rénovée récemment, elle est utilisée par le berger en début et en fin de saison.
Informations complémentaires
kilomètre
90,45
latitude
44.9104
altitude
1646
m
longitude
6.08275
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Cabane des Cantines
Point d'intérêt naturel
Les cabanes en pierres sèches, c’est-à-dire sans mortier, relèvent d'une « architecture sans architecte »; elles sont l'œuvre non pas d'architectes (contrairement aux bâtiments religieux, militaires et civils du passé) mais de paysans et d'ouvriers auto-constructeurs ou de maçons dont le nom s'est perdu. Les noms donnés à ces cabanes sont nombreux et variés. Ils sont pour la plupart issus des langues régionales et généralement francisés. Abris de bergers pendant la période d’estive, la cabane des Cantines doit sûrement son nom aux repas pris en montagne.
Informations complémentaires
kilomètre
90,46
latitude
44.91
altitude
1634
m
longitude
6.08242
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La gestion pastorale
Point d'intérêt naturel
De juillet à septembre, un troupeau de brebis occupe ce vallon escarpé. Un berger assure la surveillance et les soins aux animaux. L'alpage est divisé en quartiers qui sont pâturés selon un calendrier de pâturage tenant compte des expositions et de la ressource en herbe. En outre, des mesures agri-environnementales permettent de préserver des zones où nichent des tétras lyres. Quand les poussins sont capables de voler, après le15 août environ, les brebis peuvent alors occuper l'espace.
Informations complémentaires
kilomètre
91,37
latitude
44.9168
altitude
1941
m
longitude
6.08249
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Polis glaciaires
Point d'intérêt naturel
Il y a environ 15 000 ans, la dernière glaciation s'achève. En se retirant, le glacier laisse apparaître des traces de son passage. En effet, le retrait de cette énorme masse de glace polit les roches et leur donne des formes arrondies, très visibles sur la rive gauche du vallon. Ces roches sont dites « moutonnées ».
Informations complémentaires
kilomètre
91,80
latitude
44.9197
altitude
1914
m
longitude
6.08569
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Aménagement du sentier
Monument & architecture
Après de nombreuses plaintes de la part des randonneurs, la décision a été prise en 2010 d'utiliser les grands moyens pour améliorer la sécurité sur cet itinéraire. Pendant un jour et demi, une pelle araignée a gravi la pente jusqu'au col. Elle a ensuite taillé le sentier à la descente dans les schistes noirs, sur une pente à 40 degrés ! Chaque année, un important travail manuel est indispensable afin de permettre un accès sécurisé aux randonneurs.
Informations complémentaires
kilomètre
93,07
latitude
44.93
altitude
2393
m
longitude
6.08646
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Tichodrome
Point d'intérêt naturel
Il se peut que lors de la montée finale sous le col, votre oreille perçoive des sifflements aigus. Si la chance vous sourit, vous pourrez admirer l'auteur de cette mélodie : le tichodrome échelette, un très bel oiseau rouge, blanc et noir. Défiant la verticalité, le tichodrome s'aide de ses pattes aux longs doigts pourvus de griffes pour prospecter les parois à la recherche d'insectes et d'araignées. Son long bec fin lui permet ensuite de les déloger des anfractuosités du rocher.
Informations complémentaires
kilomètre
93,30
latitude
44.9312
altitude
2533
m
longitude
6.08801
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Flore d'altitude
Point d'intérêt naturel
Aux abords du col, vous pourrez admirer des petits coussins gris-vert parsemés de fleurs blanches : c'est l'androsace helvétique, espèce protégée rare. Cette plante d'altitude est parfaitement adaptée à ce type de milieu hostile. C'est aussi le cas de la saxifrage à feuilles opposées. Toutes deux aiment le calcaire, contrairement à la silène acaule, petit coussin vert vif aux fleurs roses, ou encore à l'éritriche nain, petite plante aux fleurs bleues qui affectionnent les roches cristallines de part et d'autre du col.
Informations complémentaires
kilomètre
93,39
latitude
44.9319
altitude
2609
m
longitude
6.08828
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Affrontement géologique
Point d'intérêt naturel
Au cours de cette randonnée, le sentier passe dans des roches sédimentaires, noires et friables. Au col, ces roches sont en contact avec du gneiss cristallin, de couleur claire : le contraste est surprenant. C'est l'emplacement d'une faille importante où des forces monumentales s'affrontent depuis des millions d'années.
Informations complémentaires
kilomètre
93,43
latitude
44.9325
altitude
2610
m
longitude
6.08802
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Vautours fauves
Point d'intérêt naturel
Du col du Vallon, il est possible d’observer des vautours fauves. Cet oiseau est en effet de retour depuis quelques années sur le massif. Plus grand que l’aigle, beige et brun de plumage, son vol est généralement plané, et ses mouvements amples et lents. Mais ce qui caractérise surtout l’espèce, c’est sa grégarité : les vautours fauves aiment être ensemble, que ce soit en vol ou au sol. Cette adaptation comportementale facilite la découverte des cadavres d’animaux dont ils se nourrissent.
Informations complémentaires
kilomètre
97,45
latitude
44.9555
altitude
2518
m
longitude
6.0808
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Aigles royaux
Point d'intérêt naturel
Nombre de rapaces parcourent le ciel de l’Oisans. Parmi les différentes espèces observables, deux couples d’aigles royaux se partagent les vallons de la Muzelle et du Lauvitel. De belle envergure (2,30 m en moyenne), globalement bruns, ils chassent volontiers les marmottes en rase-motte.
Informations complémentaires
kilomètre
98,51
latitude
44.9623
altitude
2246
m
longitude
6.07817
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Réserve intégrale du Lauvitel
Point d'intérêt naturel
La réserve intégrale du Lauvitel, créée le 9 mai 1995, est la première de France dans un Parc national. Elle se situe au fond du vallon, qui est propriété de l’Etat depuis 1980. Cet espace, soustrait à toute activité humaine, sert de pôle d'observation scientifique de l'évolution des milieux à long terme. Végétation, animaux, eau, climat… y sont étudiés et comparés aux données d’autres sites. L’accès à la réserve est donc strictement interdit, sauf pour les besoins scientifiques.
Informations complémentaires
kilomètre
99,16
latitude
44.9634
altitude
2041
m
longitude
6.07209
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Lac du Lauvitel
Lac / Etendue d'eau
Le lac du Lauvitel est le plus grand (environ 25-35 ha) et le plus profond (40-65 m) du Parc national des Ecrins. Un éboulement rocheux, vieux de 4000 ans environ, s’est rajouté à une moraine glaciaire déjà en place pour former un barrage naturel capable de retenir un tel volume d’eau. Les eaux du lac sont froides et bien oxygénées. Elles conviennent à plusieurs espèces piscicoles, dont l'omble chevalier ou la truite fario qui y ont été introduites pour la pêche. Le lac du Lauvitel fait aujourd’hui l’objet de nombreux suivis scientifiques : paramètres physiques, sédiments, phyto et zooplancton… y sont relevés et analysés.
Informations complémentaires
kilomètre
100,90
latitude
44.9734
altitude
1505
m
longitude
6.06919
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Digue naturelle
Point d'intérêt naturel
Il y a 4000 ans environ, un éboulement rocheux s’est ajouté à une moraine glaciaire déjà en place pour former un barrage naturel capable de retenir un tel volume d’eau. La variation saisonnière du niveau du lac, de 20 à 25 m, est due à la perméabilité des matériaux composant le barrage. En effet, le lac ne possède pas de déversoir et l'eau s'infiltre au travers des blocs de la digue. Celle-ci offre une belle vue sur le lac qui a d'ailleurs inspiré une de ces peintures à l'Abbé Guétal.
Informations complémentaires
kilomètre
101,12
latitude
44.9743
altitude
1520
m
longitude
6.06701
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Chalets d'altitude
Lieu historique
Sur la digue du Lauvitel se trouvent d'anciens chalets d'alpage ainsi que des chalets construits durant l'Entre-deux-guerres pour l'accueil des chasseurs et des pêcheurs. Autrefois propriété privé, ce vallon était loué à la bourgeoisie dauphinoise pour la chasse. La pêche, quant à elle, se pratique toujours : elle est gérée par la Société de pêche privée du Lauvitel. L'un des chalets sert aujourd'hui d'hébergement aux agents du Parc national des Ecrins et aux scientifiques de la réserve intégrale.
Informations complémentaires
kilomètre
101,19
latitude
44.974
altitude
1519
m
longitude
6.06595
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Cascade de la sarenne
Point d'intérêt naturel
Moins d'une centaine de mètres après le départ du GR54, une impressionnante cascade attend le randonneur. C'est la fille du torrent de Sarennes qui prend sa source au glacier du même nom sur la station de ski de l'Alpe d'Huez. Il dévale ensuite une vallée encaissée avant de rejoindre le village d'Huez puis s'enfonce dans une gorge de raccordement avec la Romanche. Une halte rafraichissante avant d'appréhender la première ascension de ce grand tour.
Informations complémentaires
kilomètre
114,87
latitude
45.0645
altitude
766
m
longitude
6.04164
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Besse-en-Oisans
Lieu historique
L'arrivée à Besse en Oisans ne peut laisser le randonneur indifférent. Classé à l’inventaire des bâtiments de France, Besse fait partie de ces villages que l'on n'oublie jamais. Avec ses maisons en pierre, serrées les unes contre les autres comme pour se protéger des hivers vigoureux et ses étroites ruelles qui invitent à la déambulation, Besse mérite plus qu'une simple traversée. Pourquoi ne pas se prélasser sur la terrasse du café des Touristes, attenant à l'unique épicerie du village ou un peu plus haut devant la boulangerie qui sert la traditionnelle "Tourte de Besse"?Une pause salvatrice avant la raide montée qui mène aux paisibles alpages d'Emparis. Un terrain de jeux de près de 3000 hectares face au panorama grandiose des aiguilles d’Arves et de la Meije.
Informations complémentaires
kilomètre
135,27
latitude
45.0715
altitude
1550
m
longitude
6.17005
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Les zones humides du Rif Tort
Point d'intérêt naturel
Les températures sur le plateau d’Emparis sont caractéristiques d’un climat steppique froid sur un plateau très venté avec une température moyenne annuelle à peine supérieure à 0 degré. L’hiver s’étale sur 8 mois pendant lesquels il gèle tous les jours ou presque. Les contraintes de température particulièrement fortes sur le bassin versant du Rif Tort ont favorisé le maintien d’une flore relictuelle adaptée à ces conditions extrêmes depuis les dernières glaciations. On y trouve des formations végétales dites « arctico-alpines », une flore relique et héritée des avancées glaciaires du Quaternaire, comparable à celle que l’on retrouve sur les côtes du grand Nord. Ces formations, particulièrement rares en Europe, ont un intérêt patrimonial très élevé. On peut y observer de nombreuses espèces protégées : Laîche bicolore, Avoine odorante (relique boréale, seule station en Isère), Potamot filiforme. Le pastoralisme dans le marais est nécessaire car il limite le développement d’herbacées qui pourraient prendre la place des espèces arctico-alpines. Un équilibre délicat est à trouver entre le piétinement susceptible de détruire les espèces végétales liées aux bas-marais et le passage du troupeau qui entretient un rajeunissement du milieu, favorisant ainsi le maintien de l’habitat.
Informations complémentaires
kilomètre
141,21
latitude
45.0658
altitude
2196
m
longitude
6.22049
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Petit apollon
Point d'intérêt naturel
Le petit apollon est un papillon rare et protégé. Il est doté d'antennes finement rayées de noir et de blanc. Une minuscule ocelle rouge orne le bord de chacune de ses ailes antérieures. D'une envergure de 60 à 80 mm, il est le seigneur et maître des parterres jaunes orangé de saxifrages faux aizoon où il protège ses oeufs et nourrit ses chenilles.
Informations complémentaires
kilomètre
145,76
latitude
45.0534
altitude
2156
m
longitude
6.2668
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Les travaux agricoles du printemps et de l'été
Lieu historique
Au printemps il fallait : lever terme (remonter la terre à l’aide de caisses tirées par des mulets). Labours, semis, plantations suivaient : seigle (qui occupait la terre deux ans), orge, avoine et pomme de terre. L’été ne pouvait pas se terminer sans que les granges soient remplies de foin. Faux (enchaplées, c’est- à-dire battues sur une enclume), râteaux, bourasses (filets) servaient tous les jours. Afin d’assurer l’hivernage des bêtes, un certain nombre de trousses (environ 80 kg de foin) étaient nécessaires : 25 par vache laitière et 5 par mouton.
Informations complémentaires
kilomètre
146,60
latitude
45.0511
altitude
2008
m
longitude
6.27545
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Les travaux agricoles de l'automne et de l'hiver
Lieu historique
Dès septembre, les céréales coupées à la faux et faucille, séchaient en bourles (petits gerbiers d’une dizaine de gerbes) sur le haut des terres (champs). Une fois battus, les grains de seigle soleillaient (séchaient au soleil), puis gagnaient le moulin et ensuite le four pour la fabrication du pain noir. De fin novembre jusqu’à début mai, il fallait soigner les bêtes dans les étables. Le fumier de vaches était transporté aux champs en traîneaux, alors que le fumier de moutons coupé en blettes, une fois séchées, servait pour se chauffer et cuisiner. Dans une fruitière, on transformait le lait en beurre et fromage.
Informations complémentaires
kilomètre
147,66
latitude
45.0543
altitude
1784
m
longitude
6.28099
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Cincle plongeur
Point d'intérêt naturel
Posté sur un gros galet en partie immergé, le cincle se balance, queue dressée. Puis, le voilà qui plonge dans l'eau tourbillonnante, tête la première. Cet étonnant passereau à la particularité de marcher au fond de l'eau, à contre-courant, en quête de nourriture. Grâce à la fine membrane qui protège ses yeux des flots, il trouve ses proies à vue (vers, petits crustacés, larves d'insectes aquatiques) avant de sortir sa tête de l'eau et de se laisser emporter doucement par le courant. Finalement, il rejoint un nouveau poste de chasse et renouvelle l'opération.
Informations complémentaires
kilomètre
148,09
latitude
45.0562
altitude
1727
m
longitude
6.28099
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Perchoir du Chazelet
Points de vue, panorama
Pour tester votre appréhension du vide, rien de tel que ce nouveau jeu, grandeur nature, face à la Meije; un promontoire d’acier suspendu dans le vide. Si le premier pas parait difficile, ce sont bien les suivants qui demandent le plus de courage pour atteindre le bout de la passerelle ou plutôt du vide!Sous vos pieds, tout en bas le village des Fréaux blotti contre la Romanche et au-dessus, les géants de glace. Ne manque que l'élément air, quelques rafales de vent souvent présentes, et les sensations sont garanties.!
Informations complémentaires
kilomètre
149,21
latitude
45.049
altitude
1829
m
longitude
6.28964
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L'oratoire Sainte-Anne du Chazelet
Monument & architecture
Bien que situé sur un bord de route banalisant, l'oratoire du Chazelet est connu pour offrir l'un des plus beaux panoramas des Alpes et le massif de la Meije. Construit en pierres sèches, l'ouvrage se situe à 1 834 m et surplombe la vallée pour admirer le massif des Ecrins et la Meije. Il fut l'objet de nombreux croquis, clichés et peintures, dont la célèbre toile "La Meije" du peintre japonais Fujita. Récemment une nouvelle table d’orientation a été construite quelques mètres au-dessus de l’oratoire. Composée de deux parties, elle révèle le versant nord de La Meije et le versant sud en direction du Chazelet et de la Savoie.
Informations complémentaires
kilomètre
149,23
latitude
45.0489
altitude
1833
m
longitude
6.28984
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Les terrasses de La Grave
Monument & architecture
Sur l'adret de La Grave, terrasses agricoles et villages sont indissociables. C'est un patrimoine paysager de niveau européen qui rassemble de nombreux éléments architecturaux, archéologiques et naturels. Cet agro-système de haute-montagne est largement façonné par l'activité agricole passée et actuelle. Les terrains pentus nécessitaient à une époque le recours à des terrasses pour pouvoir cultiver. Ces anciennes terrasses de culture, aujourd'hui constituées de prairies naturelles, sont fauchées ou pâturées. Très sensibles à ce nouvel usage pastoral, elles connaissent peu à peu des problèmes d'érosion.
Informations complémentaires
kilomètre
150,39
latitude
45.0489
altitude
1685
m
longitude
6.29894
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L’église Notre-Dame de l’Assomption
Monument & architecture
Classée monument historique, l'église Notre Dame de l'Assomption domine La Grave. De style roman lombard, ce remarquable édifice a été daté du XIe siècle. Cela fait de cette construction la plus ancienne des lieux. Tout autour de l'église se trouve un cimetière avec des tombes, surmontées de croix en bois et décorées d'un coeur de laiton, qui font face aux géants de glace.
Informations complémentaires
kilomètre
151,31
latitude
45.0458
altitude
1511
m
longitude
6.30483
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Four banal de Villar d’Arène
Lieu historique
Tourtes, ravioles et autres crozets font partie intégrante des spécialités culinaires de Villar d’Arène, mais c’est surtout le fameux « Pô Buli » pain bouilli, qui a fait la réputation du village. Une fois par an, en novembre, les habitants du bourg préparent ce pain selon une recette ancestrale. Depuis plus de 500 ans, il est pétri avec de la farine de seigle et de l’eau bouillante. Il est ensuite cuit dans le four banal situé au milieu du village, près de la chapelle des Pénitents.
Informations complémentaires
kilomètre
154,63
latitude
45.0427
altitude
1646
m
longitude
6.33646
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Vallée de la Romanche, Charles Bertier
Lieu historique
Source d'inspiration pour de nombreux artistes de montagne, la Romanche fut peinte à maintes reprises. Elle inspire notamment à Charles Bertier (1860-1924) Vallée de la Romanche au Pied-du-Col et Les Fréaux près de La Grave, deux huiles sur toile réalisées en 1894. Initié à la peinture de paysage par Jean Achard et à la peinture de montagne par l'abbé Guétal, cet artiste d'origine grenobloise n'hésite pas à planter son chevalet sur les plus hauts sommets des Alpes dauphinoises. Par ailleurs, il se donne pour mission de "faire comprendre la montagne" à ses contemporains.
Informations complémentaires
kilomètre
159,17
latitude
45.0146
altitude
1765
m
longitude
6.37202
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La "bosse" des marmottes
Point d'intérêt naturel
La marmotte alpine est naturellement présente sur les pelouses d’altitude. Ici, elle occupe un lieu singulier que l'on à coutume d'appeler la "bosse" des marmottes. Ce rongeur hibernant n’est visible que d’avril à octobre. La marmotte vit en famille respectant une hiérarchie. Les jeux, les toilettes, les rixes et les morsures assurent la dominance d’un couple ainsi que la cohésion du groupe. Chacun participe à la délimitation du territoire en frottant ses joues sur des rochers ou en déposant crottes et urine. Lors d’un danger, la marmotte émet un sifflement aigu et puissant afin d’en avertir les autres.
Informations complémentaires
kilomètre
160,58
latitude
45.0066
altitude
2058
m
longitude
6.38004
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Swertie vivace
Point d'intérêt naturel
Au début du mois d'août, les étoiles violettes de la swertie s'ouvrent sous le soleil. A la base de chacun des cinq pétales, deux fossettes luisantes emplies de nectar attirent les insectes. De la famille des gentianes, cette belle fleur est une vivace qui résiste à la mauvaise saison grâce à son bourgeon hivernal persistant au ras du sol, entouré d'une rosette de feuilles protectrices.
Informations complémentaires
kilomètre
163,34
latitude
44.9863
altitude
2218
m
longitude
6.39751
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Alouette des champs
Point d'intérêt naturel
Un oiseau funambule suspendu dans le ciel égrène longuement sa ritournelle de notes qui se bousculent. Puis, les ailes triangulaires repliées et suivant une spirale parfaite, l’oiseau se pose à terre au milieu de la prairie. Au sol, il est peu visible : son ramage aux différentes teintes brunes lui assure un camouflage confondant. Dans sa quête de nourriture, ses déplacements, succession de petites courses et d’arrêts brusques, lui permettent par ailleurs de repérer d’éventuels prédateurs.
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kilomètre
165,30
latitude
44.9796
altitude
2315
m
longitude
6.41625
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Bergeronnette des ruisseaux
Point d'intérêt naturel
Avec élégance, la bergeronnette des ruisseaux sautille et s’active sur les rochers au bord des rivières. Présente ici dans un torrent de montagne, elle affectionne tous les cours d’eau, à la montagne, à la campagne ou à la ville, et même les petits lacs d’altitude. Comme les autres bergeronnettes, elle hoche perpétuellement sa longue queue noire bordée de blanc. Son ventre est jaune comme celui de la bergeronnette printanière, mais elle s’en distingue par son dos gris cendré. En période nuptiale, le mâle exhibe fièrement une bavette noire qui permet alors de mieux le différencier de sa femelle, qui garde le sourcil et la gorge blanche. Leurs pattes rosées sont une spécificité, celles des autres bergeronnettes sont noires.
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kilomètre
165,92
latitude
44.9821
altitude
2251
m
longitude
6.42262
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Papillon de jour, papillon de nuit
Point d'intérêt naturel
Les papillons diurnes se différencient des nocturnes à la forme de leurs antennes. On remarque également qu’au repos, les ailes des diurnes sont repliées verticalement au-dessus du corps – discrétion oblige – alors que les nocturnes s’en recouvrent. Le solitaire, craintif et prudent, a une autre particularité comportementale : dès que la température est moins favorable pour voler, il se pose et offre son flanc aux rayons du soleil pour emmagasiner de l’énergie, allant même jusqu’à se pencher légèrement, alors que d’autres étalent dangereusement leur anatomie dans sa totalité.
Informations complémentaires
kilomètre
166,55
latitude
44.9814
altitude
2191
m
longitude
6.43024
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Solitaire
Point d'intérêt naturel
La lande fermée d'éricacées et de saules soyeux abrite une population d'un papillon peu commun et protégé : le solitaire. En d'autres lieux, il occupe également d'autres milieux comme les landes à airelles et les tourbières, le solitaire est rare et difficile à observer. Ce papillon de jour se reconnaît à sa parure jaune délicatement saupoudrée de gris sous les ailes postérieures du mâle alors que Madame a opté pour une voilure blanche presque immaculée. Tous deux portent un modeste liseré rose surlignant le pourtour de leurs ailes, ponctuées d’un minuscule ocelle blanc cerné de brun et d’un discret croissant gris.
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kilomètre
166,73
latitude
44.9811
altitude
2172
m
longitude
6.43252
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Couleur de l'eau des méandres
Point d'intérêt naturel
La couleur turquoise des eaux qui serpentent dans les méandres du torrent du Petit Tabuc donne un caractère particulièrement remarquable au site. Le vallon est prisé des photographes et artistes pour l'interprétation photographique et picturale.
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kilomètre
167,49
latitude
44.9793
altitude
2097
m
longitude
6.44162
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Venturon montagnard
Point d'intérêt naturel
Un petit oiseau vert-jaune-gris se balance sur une haute branche. « Tchèt ». Le venturon montagnard s’envole pour se poser sur un lambeau de pelouse écorchée. Il ressemble à un verdier de petite taille, mais son cri métallique émis lors de ses petits vols ne laisse pas de doute. Son observation prolongée montre un joli gris bleuté sur la tête et les côtés de la poitrine. Des barres alaires jaunes sont bien visibles. Sur de longs parcours, avec son vol ondulé, il fait penser à un chardonneret. Tout comme son cousin, il est sociable et circule en petits groupes pour explorer une touffe d’ortie ou une pelouse.
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kilomètre
168,04
latitude
44.9781
altitude
2027
m
longitude
6.44647
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Merle à plastron
Point d'intérêt naturel
Au milieu des alpages parsemés de mélèzes ou de "brousses", un cri d’alarme suivi d’une amorce de chant retentit. Un merle ? Oui, mais un merle à plastron. Ce merle de montagne, farouche, au vol rapide, habite les lisières des forêts de mélèzes, de pins sylvestres, d’épicéas et de pins cembros, de 1 000 à 2 500 m d’altitude. Essentiellement migrateur, le merle à plastron hiverne en Espagne et en Afrique du Nord et sera de retour en montagne dès le mois de mars.
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kilomètre
168,37
latitude
44.9759
altitude
1891
m
longitude
6.45014
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Mélèze
Point d'intérêt naturel
Le mélèze est le seul résineux européen à perdre ses aiguilles en hiver. Son bois est rouge brun. Dans le paysage, il détonne par ses couleurs allant du vert tendre au printemps aux couleurs or de l'automne. Ses fleurs roses séduisent les naturalistes et photographes au printemps. Le mélèze est un arbre colonisateur des versants de montagne. S'il s'accommode des conditions difficiles de la montagne, il ne supporte pas la concurrence des autres arbres. Le site du Petit Tabuc est un bel exemple de la capacité de colonisation de cette essence, même si elle est régulièrement mise à mal par les avalanches.
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kilomètre
168,89
latitude
44.9763
altitude
1787
m
longitude
6.45617
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Un prédateur volant
Point d'intérêt naturel
L’aigle est un prédateur par excellence. Tout en lui évoque la force et l’audace. Son aspect bien sûr, avec un regard impressionnant que souligne une arcade sourcilière proéminente, mais surtout des armes redoutables : un vol rapide adaptable aux situations les plus acrobatiques, et des serres acérées d’une grande puissance. Sa vue perçante lui permet de détecter ses proies : de la marmotte au jeune chamois, en passant par le lagopède et le lièvre. En hiver, il prélève régulièrement sa nourriture sur les cadavres d’animaux contribuant ainsi à l'épuration naturelle de la nature.
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kilomètre
169,11
latitude
44.9767
altitude
1749
m
longitude
6.45886
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L'aigle royal, mascotte des Ecrins
Point d'intérêt naturel
Le site du Petit Tabuc est un territoire de nidification très favorable à l'aigle royal. L'aigle royal compte parmi les espèces protégées considérées comme rares en Europe. L'importance des populations recensées dans le massif des Ecrins confère au Parc une responsabilité particulière dans la conservation de l'espèce. Des comptages sont organisés régulièrement depuis 1985 ainsi qu'un suivi fin de la reproduction, des causes de perturbation et de la mortalité.
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kilomètre
169,19
latitude
44.9768
altitude
1735
m
longitude
6.45985
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Aigle royal
Point d'intérêt naturel
Près du versant, aux heures chaudes de la journée, un grand oiseau tournoie, exploitant le vent pour s’élever. Bientôt, cette silhouette brune se dissout dans le bleu du ciel, happée par l’altitude. L’aigle parcourt ainsi son immense territoire, dont les détails ne peuvent échapper à sa vue légendaire. Il passe aussi de longues heures perché, à entretenir son plumage ou à scruter les environs à la recherche de sa prochaine victime. Bien qu’il soit très farouche, il est relativement aisé de pouvoir observer un aigle royal ou sa "moitié" puisque les adultes vivent généralement en couple. Sa grande taille, sa coloration sombre, ses ailes rectangulaires et ses fréquents déplacements en plein ciel font de lui un élément presque familier pour qui sait "observer" la montagne.
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kilomètre
169,38
latitude
44.9775
altitude
1706
m
longitude
6.46203
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Les chamois
Point d'intérêt naturel
Rupicapra rupicapra, la chèvre des rochers n'est pas à l'origine exclusivement inféodée à la haute montagne. L'espèce affectionne tout particulièrement les escarpements rocheux et les fortes pentes plus que l'altitude. Toutefois, la forte pression humaine exercée sur le chamois l'a conduit à se retirer toujours plus haut. Convoité pour sa chasse sportive, il a trouvé refuge ici dans le Parc national des Ecrins.
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kilomètre
170,09
latitude
44.9818
altitude
1673
m
longitude
6.46537
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Le cincle plongeur
Point d'intérêt naturel
Au promeneur attentif, le torrent de montagne livre ses secrets. Le maître des lieux est un petit oiseau brun, roux et gris, à la queue courte et au plastron d'un blanc pur, séparé de l'abdomen foncé par une bande couleur châtain. On l'aperçoit souvent en vol, rasant la surfaces des eaux pour saisir les insectes. Le cingle plongeur doit son nom à ses habitudes alimentaires; pour trouver des larves aquatiques, il plonge tête la première et vient s'agripper au fond pour marcher à contre courant.
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kilomètre
170,53
latitude
44.9813
altitude
1739
m
longitude
6.47116
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Blaireau européen
Point d'intérêt naturel
La rencontre avec le blaireau a souvent lieu la nuit au bord d'un chemin, d'un talus ou d'une route. Son allure tranquille et sa démarche ronde de plantigrade font penser à un petit ours ; à moins qu’il ne laisse voir les bandes noires et blanches de sa tête avant de fuir. Vers de terre, reptiles, grenouilles, fruits, plantes… sont à son menu. Les familles de blaireaux vivent dans des terriers parfois très étendus et très anciens, aux nombreuses chambres et galeries. Tolérants, ils les partagent quelquefois avec les lapins ou les renards. Le « tesson » fait partie de ces voisins discrets qui nous côtoient sans laisser deviner leur présence hormis leurs empreintes composées de 5 doigts presque alignés et laissant apparaître les traces de longues griffes.
Informations complémentaires
kilomètre
170,82
latitude
44.9839
altitude
1563
m
longitude
6.47201
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L'amoureux des vieilles pierres
Point d'intérêt naturel
Le moineau soulcie est un sédentaire. Généralement, il s’installe dans les zones agricoles riches en pierres, terrasses de culture, ruines, clapiers, vieux bâtiments… toujours bien exposées. Ce moineau est un méridional que l’on trouve jusqu’à plus de 2 000 m d’altitude, pourvu que le paysage soit dégagé et riche en éléments minéraux. Il niche dans un trou de rocher, dans un mur, parfois sous le toit d’une habitation. Il peut alors se mélanger au moineau domestique. C’est un oiseau sociable qui vit en petites colonies éparses.
Informations complémentaires
kilomètre
171,70
latitude
44.9875
altitude
1517
m
longitude
6.48149
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Murin à moustaches
Point d'intérêt naturel
Le murin à moustaches est une chauve-souris à museau sombre. Il est assez commun dans certaines régions de montagne, où il peut être l’une des espèces les plus fréquentes après ses cousines les pipistrelles. Il affectionne les arbres, depuis les berges des rivières jusqu’aux forêts d’altitude, mais on le rencontre aussi dans les jardins, les villages, comme au hameau du Casset. Ce petit mammifère se nourrit d'insectes volants participant ainsi à leur régulation. Comme tous les mammifères, la femelle nourrit son unique petit en l'allaitant.
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kilomètre
171,73
latitude
44.9873
altitude
1515
m
longitude
6.48183
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Moineau soulcie
Point d'intérêt naturel
Le moineau soulcie se trouve dans le site en limite nord-ouest et altitudinale de son aire de répartition et niche régulièrement dans la zone. Cette espèce en régression au niveau national a été inscrite sur la liste rouge en Rhône-Alpes et fait l'objet d'études en PACA. Les moineaux domestiques sont parfois ignorés des hommes car trop proches d'eux. Et pourtant ! Celui-là est plus grand, et si son plumage l’apparente à une femelle de moineau domestique, ses cris le distinguent à coup sûr : un « tilip» ou un «thui» quand ce n’est pas un «tchei» typique du pinson du Nord !
Informations complémentaires
kilomètre
171,73
latitude
44.9873
altitude
1515
m
longitude
6.48195
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Portes et cours
Monument & architecture
Au hasard des rues du Casset, certaines portes d’habitation attirent le regard, réunissant la plupart des éléments décoratifs des façades. Elles sont en mélèze, moulurées ou sculptées de motifs géométriques ou floraux et sont surmontées d’un tympan souvent orné d’une grille. Derrière la porte se cache la cour, vestibule commun aux hommes et aux bêtes. La façon d’habiter et d’organiser la maison prévoyait autrefois cette entrée unique, espace de circulation donnant accès à l’étable et aux pièces d’habitation. Entre extérieur et intérieur, la cour a une fonction de passage, d’isolation, mais aussi de rangement.
Informations complémentaires
kilomètre
171,78
latitude
44.9877
altitude
1520
m
longitude
6.48233
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Le Casset
Lieu historique
Situé à l'entrée de la vallée, le Casset est un village carapace qui est entouré de paysages de cultures. Son nom provient du verbe “cassare” (casser, briser, en bas-latin), et désigne un lieu couvert d’éboulis. Or ils sont nombreux, dans cette haute vallée jadis creusée par un énorme glacier. Le hameau, sur la rive gauche de la Guisane, est à l’abri des avalanches, sous le regard de quelques sommets et glaciers prestigieux qui “bougent” à une autre échelle de temps que la nôtre.
Informations complémentaires
kilomètre
171,81
latitude
44.9873
altitude
1516
m
longitude
6.48293
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Cadrans solaires
Monument & architecture
En vous promenant dans le hameau du Lauzet, vous aller découvrir des cadrans solaires récents, réalisés à la mode d’autrefois. Bien visibles depuis les principales ruelles, ils égayent les façades bien restaurées des maisons d’antan.
Informations complémentaires
kilomètre
171,82
latitude
44.9869
altitude
1512
m
longitude
6.48265
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Eglise Saint-Claude au Casset
Monument & architecture
Avec son clocher démesurément élevé, l’église du Casset ne peut passer inaperçue. Son dôme à l’impériale à quatre pans est construit sur le modèle de la collégiale de Briançon. L’église, inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques, est placée sous la protection principale de Saint-Claude. Dans son aspect actuel, elle date du XVIIIe siècle. L'édifice précédent était antérieur au début du 16e siècle. A l’intérieur, l’œil est immédiatement attiré par les ogives du chœur, créant une ambiance intime, d’autant plus forte que le clocher disproportionné ne présuppose pas un intérieur de taille aussi modeste Le chœur est reconstruit en 1716-1717, probablement après l’incendie de la chapelle précédente. Les traces de cette période figurent sur la clé de voûte. La clôture du chœur en fer forgé porte elle aussi les inscriptions « HM 1717 », une date que l’on retrouve sur la grille en fer forgé de l’imposte de la fenêtre axiale de l’abside et sur les fonts baptismaux.
Informations complémentaires
kilomètre
171,83
latitude
44.9866
altitude
1510
m
longitude
6.48262
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La station de Serre Chevalier
Lieu historique
En bordure du Parc national des Écrins, la station de ski de Serre Chevalier s'étale sur plusieurs communes en rive droite de la Guisane, de Monêtier-les-Bains à Briançon. Créée en 1941 avec le téléphérique de Chantemerle, elle possède le plus grand domaine skiable des Alpes du Sud avec 61 remontées mécaniques et des pistes de tous les niveaux de 1 200 m à 2 830 m d'altitude au Pic de l'Yret (Le Monêtier-les-Bains). Le logo de la station est un aigle faisant référence au baron Borel du Bez, représentant du Briançonnais en 1792 à l'Assemblée constituante qui gouverna la France entre 1792 et 1795 pendant la Révolution Française. Le Bez est un hameau de Villeneuve rattaché à la station de Chantemerle dans les années 1970.
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kilomètre
174,57
latitude
44.9717
altitude
1464
m
longitude
6.50795
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Chapelle du Charvet
Lieu historique
A proximité de l’arrivée de l’ancien téléski du Charvet, datant de 1948 (encore en place mais à l’arrêt depuis la fin de la saison 2003/2004), se trouve la chapelle Charvet qui fut édifiée en 1755. Facilement accessible été comme hiver depuis Le Monêtier, elle offre aux randonneurs un merveilleux panorama sur le sud de la vallée de la Guisane.Il est assez inhabituel dans la région de dédier une chapelle à Saint-Antoine de Padoue et non pas à Saint-Antoine-Ermite. Y a-t-il eu un glissement dans le temps de son patronage ? La confusion des noms entraîna en même temps l'amalgame des vertus qui étaient à l'origine attribuées à chacun d'eux.
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kilomètre
175,81
latitude
44.9674
altitude
1631
m
longitude
6.4979
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Les anciennes prairies de fauche
Point d'intérêt naturel
On peut distinguer dans la zone traversée et en contrebas, vers la cabane pastorale de l’Eychauda, des tas de pierre, les clapiers, résultant de l’épierrage des prairies de fauche. Pour nourrir le bétail pendant tout l’hiver, il fallait engranger beaucoup de foin ! Avec la modification des pratiques pastorales, elles ne sont plus utilisées en tant que telles mais pâturées. Seule une infime partie du vallon, la plus plate, est encore fauchée, de façon mécanique.
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kilomètre
184,09
latitude
44.9147
altitude
1875
m
longitude
6.50064
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Au front des nappes
Point d'intérêt naturel
Les deux versants du vallon de Chambran sont bien différents : en rive droite, le minéral est très présent. Il s’agit de granites et gneiss appartenant au socle cristallin du massif des Ecrins. En rive gauche, des alpages sur grès et calcaires. Ces derniers font partie de nappes de charriage : ce sont d’anciens sédiments déposés plus à l’est, dans l’océan alpin, puis charriés jusque là par les compressions lors de la formation des Alpes.
Informations complémentaires
kilomètre
185,03
latitude
44.9104
altitude
1760
m
longitude
6.4954
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Evolution du pastoralisme
Point d'intérêt naturel
Dans le vallon, des ruines et de nombreux clapiers résultant de l’épierrage des prairies de fauche témoignent dune époque révolue. La plupart de ces anciennes prairies sont maintenant broutées par les moutons. Le pastoralisme a en effet évolué : plus de petits troupeaux locaux et donc plus de foin à engranger, le vallon est maintenant occupé par un grand troupeau venu des Alpes-de-Haute-Provence.
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kilomètre
185,19
latitude
44.9091
altitude
1792
m
longitude
6.49378
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Le parc à moutons
Point d'intérêt naturel
Le vallon de Chambran ainsi que tout son bassin versant constitue un très grand alpage. Les brebis de plusieurs propriétaires sont rassemblées ici pour l’estive. Un grand nombre vient des Alpes-de-Haute-Provence. Le paysage (passage des moutons, anciennes prairies de fauche), la végétation, les constructions (ancienne laiterie, cabanes pastorales), tout est marqué par des siècles de pastoralisme.
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kilomètre
185,25
latitude
44.9064
altitude
1732
m
longitude
6.49531
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Hameau de Chambran
Lieu historique
A 1700 mètres d’altitude, ce hameau était habité en été, lors de l’estive. L’ancienne laiterie a repris des couleurs et est devenue une buvette. Sa jolie petite chapelle dédiée à Saint Jean est très dépouillée et simple.
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kilomètre
185,79
latitude
44.9021
altitude
1718
m
longitude
6.49323
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Chalets de Chambran
Monument & architecture
Vestiges d’une vie aujourd’hui révolue, les chalets de Chambran étaient autrefois un hameau d’altitude occupé pendant la période d’estivage des troupeaux. C’est aujourd’hui une halte bienfaitrice sur le GR54 et le départ des randonnées pour le lac de l’Eychauda.
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kilomètre
186,05
latitude
44.8997
altitude
1716
m
longitude
6.49273
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Chocards et craves
Point d'intérêt naturel
Un vol d’oiseaux noirs tournoie avant de s’abattre sur l’alpage. Les chocards viennent chercher pitance, de préférence de petits invertébrés ! Grands voltigeurs, oiseaux sociaux, ils se caractérisent par leur bec jaune et leurs pattes rouges. Se mêlent parfois à eux quelques craves, plus farouches et dont le bec et les pattes sont rouges. Ces deux espèces nichent dans les falaises.
Informations complémentaires
kilomètre
186,90
latitude
44.8952
altitude
1922
m
longitude
6.49755
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La chapelle du Sarret
Lieu historique
Avant 1930, la route principale passe juste devant la chapelle du Sarret. Les enterrements se font au Poët jusqu'à ce que, dans les années quarante, le cimetière soit déplacé pour laisser passer la nouvelle voie d'accès à Pelvoux.
Informations complémentaires
kilomètre
191,34
latitude
44.8591
altitude
1262
m
longitude
6.4919
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Les pénitents blancs
Lieu historique
Au XIXe siècle, les pénitents blancs participent à la vie religieuse des hameaux du Poët et du Sarret. Rassemblant tous les hommes des villages, ils tiennent un rôle spécifique lors des enterrements. Ils chantent le «misère» devant la maison du mort et accompagnent les processions en habit et capuchon, avec bannière, cloche, bâtons et lanternes. Une confrérie macabre dont le symbole de ralliement est la tête de mort...
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kilomètre
191,47
latitude
44.8581
altitude
1258
m
longitude
6.49231
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La chapelle du Poët
Lieu historique
Saint-Pancrace, patron de la chapelle du Poët, était autrefois peint sur la façade, en habit de guerrier des croisades. Pour sa fête, le 12 mai, «il y avait une messe le matin et on faisait le riz au lait» pour partager avec les habitants des autres communes qui font le déplacement. Presque deux mois auparavant, on a déjà fêté la Saint-Joseph en assistant à la messe au Sarret avec les familles des hameaux voisins invités à manger la daube et le traditionnel riz au lait.
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kilomètre
191,74
latitude
44.8556
altitude
1236
m
longitude
6.4928
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Le four à pain
Monument & architecture
Il existe déjà sur le cadastre napoléonien. Sa rénovation par la commune s'est faite il y a moins de 10 ans avec les pierres d'origines et de la brique réfractaire pour la voûte. Chaque hameau avait son four banal. Économie de bois et lien social expliquent aujourd'hui l'importance d'une cuisson commune du pain. C'est presque un mois entier, jour et nuit, entre novembre et décembre, qui était consacré à la cuisson du pain. Un rituel qui se traduit à présent par des cuissons estivales lors de la fête patronale ou d'autres manifestations locales.
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kilomètre
191,78
latitude
44.8551
altitude
1230
m
longitude
6.49292
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Le cincle plongeur
Point d'intérêt naturel
Perché sur un bloc au milieu de la rivière, un oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche, se balance de haut en bas avec la queue dressée. Puis il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Cet oiseau chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger.
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kilomètre
193,79
latitude
44.8398
altitude
1160
m
longitude
6.48556
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