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GR®54 - Tour de l'Oisans et des Ecrins depuis L'Argentière-la-Bessée

  • Thématique Balade
  • Mis à jour le 25/07/2022
  • Identifiant 27402
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Commerces
Location
Autre
Autre
Echelle  
durée / niveau
Rando pédestre
360h06 - Difficile
distance
220,4 km
type parcours
altitude
2758 m 13568 m 718 m -13569 m
Voir le profil altimétrique »
Lieu de départ
L'argentiere-la-bessee
accessibilite
prestations payantes
Non
type(s) de sol
Mots clés
sportifs

Photos & vidéos (3)

description

Arriver en train pour une aventure de quinze jours de randonnée sportive à travers le Parc des Écrins au pied des plus grands sommets des Alpes du Sud.Au départ de L’Argentière-les-Ecrins, le Tour des Ecrins et de l’Oisans commence en douceur le long du torrent du Fournel jusqu’au col de La Pousterle, puis redescend vers Vallouise. La deuxième étape permet de se confronter, déjà, au col le plus haut du tour, le col de l'Aup Martin (2761 m), pour resdescendre vers le Champsaur. Pas moins de trois cols taillés dans le schiste sont à négocier avec prudence pour atteindre le lac de Vallonpierre et le Valgaudemar du Pré de la Chaumette. Le long de la Séveraisse, le sentier rejoint La Chapelle en Valgaudemar et reprend de la hauteur à Villar Loubière jusqu’au refuge des Souffles et l’impressionnant col de la Vaurze. Tout aussi impressionnante est la descente sur le Valjouffrey sauvage. Le col de Côte Belle, bien vert, contraste avec les paysages de schiste rencontrés précédemment. Valsenestre, dans le vallon du Béranger, est une halte salvatrice avant de repartir pour les derniers loopings. Place au vertical col de la Muzelle, point culminant de ce grand tour. Après le lac de la Muzelle, celui du Lauvitel, le plus grand lac de l’Oisans dont l'accès se fait par le col du vallon.Une douce et longue descente le long du Vénéon permet de rejoindre Le Bourg d’Oisans. Le GR continue son grand tour par des mains courantes pour atteindre des petits hameaux accrochés à flanc de montagne. Il redescend sur le torrent de Sarenne pour remonter jusqu’au col, point de vue sur les Monts de Lans. Vient alors une descente sur Clavans et la vallée du Ferrand suivie d'une belle montée jusqu’à Besse à la frontière du vaste plateau d’Emparis. Au-dessus, le col de Souchet offre une vue cinq étoiles sur la Meije. Après quelque 1000 mètres de dénivelé négatif, La Grave ouvre ses portes. Il faut alors continuer le long de La Romanche jusqu’à ses sources sur l’alpage de Villar d’Arène. Arrivé au col d’Arsine, le spectacle est saisissant. L’univers de haute montagne invite à rendre visite au lac glaciaire d’Arsine avant d’entamer une longue descente le long du torrent du Petit Tabuc jusqu’à la vallée de la Guisane et Monêtier-les-Bains. Objectif La Vallouise par le col de l’Eychauda et les paisibles chalets de Chambran. La dernière étape se veut douce pour atterrir, après le col de La Pousterle laissé deux semaines plus tôt, à L’Argentière-les-Ecrins. La boucle est bouclée !

Départ

Gare de l'Argentière-les-Ecrins

Arrivée

Gare de l'Argentière-les-Ecrins

Ambiance

Le Tour de l'Oisans et des Ecrins fait partie de la trilogie des sentiers de grandes randonnées des Alpes françaises (avec le Mont Blanc et la Vanoise). Mais c’est sans doute le plus sauvage de tous, et le plus difficile :190 kilomètres à parcourir, 14 cols et plus de 12 000 mètres de dénivelé. Un périple à travers des hameaux d’alpages, de profondes vallées et des cols alpestres élevés, sous les yeux d’une faune emblématique.

Accès routier

L’Argentière-les-Ecrins se trouve sur la N94 entre Briançon et Embrun. Accès par l'A51 depuis Marseille et le Sud. Accès par l'A48 puis le tunnel du Fréjus et Briançon depuis le Nord.

Parking conseillé

A la gare de L'Argentière-les-Ecrins (parking gratuit)

Transport en commun

Train : Gare SNCF de L’Argentière www.ter-sncf.com/paca Accessible depuis Paris, Marseille et Grenoble Des lignes régulières desservent le Pays des Ecrins et Briançon depuis Nice, Marseille ou Gap: - SCAL : http://www.scal-amv-voyages.com - Tel : + 33 (0)4 92 51 06 05  - LER: http://www.info-ler.fr - 05voyageurs: https://www.05voyageurs.com/ - Transisère: http://www.transisere.fr/

Recommandations

La meilleur période pour réaliser ce tour s’étend de la fin juin à la mi-septembre.Se renseigner sur les conditions météo et d’enneigement des cols en début d’été. Certains passages, à la limite de la haute montagne, évoluent en terrain délicat. Il est possible de bivouaquer le long du GR (voir réglementation du coeur du Parc national) ou de dormir dans des campings, hôtels, gîtes ou refuges. Des étapes nécessitent d'être autonome en nourriture.

infos parcours (151)

1

Le compresseur mobile

Dans les mines, l’air comprimé permet de chasser la poussière et de créer de l’énergie pour les perforatrices. Le compresseur mobile contient, dans un réservoir résistant, de l’air comprimé qui est amené à une forte pression via une pompe (le compresseur). Une conduite permet ensuite de distribuer l’air comprimé aux machines de la mine.
Informations complémentaires


kilomètre 0,18
latitude 44.7887
altitude 972 m
longitude 6.55641
2

La turbine Francis

L’américain James Francis a mis au point la turbine Francis entre 1849 et 1855. Il s’agit d’une turbine “à réaction” adaptée à des moyennes chutes (entre 15 et 500 m de chutes). L’eau entre dans la turbine puis circule entre les aubes directrices et les aubes de la roue, qui sont fixes, alors que la roue intérieure est mobile. La pression à l'entrée de la roue est supérieure à la pression de sortie de la roue. 
Informations complémentaires


kilomètre 0,19
latitude 44.7886
altitude 973 m
longitude 6.55626
3

Les hameaux de l’Argentière

Avant qu’elle ne soit rattachée à la commune de La-Bessée pendant la période révolutionnaire, l’Argentière se situait sur ce versant bien exposé, avec tous ces hameaux, de l’église à l’Eychaillon. Ce n’est que dans la deuxième moitié du XIXème siècle, quand la Durance fut endiguée et que les industries s’installèrent, que le bourg moderne de l'Argentière se développa dans la plaine entre les 2 anciennes localités. Aussi, le sentier permet de découvrir les anciens hameaux avec de très belles maisons.
Informations complémentaires


kilomètre 1,07
latitude 44.7866
altitude 1065 m
longitude 6.54811
4

L’apollon

Ce grand papillon blanc orné de taches noires et de points rouges est commun dans les zones chaudes où poussent orpins et joubarbes, plantes hôtes de ses chenilles. Commun, il le reste dans les Alpes mais il s’est beaucoup raréfié ailleurs. Il est d’ailleurs protégé. On constate sa remontée en altitude, en lien avec le réchauffement climatique car ses œufs posés sur les plantes en été ont besoin d’un certain nombre de jours de gel en hiver pour éclore.
Informations complémentaires


kilomètre 2,18
latitude 44.7873
altitude 1249 m
longitude 6.53988
5

Les mines d’argent

Le sentier passe à proximité des mines d’argent qui ont donné son nom à la commune de l’Argentière. Leur exploitation a débuté à l’époque médiévale puis s’est éteinte avant de reprendre au XIXème siècle. Elles ont définitivement fermé en 1908. Depuis 1992, le site fait l’objet de fouilles archéologiques avec d’importants travaux de dégagement de matériaux charriés par les crues du Fournel. Leur visite avec un guide (sur réservation) laisse admiratif : que d’ingéniosité et de travail pour extraire la galène argentifère !
Informations complémentaires


kilomètre 2,81
latitude 44.7878
altitude 1276 m
longitude 6.53264
6

La chevêchette d'Europe

C’est au printemps qu’on peut entendre ce petit rapace nocturne ; ou en automne, période à laquelle il peut lancer de drôles de cris. D'activité diurne et crépusculaire, la chouette chevêchette est une prédatrice de passereaux et de petits rongeurs forestiers.  Mais lorsqu'ils la repèrent, les passereaux n'hésitent à venir la houspiller en grand nombre afin de rendre vaine toute tentative d'attaque surprise. Elle est inféodée aux forêts de montagne où elle recherche les arbres à cavité de pic pour établir son nid.
Informations complémentaires


kilomètre 6,92
latitude 44.8025
altitude 1772 m
longitude 6.51731
7

Les Prés, hameau de Puy Saint Vincent

Le hameau des Prés est l’un des principaux de Puy-Saint-Vincent. Il est situé, comme le Puy ou les Alberts, sur un replat qui correspond à un épaulement glaciaire de l'ancien glacier de la Gyronde. Son nom, comme ceux de Prey d'Aval, Prey du milieu et Prey d'Amont rappelle qu'avant la construction de la station, prairies et cultures se partageaient l'espace.
Informations complémentaires


kilomètre 10,09
latitude 44.8248
altitude 1409 m
longitude 6.50098
8

Le sentier du Facteur

Autrefois, le facteur empruntait ce même chemin quotidiennement : il partait de Vallouise, déposait les courriers à Puy-Saint-Vincent et redescendait à Vallouise en faisant une halte aux hameaux de Parcher. L’hiver, quand les chutes de neige étaient trop importantes, ce sont les Traversouires (les habitants de Puy-Saint-Vincent) qui chaussaient des raquettes et se munissaient de pelles pour tracer le chemin du facteur jusqu’à Vallouise. 
Informations complémentaires


kilomètre 10,86
latitude 44.8286
altitude 1356 m
longitude 6.49622
9

Le Semi-Apollon

Ce papillon aux ailes hyalines, blanc translucide, marquées de deux taches noires vole dans les clairières ou en lisière de bois, là où pousse la plante hôte de ses chenilles, la corydale. Semblant abondante localement, c’est pourtant une espèce en forte régression et protégée.
Informations complémentaires


kilomètre 10,89
latitude 44.8288
altitude 1353 m
longitude 6.49622
10

La bergeronnette des ruisseaux

Des quelques oiseaux nichant en bordure des torrents, on pourra reconnaître la bergeronnette des ruisseaux, passereau gracile au vol onduleux dont le dos est gris cendré et le ventre jaune. Posée, elle hoche constamment sa très longue queue. Elle se nourrit d’insectes et de larves aquatiques et de petits mollusques,qu’elle déniche au bord de l’eau. En montagne, elle effectue une migratrice partielle, déménageant vers l'aval à l'échelle régionale.
Informations complémentaires


kilomètre 14,14
latitude 44.839
altitude 1196 m
longitude 6.46861
11

Le morio

Un grand papillon sombre bordé de blanc crème et d’une bande de petites gouttes bleues, posé sur le chemin, s’envole à la venue du promeneur. Il s’agit du Morio, ou manteau royal (mais sa robe n’est pas bordée de fourrure d’hermine !). Il vit près des saules et des bouleaux. Il se délecte de la sève issue des plaies de ces arbres. C’est un des rares papillons à hiberner à l’état adulte.
Informations complémentaires


kilomètre 14,50
latitude 44.8381
altitude 1224 m
longitude 6.46443
12

L'aulne blanc

L’aulne blanc est bien présent en bordure des rivières dans les vallées de montagne. L'’écorce de son tronc est lisse et grise. Ses feuilles sont vert foncé au dessus, blanchâtres en dessous, doublement dentées et pointues au bout. Les fleurs femelles donnent des sortes de petites « pommes de pin » nommés les strobiles. Son bois fraîchement coupé se teinte d’orange vif.
Informations complémentaires


kilomètre 14,67
latitude 44.8389
altitude 1210 m
longitude 6.46278
13

L’épilobe à feuilles étroites

L’épilobe à feuilles étroites est une grande plante dressée aux feuilles allongées. Ses nombreuses fleurs rose pourpre sont disposées en épis lâches au sommet de la tige. Elle forme de grands massifs, ce qui est du plus bel effet lors de sa floraison. C’est une plante pionnière et elle affectionne les talus de piste et les sols qui ont été remués. À la fin de l’été, ses très nombreuses graines dotées d’un plumet s’envolent en masse dans la lumière déjà rasante…
Informations complémentaires


kilomètre 14,74
latitude 44.8388
altitude 1222 m
longitude 6.46174
14

Le grand mars changeant

La vallée de l'Onde accueille des espèces peu communes, comme, en bordure de la rivière, le grand mars changeant. Le mâle de ce grand papillon a de magnifiques reflets allant du bleu au violet noir selon l'inclinaison de ses ailes, ce qui résulte de la diffraction de la lumière sur leurs écailles ; reflets changeants d'où son nom. Ses chenilles consomment des feuilles de saules, d'où sa proximité de l'eau. Tout s'explique (ou presque).
Informations complémentaires


kilomètre 14,76
latitude 44.8391
altitude 1216 m
longitude 6.46168
15

Truite

Le polymorphisme de la truite fario a longtemps brouillé sa systématique : les anciens avaient recensé une cinquantaine « d'espèces » différentes. Mais la génétique a eu le dernier mot, il n'y aurait qu'une seule espèce avec trois formes écologiques : la truite de rivière (Salmo trutta fario) qui reste dans les cours d’eau ; la truite de mer (Salmo trutta trutta) qui met en place des mécanismes d’adaptation à l’eau salée et un comportement de banc ; la truite de lac (Salmo trutta lacustres).
Informations complémentaires


kilomètre 15,03
latitude 44.8394
altitude 1223 m
longitude 6.45827
16

L'Onde

L'Onde est issue d’un bassin versant d'environ 50 km². Comparées aux crues du Gyr, ses crues sont surtout liquides, les matériaux mobilisables étant plus rares. La vallée de l’Onde n’est accessible en voiture qu'à la belle saison. En hiver, la route est fermée au hameau du Villard, la vallée étant soumise à de forts risques d’avalanches.
Informations complémentaires


kilomètre 17,23
latitude 44.8348
altitude 1396 m
longitude 6.4329
17

Bouleau verruqueux

Au bord de l'Onde, dès qu'on a passé la passerelle, le sentier de galets se faufile entre les bouleaux. Cet arbre est reconnaissable entre tous avec sa fine écorce blanche. En raison des goudrons qu'elle contient, l'écorce du bouleau reste intacte même quand le bois est pourri depuis longtemps. Elle a été utilisée comme parchemin et comme tanin dans les régions boréales. Chez nous, le bouleau était surtout utilisé pour confectionner des balais avec les jeunes rameaux.
Informations complémentaires


kilomètre 21,14
latitude 44.8251
altitude 1691 m
longitude 6.39697
18

Zygène transalpine

Elle fait partie de la trentaine d’espèces de zygènes de France, ces petits papillons de nuit qui volent le jour et, dont les ailes allongées sont tachées de rouge sur un fond noir parfois bleuté. Ces couleurs vives annoncent leur toxicité aux éventuels prédateurs. Capable de soutirer de leurs plantes hôtes des composés chimiques proches du cyanure, les zygènes sécrètent ce poison par la bouche et les articulations dès qu’elles se sentent en danger.
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kilomètre 21,93
latitude 44.8181
altitude 1809 m
longitude 6.39581
19

Séneçon doronic

Au mois de juin, il ne passe pas inaperçu avec ses grandes fleurs jaunes telles des soleils au bord du chemin. Ses feuilles charnues, grisâtres, semblent avoir poussé au travers d'une toile d'araignée. Fin juillet, le séneçon doronic est méconnaissable : ses feuilles sont devenues vertes, débarrassées de leur peluche grise. Quant à ses fleurs, fanées, elles ont cédé la place à desakènes (« graines ») munis d'une aigrette blanche qui permet leur dissémination par le vent. Les anciens les comparaient à la chevelure d'un vieillard (senex en latin), ce qui a donné son nom de séneçon.
Informations complémentaires


kilomètre 22,34
latitude 44.815
altitude 1801 m
longitude 6.39157
20

Euphorbe faux cyprès

On l'appelle aussi « herbe à lait » à cause du liquide blanc et collant qui s'échappe de ses blessures, un latex toxique et irritant. On la reconnaît à ses feuilles étroites et molles et à ses fleurs originales, aux couleurs changeantes, regroupées en inflorescence. En y regardant de plus près, on distingue, au cœur d'une sorte de « coupe » composée de deux bractées, une fleur femelle réduite à une boule (l'ovaire) portée par un long pied, ainsi que des fleurs mâles chacune réduite à une étamine et quatre glandes à nectar en forme de croissant.
Informations complémentaires


kilomètre 23,01
latitude 44.8114
altitude 1837 m
longitude 6.38591
21

Criquet « Popeye »

Dans l’alpage, au mois d'août, des dizaines de criquets sautent puis se fondent dans l'herbe à chacun de nos pas. Parmi eux, le plus original est sans doute le gomphocère des alpages surnommé « criquet de Sibérie » car il a une grande résistance au froid. Le mâle porte aussi le surnom de « criquet Popeye » car ses tibias antérieurs sont dilatés comme des ampoules. Sans ce détail anatomique et sans le long et uniforme « crè-crè-crè-crè » terminé par quelques « crè » isolés qu'il répète pour attirer une femelle, il pourrait passer inaperçu avec sa couleur oscillant entre le vert et le brun.
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kilomètre 23,31
latitude 44.8101
altitude 1850 m
longitude 6.38378
22

Aulne vert

L'arbuste buissonnant forme d'inextricables fourrés, refuges pour les oiseaux et les chamois qui viennent y chercher fraîcheur et tranquillité. C'est un pionnier qui n'a pas peur de s'implanter dans les terrains raides et pauvres. Ses puissantes racines lui permettent de s'accrocher là où tout glisse. Sa souplesse lui permet de courber sous le poids de la neige, permettant aux avalanches de glisser sur lui. Ses chatons mâles pendent à maturité, exposant le jaune pâle de leurs fleurs. Les chatons femelles, donneront des fruits caractéristiques, sortes de petites pommes de pin d'abord vertes puis brunes, persistant toute l'année.
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kilomètre 23,38
latitude 44.8096
altitude 1850 m
longitude 6.38156
23

Rougequeue noir

Monsieur Rougequeue noir arbore une calotte grise et une tache blanche sur les ailes, une queue et un croupion roux. Oiseau commun vif et actif, il aime les ambiances rocheuses et chasse sans cesse les insectes en vol ou au sol. Il lance de brefs cris d'alarme en ployant ses pattes, perché sur un rocher ou un mur de pierres. Son chant bavard ponctué de « froissements de papier » est caractéristique. Migrateur partiel, il s'observe en altitude pendant l'été mais descend dans les basses vallées pour passer l'hiver.
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kilomètre 24,02
latitude 44.8061
altitude 1957 m
longitude 6.37791
24

L'activité pastorale dans le vallon de la Selle

Entre le col de l'Aup Martin et Entre les Aygues, le vallon de la Selle forme l'alpage communal de Vallouise. Pendant l'été, cet alpage est pâturé par un troupeaux de brebis, un troupeau de vaches, quelques chevaux et les ânes qui accompagnent la bergère. Le rôle de cette dernière ne consiste pas seulement à garder et guider les brebis sur l'alpage à l'aide des chiens. Elle les soigne aussi, notamment pour prévenir le piétin, une affection bactérienne des sabots qui pourrait se transmettre à la faune sauvage.
Informations complémentaires


kilomètre 24,06
latitude 44.8058
altitude 1934 m
longitude 6.37564
25

Chamois

L'été, c'est aux heures les plus fraîches de la journée que l'on peut observer les chamois, occupés à brouter. Quand le soleil chauffe le vallon, ils préfèrent se coucher à l'ombre des aulnes verts, à moins qu'ils restent sur les névés. Leur ouïe et leur odorat particulièrement développés rendent leur approche difficile. Mieux vaut avoir des jumelles pour les observer ! Crochets des cornes très recourbés : c'est un mâle, un bouc. Crochets ouverts : c'est une femelle, une chèvre. Les cornes ne dépassent pas les oreilles : c'est un éterlou ou une éterle, jeune dans sa deuxième année. Cornes qui pointent à peine : c'est un chevreau.
Informations complémentaires


kilomètre 24,15
latitude 44.8082
altitude 2021 m
longitude 6.37386
26

Rhubarbe des moines

Autour de la cabane pastorale, la rhubarbe des moines forme un océan vert vif. Cette espèce partage avec le chénopode Bon-Henri et l'ortie dioïque un goût immodéré pour les fumures abondantes. Elle s'installe donc en vastes tapis touffus sur les reposoirs des troupeaux et autour des cabanes pastorales où elle élimine la plupart des autres végétaux par sa vigueur germinative et l'ombre humide de ses larges feuilles. Sur sa tige, les hampes florales aux allures de cierges sont composées d'innombrables fleurs verdâtres qui deviendront, à maturité, des fruits bruns, ailés et trigones. C'est une rhubarbe sauvage dont on peut cuisiner les pétioles des feuilles, charnus, juteux et acidulés.
Informations complémentaires


kilomètre 24,19
latitude 44.8049
altitude 1974 m
longitude 6.37578
27

La cabane pastorale et l'abri randonneur

La cabane pastorale de Jas Lacroix est le lieu de vie de la bergère pendant l'estive. C'est là qu'elle regroupe le troupeau pour compter ou soigner les bêtes. A droite de la cabane se trouve un abri pour les randonneurs du GR54. Il est entretenu par un bénévole de la vallée. Merci de le laisser dans l'état de propreté dans lequel vous souhaitez le trouver en entrant.
Informations complémentaires


kilomètre 24,19
latitude 44.8055
altitude 1945 m
longitude 6.37404
28

Le bouquetin, une espèce rescapée

Face à un danger, le bouquetin ne s'enfuit pas : il se réfugie dans une paroi rocheuse où il se croit à l'abri. Cette stratégie lui a permis pendant des millénaires d'échapper aux prédateurs  terrestres. Mais elle s'est révélée inefficace face à l'homme après l'invention de l'arbalète et du fusil. Résultat, le bouquetin a failli disparaître au XIXe siècle. L'espèce ne doit sa survie qu'à la protection mise en œuvre par l'Italie en créant une réserve royale dans ce qui allait devenir plus tard le Parc national du Grand Paradis.
Informations complémentaires


kilomètre 24,24
latitude 44.8067
altitude 1962 m
longitude 6.37384
29

Bouquetin des Alpes

En 1995, quelques bouquetins ont été introduits dans le Champsaur. Depuis, la population s'étoffe lentement et peuple progressivement les vallées du massif. Un petit groupe de bouquetins vient passer la belle saison dans les falaises du vallon de Chanteloube qui surplombe la cabane du Jas Lacroix, en rive gauche. Le plus souvent perchés dans des falaises, ils restent difficilement visibles mais depuis la butte au-dessus de la cabane, avec une longue vue, on peut avoir la chance de les observer dans les rochers.
Informations complémentaires


kilomètre 24,34
latitude 44.8071
altitude 2031 m
longitude 6.37248
30

Cingle plongeur

Trapu, queue courte, bec effilé, une plage blanche du menton à la poitrine, le reste du plumage entre roux et gris ardoise, voici le portrait de ce fantastique oiseau des torrents. Posté sur un gros galet en partie immergé, il se balance, queue dressée. Puis, le voilà qui plonge dans l'eau tumultueuse, tête la première. Il a la particularité de marcher au fond de l'eau, à contre-courant, en quête de nourriture : petits invertébrés aquatiques qu'il déloge en poussant les galets de son bec.
Informations complémentaires


kilomètre 24,60
latitude 44.8028
altitude 1961 m
longitude 6.37121
31

Petite astrance

Au sommet d'une tige divisée, fine et fragile, s'agite au moindre souffle quatre à cinq petites et délicates étoiles blanches. La petite astrance éclaire de ses ombelles les lieux ombragés qu'elle affectionne, sous les arbrisseaux de la lande. Ses feuilles en éventail, finement dentées tentent d'émerger de la végétation au bout de leur long pétiole.
Informations complémentaires


kilomètre 25,50
latitude 44.7985
altitude 2075 m
longitude 6.36753
32

Grenouilles rousses

Passé le verrou au-dessus de la cabane du Jas Lacroix, non loin du sentier qui conduit au col, un tout petit lac accueille des grenouilles rousses. C'est la grenouille la plus commune en montagne. Elle peut vivre jusqu'à 2800 m d'altitude, un record ! Elle porte un beau masque chocolat autour de ses yeux d'or.
Informations complémentaires


kilomètre 25,73
latitude 44.7966
altitude 2111 m
longitude 6.36556
33

Saxifrage des ruisseaux

Au bord de l'eau limpide du ruisseau, ses parterres d'étoiles jaunes attirent le regard. Les jeunes fleurs sont d'abord mâles et ne possèdent que dix étamines et un large disque luisant, rempli de nectar. Plus tard, une fois les étamines tombées, elles deviennent femelles et deux petits tétons apparaissent à la place du disque nectarifère, prêts à accueillir le pollen d'une voisine plus jeune. C'est cette plante qu'a choisi le petit apollon, un papillon rare et protégé, pour protéger ses œufs et nourrir ses chenilles.
Informations complémentaires


kilomètre 25,90
latitude 44.7951
altitude 2107 m
longitude 6.36534
34

Myrtille

Cet arbrisseau ne s'aventure guère au-dessus des derniers arbres où il compose la lande qui recouvre le sol en compagnie d'autres arbrisseaux. Ses feuilles finement dentées et vert tendre, son bois toujours vert et ses fruits noirs, juteux et sucrés, qui teintent de violet la langue permettent de ne pas le confondre avec ses cousins. Ces baies sont un véritable trésor de la montagne aux multiples usages culinaires et médicinaux.
Informations complémentaires


kilomètre 26,14
latitude 44.7932
altitude 2139 m
longitude 6.36401
35

Bovins

Le vallon de la Selle est l'alpage communal de Vallouise où les éleveurs mènent leurs bêtes en été. L'alpage se répartit en plusieurs quartiers où paissent ovins, bovins et équins. Chaque groupe se déplace en fonction de la pousse de l'herbe, ne se mélangeant pas ou peu.
Informations complémentaires


kilomètre 26,21
latitude 44.7934
altitude 2130 m
longitude 6.36633
36

Alchemille des Alpes

Luxuriance du feuillage, élégance de ses cinq à sept folioles, sobriété de l’inflorescence, voici le « pied de lion satiné », une petite plante commune au bord du sentier. Ce surnom, elle le doit à la face inférieure argentée de ses feuilles. Ses fleurs sont peu séduisantes pour les insectes. Elle n'a pas besoin d'eux comme pollinisateurs. Ses graines se forment spontanément, sans fécondation : c'est l'apogamie. Est-ce pourquoi cette plante est utilisée en infusion par les femmes des hautes terres dans tous les domaines de la gynécologie ?
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kilomètre 26,75
latitude 44.7889
altitude 2221 m
longitude 6.36238
37

Fourmis rousses

Un dôme de brindilles grouille de vie au bord du sentier : une fourmilière en pleine activité ! Elle abrite en moyenne 300 000 fourmis rousses. Cet insecte social est un bijou de perfection : de puissantes mandibules pour creuser, couper, transporter ; des antennes pour communiquer et s'orienter ; trois paires de pattes antidérapantes pour se déplacer ; des yeux à facettes pour voir le monde en kaléidoscope ; une armure de chitine pour se protéger et un réservoir d'acide formique pour attaquer. Petite expérience : placer la main à ras de la fourmilière, sans la toucher. Laisser réagir les fourmis et toucher la main du bout de la langue... acide formique !
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kilomètre 27,02
latitude 44.7874
altitude 2274 m
longitude 6.36295
38

Pointe de Verdonne

Au-dessus de la cabane de Jas Lacroix, s'ouvre sur la droite le vallon de Chanteloube, en forme de cirque. Le point culminant du cirque est la pointe de Verdonne qui culmine à 3328m. Parfois, on aperçoit un point brillant à son sommet. C'est un relais radio du Grand réseau Radio des Alpes (GRA), réseau de secours en montagne. Il permet de contacter par radio les bases d'écoute du PGHM ou des CRS de Briançon.
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kilomètre 27,04
latitude 44.798
altitude 2720 m
longitude 6.34938
39

Raiponce hémisphérique

Si Raiponce est une star des contes de Grimm puis des studios Walt-Disney, elle est avant tout une jolie fleur bleue ! En montant au col de l'Aup Martin, c'est la raiponce hémisphérique que l'on peut admirer, dans les prairies et les rocailles d’altitude. Petite boule de pétales et d'étamines ébouriffés, d'un bleu violet luisant, elle est perchée au sommet d'une courte tige et entourée de longues et fines feuilles.
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kilomètre 27,75
latitude 44.7855
altitude 2408 m
longitude 6.36041
40

Murs

Au-dessus du ravin de la Saume, les lacets serrés du sentier sont soutenus par des murs de pierre, vestiges du sentier muletier que l'armée s'employait autrefois à maintenir entre Vallouise et Champoléon, au cas où...Ce sentier était autrefois emprunté par les éleveurs de Champoléon qui amenaient leurs bêtes à la foire aux tardons de Vallouise, le 4 octobre.
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kilomètre 27,94
latitude 44.7845
altitude 2464 m
longitude 6.3595
41

Marmotte des Alpes

Au détour du sentier, elle fait sursauter le randonneur de son sifflement aigu ! Elle vit en famille, composée d'un couple d'adultes dominants et de subordonnées issues de portées successives. Toilettage, jeux ou bagarres assurent la cohésion du groupe et le respect de la hiérarchie. Chacun participe à la délimitation du territoire en déposant crotte ou urine aux frontières et en frottant les joues contre les rochers pour y laisser son odeur.
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kilomètre 28,47
latitude 44.7827
altitude 2462 m
longitude 6.36023
42

Céraiste à larges feuilles

Elle illumine les éboulis d'altitude que les névés tardent à libérer. Collée et blottie contre la roche, elle épate les randonneurs qui admirent son feuillage délicatement velouté et ses fleurs à la blancheur pure dans cet univers gris. Mais comment peut-elle montrer une floraison si exubérante dans un milieu si hostile ? Sous l'amas de pierres, elle développe un important réseau de racines qui lui permet de puiser ses ressources vitales dans le sol gorgé d'eau de fonte des neiges. Elle produit aussi des rejets souples et rampants qui trouvent toujours à de fixer dans l'éboulis.
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kilomètre 29,03
latitude 44.7775
altitude 2625 m
longitude 6.35871
43

Shistes en feuillets

Le col de l'Aup Martin est un étonnant désert de schiste gris foncé, brillant, formant de fins feuillets parallèles. Cette roche s'est formée sous l'influence des contraintes tectoniques qui ont orienté les minéraux constitutifs de la roche parallèlement les uns par rapport aux autres. Particulièrement friable, cette roche rend l'accès au col glissant voire dangereux selon les conditions météorologiques et vaut au col sa mauvaise réputation : « un col monstrueux » selon Simon, « identique aux terres du Mordor décrites par Tolkien dans le Seigneur des Anneaux » selon  François !
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kilomètre 29,47
latitude 44.7743
altitude 2756 m
longitude 6.36169
44

Gypaète barbu

Lors du comptage international organisé en octobre de chaque année, un poste se situe au Pré de la Chaumette. Le gypaète y a déjà été observé, malheureusement pas à chaque sortie ! Accusé à tort d'enlever agneaux et enfants, ce grand oiseau de 2,80 m d'envergure, a été persécuté par l'homme. Tir, capture, poison, ajoutés à la raréfaction de ses ressources alimentaires, ont conduit à son extinction dans les Alpes en 1930. Un programme européen de réintroduction a été mis en œuvre à partir de 1986. Depuis, il regagne peu à peu du terrain...
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kilomètre 34,36
latitude 44.7648
altitude 1812 m
longitude 6.32986
45

Pré de la Chaumette

Le refuge est situé au cœur d'un vaste pré formé de pelouses alpines prospèrent, aux pentes faibles à moyennes. Bien qu'elles soient recouvertes de neige 8 mois par an, elles accueillent en été de petits troupeaux de moutons, disséminés ça et là. Ne vous attendez pas à voir le berger, ici, nous sommes en présence de troupeaux gardés « à la rage ». En revanche, les vestiges d'anciennes constructions pastorales sont visibles en arrivant sur le petit plateau (murets et restes de cabanes en pierre). 
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kilomètre 34,50
latitude 44.7651
altitude 1802 m
longitude 6.32867
46

Crave à bec rouge

Le crave à bec rouge est un oiseau surprenant à bien des égards. Il vit près des falaises et joue avec les nuages, brisant le silence d’un cri bref, strident, presque métallique. Sollicités par l’écho venu des parois, ses comparses lui répondent. La démarche assurée et le pas cadencé, le crave à bec rouge arpente méticuleusement l’alpage en petit groupe pour y trouver vermisseaux et criquets du pâturage. Excepté quelques courtes incartades saisonnières liées à la nourriture disponible, le crave est sédentaire.
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kilomètre 34,69
latitude 44.7662
altitude 1814 m
longitude 6.32814
47

Le Sirac

Au sud du massif des Écrins, le Sirac est le dernier grand sommet avec ses 3441 m. Il se dresse fièrement tout au fond de la vallée de la Séveraisse. Régulièrement au cours de cette randonnée, vos yeux se lèveront enchantés pour saluer ce Seigneur et sa couronne. Vous passerez à ses pieds et serez surplombés par ses glaciers suspendus. Magique !
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kilomètre 43,73
latitude 44.7889
altitude 2618 m
longitude 6.29252
48

Le refuge de Vallonpierre

Un petit lac, une belle prairie d'alpage, le Sirac bienveillant... Tel est le décor magique qui inspira, en 1942, la construction d'un refuge situé à 2270 m. Mais, victime de son succès, il fut décidé en 2000 d'en construire un second, plus grand. Proposant 37 places au lieu de 22, ce nouveau bâtiment est le premier refuge contemporain a avoir été construit, non avec des matériaux importés, mais avec les pierres extraites du site. Il tire sa simplicité et ses pignons en "pas de moineau" du "petit refuge" qui fut gardé comme hébergement pour un aide gardien. 
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kilomètre 44,15
latitude 44.7986
altitude 2273 m
longitude 6.28987
49

Bouquetins

L'espèce qui avait totalement disparu de l'arc alpin français, doit sa survie à nos voisins italiens, les rois de Savoie. Jusqu'au milieu du XVème siècle il était encore bien présent mais peu farouche il était chassé et pour sa viande. Par ailleurs, la médecine de l’époque, chargée de superstitions, contribua fortement à son déclin passé : ses cornes broyées en poudre serviaient de remède contre l’impuissance et l'os cruciforme situé au niveau du cœur était utilisé comme talisman contre la mort subite. Réintroduit avec succès en Vanoise en 1960, il le fut aussi dans la vallée de Champoléon, il y a plus de 20 ans.
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kilomètre 44,27
latitude 44.7999
altitude 2258 m
longitude 6.28989
50

Géologie impressionniste

De la chabournéite, minéral endémique du Valgaudemar, aux roches cristallines formées de gneiss du Sirac, de la dépression de Vallonpierre formée de roches sédimentaires au spectacle joué par le schiste et la cargneule du Col des chevrettes, cette boucle vous transporte dans l'histoire. Les plis et les couleurs se peignent devant vous comme un tableau d'impressionnistes.
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kilomètre 45,34
latitude 44.804
altitude 2072 m
longitude 6.29268
51

La marmotte

Un sifflement aigu retentit dans l'alpage; c'est le cri de la marmotte sentinelle qui prévient ses comparses de la présence d'un danger imminent venant des airs. Gare aux étourdies qui prendraient cet avertissement à la légère; l'aigle royal l'emportera dans ses serres pour servir de repas à son rejeton.Naturellement présentes sur les pelouse alpines, les colonies de marmottes vivent en famille avec leurs jeunes jusqu'à leur troisième année. Ronger et creuser sont leur passe temps favoris entre deux jeux de roulades dans les pentes. Sans oublier la sieste sur un rocher bien chaud et une grande période d'hibernation entre octobre et mars.
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kilomètre 47,09
latitude 44.8122
altitude 1811 m
longitude 6.29319
52

Les oiseaux d'altitude

L'automne est la saison des migrations. La montagne, trop rude en hiver, se vide de ses habitants. Certains optent pour une migration altitudinale pour se retrouver plus bas, dans les vallées ou sur le littoral, comme l'accenteur alpin, le rouge-queue, le sizerin flammé ou la linotte mélodieuse. D'autres partent pour un long voyage vers les pays chauds. Le Sahara offrira alors sa clémence hivernale au monticole de roche, tarier des prés et traquet motteux. La fauvette babillarde choisira l'orient. En été, tout ce joli monde se retrouve en montagne. Il y trouve un milieu-refuge dont la diversité de la végétation et des invertébrés est encore préservée. Les alpages apparaissent alors favorables à la reproduction de toutes ces espèces qui sont nettement en déclin et méritent d'être protégées.
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kilomètre 47,16
latitude 44.8119
altitude 1685 m
longitude 6.29669
53

Refuge du Clot Xavier Blanc

Curieuse idée que ce refuge construit sous la route montant au Gioberney, à "seulement" 1397 m d'altitude ! C'est qu'il était là il y a plus d'un siècle, bien avant que la route fut construite ! En effet, ce bâtiment simple et robuste appartenait à la Valgodemar Mining Company qui exploitait ce secteur au sous-sol riche en cuivre et en plomb argentifère. Quand l'exploitation prit fin, le CAF racheta l'édifice et lui donna le nom de Xavier Blanc en reconnaissance d'un des membres fondateurs du CAF, sénateur des Hautes-Alpes.
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kilomètre 50,62
latitude 44.8294
altitude 1402 m
longitude 6.27532
54

Via clause

A certains endroits du parcours, vous cheminerez entre deux murets de pierre. Ces « via clause » ont été construites pour empêcher les bêtes domestiques montant en alpage de piétiner et manger l'herbe des prairies qui leur est réservée pour l'hiver. La plus remarquable de ces « via clause » se situe à la sortie de l'ancien hameau du Clot. Elle a été restaurée par le Parc national des Ecrins.
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kilomètre 50,78
latitude 44.829
altitude 1404 m
longitude 6.27314
55

Toune

Spécificité architecturale du Champsaur-Valgaudemar, la toune est ce porche voûté en berceau situé sur la façade principale de l'habitation. Elle abrite l’entrée du logis et de l’écurie et permet parfois de stocker des matériaux au sec, tel le bois. La toune était très souvent enduite de blanc afin de réfléchir la chaleur du soleil. Les habitants s'y installaient afin d'effectuer de petits travaux de broderie, de reprisage, etc.
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kilomètre 51,88
latitude 44.8266
altitude 1404 m
longitude 6.26058
56

Aigle royal

Entre La Chapelle et Le Clot, il n'est pas rare d'observer l'aigle royal en vol au niveau des pentes ensoleillées. Ce majestueux rapace au plumage sombre avec, pour certains individus, de belles cocardes blanches sous les ailes, côtoie le circaète Jean-le-Blanc en été, plus petit et très clair, ainsi que le vautour fauve, plus grand mais à la queue courte et souvent en groupe. Rien de surprenant à cela car les pentes d'adrets offrent à ces oiseaux des ascendances thermiques qui leurs permettent de voler haut et loin. 
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kilomètre 54,11
latitude 44.8213
altitude 1282 m
longitude 6.2378
57

Habitat traditionnel

Quelques vieilles demeurent typiques du Valgaudemar sont à remarquer dans les hameaux du Casset, du Bourg et du Rif du Sap. Quelques toits de chaume, tounes (entrée voûtée des habitations), dallages de pierre, … sontde beaux exemples d'architecture qui mériteraient d'être conservés. Moins chère et demandant moins d'entretien, la tôle a progressivement remplacé le chaume sur les toitures.
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kilomètre 54,38
latitude 44.8233
altitude 1183 m
longitude 6.23291
58

Toponymie du Valgaudemar

Valgaudemar ! Ce nom sonore aux syllabes de bronze résonne dans nos oreilles. D’aucuns ont pu prétendre que cela évoquait la vallée de Marie ; Gaude Maria : «  réjouis-toi Marie ». Mieux vaut penser que cela se rapporte à Gaudemar, nom qui fut porté entres autres par le dernier roi des Burgondes (524), peuplade germanique qui a envahi ces régions en 406… Dans les textes, on lit Vallis Gaudemarii dès 1284. La part de la poésie, des légendes et de l’imagination faussent bien souvent la recherche de l’origine des noms…
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kilomètre 55,40
latitude 44.8203
altitude 1147 m
longitude 6.22119
59

Un parcours plein d'histoire

Le pont du Casset est le dernier pont ancien à ne pas avoir été emporté par les crues de la Sèveraisse. En rive droite de ce magnifique ouvrage dit « romain », le hameau du Casset doit son nom à la grande casse qui le cerne. Ce village, ainsi que celui du Bourg, fut recouvert partiellement par un éboulement. En ce qui concerne le Rif du Sap, c'est une avalanche qui emporta les maisons du haut du hameau en 1944. Quant au hameau du Clot, inondé en 1928, il fut abandonné totalement en 1934 lorsqu'un incendie détruisit la quasi totalité des habitations. 
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kilomètre 55,65
latitude 44.8209
altitude 1147 m
longitude 6.21921
60

Cascades et points de vue sur la vallée

Tout au long du parcours, vous découvrirez les cascades de Combefroide et du Casset, situées sur le versant adret de la vallée. L'itinéraire offre également une jolie vue sur l'est et l'ouest de la vallée de la Sèveraisse, au niveau du hameau du Casset. Depuis le hameau du Rif du Sap, en aval, un beau profil en auge de la vallée témoigne du creusement par les glaciers du quaternaire.
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kilomètre 55,75
latitude 44.8195
altitude 1140 m
longitude 6.21695
61

Prairies de fauche

Les prairies de fauche entourent le village de La Chapelle. Malheureusement, ces prairies naturelles, riches en fleurs et en insectes, sont de plus en plus souvent remplacées par des prairies temporaires, c'est-à-dire semées certaines années. L'arrosage de ces prairies se fait encore grâce aux canaux, toujours bien entretenus par leurs utilisateurs et avec l'aide du Parc national. Vous découvrirez la prise d'eau du canal de la Grande Levée, non loin du sentier lorsque celui-ci se rapproche de la Sèveraisse. Ces canaux ont un grand intérêt pour le maintien d'une flore de zones humides, comme la dorine et la gagée jaune, toutes deux protégées.
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kilomètre 57,21
latitude 44.8184
altitude 1097 m
longitude 6.20006
62

Cadran Solaire de Rémy Potey

Véritable musée de plein air dans le paysage rural, l’art pictural du cadran solaire se veut silencieux et accessible à tous. Promeneurs aujourd’hui, voyageurs hier. Il appelle à la réflexion et à la méditation, magnifiquement visible sur les édifices religieux, ou jalousement caché, au détour des ruelles des hameaux de montagne. Riche de son climat ensoleillé, le département des Hautes-Alpes abrite la plus grande concentration de ce patrimoine d’art populaire. De nos jours, avec le travail du cadranier Rémy Potey, les chamois et autres aigles royaux côtoient les oiseaux imaginaires du mystérieux et célèbre Zarbula, artiste piémontais du XIXème siècle.
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kilomètre 57,61
latitude 44.8165
altitude 1089 m
longitude 6.19532
63

Le moulin de Villar-Loubière

En entamant votre montée soutenue vers le col de la Vaurze, ne rater pas le curieux moulin du Villar, recouvert par la végétation. Construit en 1838, ce patrimoine d'antan a été parfaitement conservé avec sa curieuse roue horizontale. Il fonctionnait d'ailleurs encore commercialement il y a une cinquantaine d'années. On y traitait le blé, mais aussi les noix et le colza. Restauré en 1979, c’est le dernier moulin en état de marche du Valgaudemar.
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kilomètre 62,42
latitude 44.8264
altitude 1047 m
longitude 6.14498
64

Papillons et autres insectes

Apollons, azurés, nacrés, gazé, demi deuil … Le versant chauffé au soleil, les fleurs gorgées de nectar, tout est en place pour attirer une cohorte de papillons et autres insectes sur les pentes menant au refuge des Souffles.
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kilomètre 63,65
latitude 44.8332
altitude 1224 m
longitude 6.14038
65

Arraches

Depuis le refuge ou lors de la montée, une formation géologique particulière, sur la rive opposé au dessus de l’ancien hameau des Peines peut attirer votre attention. Se sont des roches d’origine sédimentaire coincées au milieu de formations cristallines qui présentent une forme d’érosion en draperie donnant l’impression qu’un tigre géant a donné des coups de griffes dans la roche. Cette morphologie particulière lui a valu le nom d’Arraches.
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kilomètre 64,16
latitude 44.8354
altitude 1334 m
longitude 6.13781
66

Tétras lyre

La limite supérieure de la forêt est propice à rencontrer le tétras lyre. Faisant confiance à son plumage terne la poule reste camouflée dans la végétation, il est très difficile de l’observer. Par contre les coqs noir et blanc avec des « sourcils » rouges sont moins discrets surtout pendant la période de reproduction où leur roucoulements et chuintements résonnent dans la montagne tôt le matin.
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kilomètre 65,51
latitude 44.8407
altitude 1666 m
longitude 6.1421
67

Brebis en estives

Vous pourrez rencontrer au cours de votre balade des brebis en estives dans les alpages. Ce pastoralisme est ancien, pour preuve les enclos en pierres sèches appelés jas que vous pourrez remarquer ainsi qu’un abris sous roche vers le Clot. Les brebis actuellement en alpage sont issues d'élevage de la vallée ou du Bas-Champsaur.
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kilomètre 65,51
latitude 44.8405
altitude 1657 m
longitude 6.14203
68

Variété des milieux

Cette randonnée est un résumé de l’adret du Valgaudemar. Elle commence dans des éboulis chauds plus ou moins végétalisés. Permet ensuite de cheminer entre pelouses, landes à genévrier myrtille, raisins d’ours…. Puis les sorbiers, alisiers et amélanchiers annoncent la reconquête prochaine de la forêt. Plus haut la hêtraie fait de l’ombre aux randonneurs, puis un joli mélézin annonce la limite supérieure du milieu forestier pour laisser place à des landes et pelouses d’altitudes. Le lac Lautier et les mares associées sont un refuge aux espèces aquatiques. Au dessus c’est le domaine du rocher et des chamois.
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kilomètre 66,12
latitude 44.8434
altitude 1680 m
longitude 6.14073
69

Variété floristique

L’exposition, la nature des terrains, l’altitude … occasionnent une grande variété floristique le long de l’itinéraire et surtout dans les pentes en dessous du refuge. Marjolaine, lis, laser, joubarbe, sedum, gentiane, ancolie, aconit …et bien d’autres sont au rendez vous.
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kilomètre 66,27
latitude 44.842
altitude 1819 m
longitude 6.14428
70

Le Désert-en-Valjouffrey

Point de sable ni de terres désolées, le nom du Désert vient du mot "essarter" qui signifie déforester, dans le but d'ouvrir une clairière. L’essartage était nécessaire à l’implantation des villages et au développement de l’agriculture de montagne. De nos jours, le Désert est un des seuls hameaux d'altitude habité toute l’année malgré la rudesse du climat montagnard.
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kilomètre 76,38
latitude 44.8686
altitude 1267 m
longitude 6.09167
71

Paravalanche

En 1961 et 1962 de grosses avalanches sont descendues jusqu'au lit de la Bonne, menaçant des maisons du hameau du Désert en Vajouffrey.En 1982 d’importants travaux permettent de construire un paravalanche afin de sécuriser le hameau et les prairies, en détournant les éventuelles menaces venues du vallon de Côte-belle.
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kilomètre 77,62
latitude 44.8732
altitude 1369 m
longitude 6.09263
72

Nouveau sentier

Le dernier tronçon  de sentier permettant d'accéder au col a nécessité de nombreuses journées d’entretien depuis sa création. En effet le caractère instable du sol associé à la raideur de la pente ont obligé les gardes à créer des banquettes en bois pour contenir le poids de la terre. À l'automne 2012, il est décidé de créer une nouvelle portion du sentier en empruntant une partie d'un biais de brebis plus à l'Est en direction du col des Marmes. Le travail a été effectué en équipe à raison de 50 m par jour pendant une durée de 26 jours avec des pioches et du courage. Au total, c'est une portion de 1300 m qui a vu le jour, ce qui rend le sentier moins raide et beaucoup plus stable.
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kilomètre 80,22
latitude 44.8899
altitude 2116 m
longitude 6.08308
73

Lézard vivipare

Le lézard vivipare se distingue du lézard des murailles par son museau arrondi. Il est capable de vivre jusqu'à 2500m et c'est dans les alpages que sa rencontre se produira le plus souvent. Il aime se réchauffer au soleil , posé sur l'herbe ou la mousse sèche et chasse sauterelles, criquets ou araignées. Pour hiverner, ils s'enfouit dans la terre où il peut supporter en léthargie des températures négatives. Le lézard vivipare est nommé ainsi car les femelles gardent leurs œufs dans leur ventre jusqu'à l’éclosion. Les jeunes sont donc complètement formés lorsqu'ils naissent, c'est une adaptation à un  milieu froid.
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kilomètre 81,16
latitude 44.8933
altitude 2259 m
longitude 6.08362
74

Edelweiss

En latin léontopodium signifie pied de lion par la forme générale de l'edelweiss. En y regardant de près, on se rend compte que ce n'est pas une fleur mais un ensemble de 5 à 10 fleurs groupées dans un capitule. L’edelweiss est de la famille des astéracées comme les pissenlits. C'est une plante blanche, laineuse et vivace poussant dans les pelouses d'altitude rocailleuses à l'étage subalpin jusqu'à 2900 m. Elle se mêle souvent à l'aster des alpes. Emblème de nombreuses compagnies de guides, elle symbolise la haute montagne et représente la force en langage des fleurs.
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kilomètre 81,31
latitude 44.8933
altitude 2313 m
longitude 6.08173
75

Paysage du cirque de Valsenestre

Du col, monter sur un petit sommet au dessus pour profiter au mieux du paysage qu'offre le cirque de Valsenestre : à gauche le Signal du Lauvitel (2901m) et le Clapier du Perron (3169m), le col de la Muzelle (2613m) où se poursuit le GR54. A ce niveau on aperçoit très bien une faille géologique séparant le bloc des grandes rousses constitué de granite du bloc de la muzelle en gneiss. A droite, les principaux sommets sont la roche de la Muzelle (3465 m), et la pointe Swan (3294m). Le col  de Côte-Belle quant à lui sépare le Pic de Valsenestre (2752m) à gauche de l’aiguille des Marmes (3046 m) à droite.
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kilomètre 81,58
latitude 44.893
altitude 2327 m
longitude 6.08063
76

Saule soyeux

C'est un arbuste de l'étage subalpin. Il mesure moins d'un mètre de haut et pousse en petites concentrations sur les ubacs. A plus basse altitude, il peut atteindre une taille plus importante. De loin vous pourrez le reconnaître à sa couleur argentée et brillante très caractéristique et son port en massifs circulaires. Les feuilles adultes sont très soyeuses sur les deux faces.
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kilomètre 81,91
latitude 44.8935
altitude 2237 m
longitude 6.07825
77

Troupeau de moutons

Un troupeau de moutons d'éleveurs locaux pâture au sommet du col et vers le pic de Valsenestre. L’été, ces animaux laineux peuvent se rafraîchir à l’ombre des saules soyeux que vous pouvez observer juste avant l’arrivée au col (alt. 2220 m). 
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kilomètre 82,04
latitude 44.8947
altitude 2182 m
longitude 6.07827
78

Orgues de Côte Belle

Véritable phénomène géologique, les « grandes orgues », appelées aussi « la grande bibliothèque », se sont dressées lors de la genèse des Alpes. Elles sont formées de minces feuilles de calcaire gris bleu et de marnes schisteuses tendres plus érodées. Un réseau de fissures perpendiculaires aux couches découpe les dalles en de remarquables colonnes.
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kilomètre 82,21
latitude 44.896
altitude 2173 m
longitude 6.07959
79

Ancolie des Alpes

C’est une espèce peu fréquente et protégée. Elle mesure entre 30 et 60 cm. Ces fleurs, assez grosses, d’un bleu magnifique, épanouies au sommet de leur tige sont les seules à posséder une corolle à cinq éperons. Ne confondez pas : si les fleurs sont plus petites et plus nombreuses, il s’agit de l’ancolie vulgaire.   
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kilomètre 82,29
latitude 44.8966
altitude 2159 m
longitude 6.08012
80

Pleurosperme d’Autriche

De la famille du persil et de la carotte, cette robuste plante vivace à tige épaisse, creuse et sillonnée, peut mesurer de 60 à 150 cm. Ses grandes ombelles de fleurs blanches fleurissent de juillet à septembre. Méconnue, elle pousse en France seulement dans les départements alpins et mérite à cet égard qu'on lui prête un peu d'attention.
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kilomètre 82,84
latitude 44.8975
altitude 2061 m
longitude 6.07869
81

Aconit paniculé

C'est une plante typique de la mégaphorbiaie, elle mesure de 50 à 100 cm. Ces fleurs bleu roi en forme de casque sont regroupées en grappes lâches. Sa particularité : son extrême toxicité ! Les herbivores la connaissent bien et ne la consomment pas.
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kilomètre 83,60
latitude 44.9011
altitude 1877 m
longitude 6.08055
82

Barrages en bois

Dans la combe des Echarennes, au moment de prendre le sentier sur votre gauche, vous pouvez observer dans les gorges du torrent du Béranger, des barrages en bois réalisés par la RTM (service de restauration des terrains de montagne del'ONF) pour retenir les laves torrentielles qui descendent des sommets lors des  fortes pluies et des crues.
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kilomètre 85,07
latitude 44.9045
altitude 1556 m
longitude 6.07825
83

Mégaphorbiaies

Les mégaphorbiaies sont des formations herbacées hautes à larges feuilles  qui forment un ensemble paysager lié à des conditions très strictes à la fois climatiques (été humide et hiver neigeux), topographiques (long versant d’ubac abritant parfois des névés jusqu’au cœur de l’été), altitudinales (étage subalpin de 1600 à 2100 mètres) et pédologiques (sols désaturés à forte réserve en eau).
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kilomètre 85,24
latitude 44.9034
altitude 1542 m
longitude 6.07694
84

Prairies naturelles de fauche

Les spécialistes agricoles considèrent qu'une prairie est naturelle dans la mesure ou elle n'a subi aucun apport de fumure ni de labour durant les dix dernières années écoulées. C'est bien le cas de celles cernées de haies, que vous longerez dés le départ de la randonnée. Ces prairies sont d'une grande richesse floristique quant au nombre d'espèces de plantes et par conséquent elles accueillent une myriade d'insectes pollinisateurs, dont les abeilles domestiques évidemment.
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kilomètre 87,16
latitude 44.9069
altitude 1304 m
longitude 6.05535
85

Jardin alpin

Une personne passionnée de botanique maintenant âgée, a créé il y a plus de cinquante ans un petit jardin alpin au centre du village. Bien que moins entretenu aujourd'hui, il présente encore un panel de couleur ravissant et un ensemble de plantes spectaculaire de la flore alpine.
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kilomètre 87,29
latitude 44.9086
altitude 1294 m
longitude 6.05441
86

Village restauré

Valsenestre est un hameau fleuri superbement restauré composé désormais  de résidences secondaires. La route n'est pas déneigée en hiver. Le village peuplé d'une centaine d'habitants, possédait son école (aujourd'hui transformée en gîte d'étape), ouverte jusqu'en 1936. Il fut entièrement enseveli par une avalanche au XIXe siècle. L'activité principale demeurait l'élevage mais l'ouverture d'une carrière de marbre à partir de 1840 apportait un complément de ressources à des ouvriers installés dans le village. La dernière habitante permanente quitta Valsenestre en 1959.
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kilomètre 87,33
latitude 44.909
altitude 1294 m
longitude 6.05429
87

Point de vue sur le hameau de Valsenestre

Au XIXe siècle le hameau de Valsenestre était peuplé d'une centaine d'habitants.  L'activité principale était l'élevage. En 1851, l'ouverture d'une carrière de marbre dans le fond du vallon en montant au col de la Muzelle est une aubaine pour le village qui accueille les carriers et bénéficie de l'amélioration de la route. La production de marbre cesse en 1905. Jusqu'en 1926 les rires et les cris des enfants résonnent encore dans le village :  l'école compte alors une trentaine d'élèves ! Elle ferme  quelques années plus tard et la dernière habitante permanente quitte le village en 1948.
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kilomètre 87,36
latitude 44.9092
altitude 1298 m
longitude 6.05466
88

Carrière de cipolin

A partir du 19ème siècle, on a exploité ici une carrière de cipolin, un marbre au fond blanc-vert, parcouru par des nervures ondulées vertes et traversé par d'épaisses couches de mica. La cabane des Cantines fut ainsi nommée car elle était utilisée par les ouvriers pour prendre leurs repas. Rénovée récemment, elle est utilisée par le berger en début et en fin de saison.
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kilomètre 90,45
latitude 44.9104
altitude 1646 m
longitude 6.08275
89

Cabane des Cantines

Les cabanes en pierres sèches, c’est-à-dire sans mortier, relèvent d'une « architecture sans architecte »; elles sont l'œuvre non pas d'architectes (contrairement aux bâtiments religieux, militaires et civils du passé) mais de paysans et d'ouvriers auto-constructeurs ou de maçons dont le nom s'est perdu. Les noms donnés à ces cabanes sont nombreux et variés. Ils sont pour la plupart issus des langues régionales et généralement francisés. Abris de bergers pendant la période d’estive, la cabane des Cantines doit sûrement son nom aux repas pris en montagne.
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kilomètre 90,46
latitude 44.91
altitude 1634 m
longitude 6.08242
90

La gestion pastorale

De juillet à septembre, un troupeau de brebis occupe ce vallon escarpé. Un berger assure la surveillance et les soins aux animaux. L'alpage est divisé en quartiers qui sont pâturés selon un calendrier de pâturage tenant compte des expositions et de la ressource en herbe. En outre, des mesures agri-environnementales permettent de préserver des zones où nichent des tétras lyres. Quand les poussins sont capables de voler, après le15 août environ, les brebis peuvent alors occuper l'espace.
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kilomètre 91,37
latitude 44.9168
altitude 1941 m
longitude 6.08249
91

Polis glaciaires

Il y a environ 15 000 ans, la dernière glaciation s'achève. En se retirant, le glacier laisse apparaître des traces de son passage. En effet, le retrait de cette énorme masse de glace polit les roches et leur donne des formes arrondies, très visibles sur la rive gauche du vallon. Ces roches sont dites « moutonnées ». 
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kilomètre 91,80
latitude 44.9197
altitude 1914 m
longitude 6.08569
92

Aménagement du sentier

Après de nombreuses plaintes de la part des randonneurs, la décision a été prise en 2010 d'utiliser les grands moyens pour améliorer la sécurité sur cet itinéraire. Pendant un jour et demi, une pelle araignée a gravi la pente jusqu'au col. Elle a  ensuite taillé le sentier à la descente dans les schistes noirs, sur une pente à 40 degrés ! Chaque année, un important travail manuel est indispensable afin de permettre un accès sécurisé aux randonneurs.
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kilomètre 93,07
latitude 44.93
altitude 2393 m
longitude 6.08646
93

Tichodrome

Il se peut que lors de la montée finale sous le col, votre oreille perçoive des sifflements aigus. Si la chance vous sourit, vous pourrez admirer l'auteur de cette mélodie : le tichodrome échelette, un très bel oiseau rouge, blanc et noir. Défiant la verticalité, le tichodrome s'aide de ses pattes aux longs doigts pourvus de griffes pour prospecter les parois à la recherche d'insectes et d'araignées. Son long bec fin lui permet ensuite de les déloger des anfractuosités du rocher.
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kilomètre 93,30
latitude 44.9312
altitude 2533 m
longitude 6.08801
94

Flore d'altitude

Aux abords du col, vous pourrez admirer des petits coussins gris-vert parsemés de fleurs blanches : c'est l'androsace helvétique, espèce protégée rare. Cette plante d'altitude est parfaitement adaptée à ce type de milieu hostile. C'est aussi le cas de la saxifrage à feuilles opposées. Toutes deux aiment le calcaire, contrairement à la silène acaule, petit coussin vert vif aux fleurs roses, ou encore à l'éritriche nain, petite plante aux fleurs bleues qui affectionnent les roches cristallines de part et d'autre du col.
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kilomètre 93,39
latitude 44.9319
altitude 2609 m
longitude 6.08828
95

Affrontement géologique

Au cours de cette randonnée, le sentier passe dans des roches sédimentaires, noires et friables. Au col, ces roches sont en contact avec du gneiss cristallin, de couleur claire : le contraste est surprenant. C'est l'emplacement d'une faille importante où des forces monumentales s'affrontent depuis des millions d'années.
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kilomètre 93,43
latitude 44.9325
altitude 2610 m
longitude 6.08802
96

Vautours fauves

Du col du Vallon, il est possible d’observer des vautours fauves. Cet oiseau est en effet de retour depuis quelques années sur le massif. Plus grand que l’aigle, beige et brun de plumage, son vol est généralement plané, et ses mouvements amples et lents. Mais ce qui caractérise surtout l’espèce, c’est sa grégarité : les vautours fauves aiment être ensemble, que ce soit en vol ou au sol. Cette adaptation comportementale facilite la découverte des cadavres d’animaux dont ils se nourrissent.
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kilomètre 97,45
latitude 44.9555
altitude 2518 m
longitude 6.0808
97

Aigles royaux

Nombre de rapaces parcourent le ciel de l’Oisans. Parmi les différentes espèces observables, deux couples d’aigles royaux se partagent les vallons de la Muzelle et du Lauvitel. De belle envergure (2,30 m en moyenne), globalement bruns, ils chassent volontiers les marmottes en rase-motte.
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kilomètre 98,51
latitude 44.9623
altitude 2246 m
longitude 6.07817
98

Réserve intégrale du Lauvitel

La réserve intégrale du Lauvitel, créée le 9 mai 1995, est la première de France dans un Parc national. Elle se situe au fond du vallon, qui est propriété de l’Etat depuis 1980. Cet espace, soustrait à toute activité humaine, sert de pôle d'observation scientifique de l'évolution des milieux à long terme. Végétation, animaux, eau, climat… y sont étudiés et comparés aux données d’autres sites. L’accès à la réserve est donc strictement interdit, sauf pour les besoins scientifiques.
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kilomètre 99,16
latitude 44.9634
altitude 2041 m
longitude 6.07209
99

Lac du Lauvitel

Le lac du Lauvitel est le plus grand (environ 25-35 ha) et le plus profond (40-65 m) du Parc national des Ecrins. Un éboulement rocheux, vieux de 4000 ans environ, s’est rajouté à une moraine glaciaire déjà en place pour former un barrage naturel capable de retenir un tel volume d’eau. Les eaux du lac sont froides et bien oxygénées. Elles conviennent à plusieurs espèces piscicoles, dont l'omble chevalier ou la truite fario qui y ont été introduites pour la pêche. Le lac du Lauvitel fait aujourd’hui l’objet de nombreux suivis scientifiques : paramètres physiques, sédiments, phyto et zooplancton… y sont relevés et analysés.
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kilomètre 100,90
latitude 44.9734
altitude 1505 m
longitude 6.06919
100

Digue naturelle

Il y a 4000 ans environ, un éboulement rocheux s’est ajouté à une moraine glaciaire déjà en place pour former un barrage naturel capable de retenir un tel volume d’eau. La variation saisonnière du niveau du lac, de 20 à 25 m, est due à la perméabilité des matériaux composant le barrage. En effet, le lac ne possède pas de déversoir et l'eau s'infiltre au travers des blocs de la digue. Celle-ci offre une belle vue sur le lac qui a d'ailleurs inspiré une de ces peintures à l'Abbé Guétal.
Informations complémentaires


kilomètre 101,12
latitude 44.9743
altitude 1520 m
longitude 6.06701
101

Chalets d'altitude

Sur la digue du Lauvitel se trouvent d'anciens chalets d'alpage ainsi que des chalets construits durant l'Entre-deux-guerres pour l'accueil des chasseurs et des pêcheurs. Autrefois propriété privé, ce vallon était loué à la bourgeoisie dauphinoise pour la chasse. La pêche, quant à elle, se pratique toujours : elle est gérée par la Société de pêche privée du Lauvitel. L'un des chalets sert aujourd'hui d'hébergement aux agents du Parc national des Ecrins et aux scientifiques de la réserve intégrale.
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kilomètre 101,19
latitude 44.974
altitude 1519 m
longitude 6.06595
102

Cascade de la sarenne

Moins d'une centaine de mètres après le départ du GR54, une impressionnante cascade attend le randonneur. C'est la fille du torrent de Sarennes qui prend sa source au glacier du même nom sur la station de ski de l'Alpe d'Huez. Il dévale ensuite une vallée encaissée avant de rejoindre le village d'Huez puis s'enfonce dans une gorge de raccordement avec la Romanche. Une halte rafraichissante avant d'appréhender la première ascension de ce grand tour.
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kilomètre 114,87
latitude 45.0645
altitude 766 m
longitude 6.04164
103

Besse-en-Oisans

L'arrivée à Besse en Oisans ne peut laisser le randonneur indifférent. Classé à l’inventaire des bâtiments de France, Besse fait partie de ces villages que l'on n'oublie jamais. Avec ses maisons  en pierre, serrées les unes contre  les autres comme pour se protéger des hivers vigoureux et ses étroites ruelles qui invitent à la déambulation, Besse mérite plus qu'une simple traversée.  Pourquoi ne pas se prélasser sur la terrasse du café des Touristes, attenant à l'unique épicerie du village ou un peu plus haut devant la boulangerie qui sert la traditionnelle "Tourte de Besse"?Une pause salvatrice avant la raide montée qui mène aux paisibles alpages d'Emparis. Un terrain de jeux de près de 3000 hectares face au panorama grandiose des aiguilles d’Arves et de la Meije.
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kilomètre 135,27
latitude 45.0715
altitude 1550 m
longitude 6.17005
104

Les zones humides du Rif Tort

Les températures sur le plateau d’Emparis sont caractéristiques d’un climat steppique froid sur un plateau très venté avec une température moyenne annuelle à peine supérieure à 0 degré. L’hiver s’étale sur 8 mois pendant lesquels il gèle tous les jours ou presque. Les contraintes de température particulièrement fortes sur le bassin versant du Rif Tort ont favorisé le maintien d’une flore relictuelle adaptée à ces conditions extrêmes depuis les dernières glaciations. On y trouve des formations végétales dites « arctico-alpines », une flore relique et héritée des avancées glaciaires du Quaternaire, comparable à celle que l’on retrouve sur les côtes du grand Nord. Ces formations, particulièrement rares en Europe, ont un intérêt patrimonial très élevé. On peut y observer de nombreuses espèces protégées : Laîche bicolore, Avoine odorante (relique boréale, seule station en Isère), Potamot filiforme. Le pastoralisme dans le marais est nécessaire car il limite le développement d’herbacées qui pourraient prendre la place des espèces arctico-alpines. Un équilibre délicat est à trouver entre le piétinement susceptible de détruire les espèces végétales liées aux bas-marais et le passage du troupeau qui entretient un rajeunissement du milieu, favorisant ainsi le maintien de l’habitat.
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kilomètre 141,21
latitude 45.0658
altitude 2196 m
longitude 6.22049
105

Les pâturages d'Emparis

Emparis est un des plus riches pâturages d’altitude des Alpes. Ses pentes ondulantes accueillent des milliers de brebis et de vaches chaque été. Historiquement, il y a eu de nombreux conflits entre les villages de La Grave et de Besse-en-Oisans sur les droits d’y faire pâturer les troupeaux. Un procès commencé en 1366 les a opposés durant des siècles et un maire de Besse aurait mystérieusement disparu en chemin alors qu’il était parti apporter des documents importants à ce propos.
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kilomètre 143,22
latitude 45.0575
altitude 2311 m
longitude 6.23991
106

Glacier de la Girose

Ce glacier de calotte s’étend entre le col des Ruillans, point d’arrivée des Téléphériques des Glaciers de la Meije et le haut des remontées des Deux Alpes où il rejoint le glacier de Mont de Lans. Ensemble, ils forment la plus grande calotte glaciaire de France.  Malgré la fonte importante de ces dernières années, plusieurs langues de glace s’étendent vers la vallée, en haut des couloirs qui font le bonheur des skieurs hors-pistes en hiver.
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kilomètre 145,11
latitude 45.052
altitude 2210 m
longitude 6.25891
107

Plateau d'Emparis

Le sentier des mules longe la bordure méridionale de ce plateau d'altitude à forte vocation pastorale et touristique. Il offre un point de vue exceptionnel sur la Meije dont le relief très marqué contraste avec ce paysage doux. Il accueille 7 refuges et cabanes pastorales ainsi qu'une faune remarquable, telle le lièvre variable ou le grand Apollon. L'enjeu du site est le maintien de son caractère pastoral.
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kilomètre 145,65
latitude 45.0533
altitude 2162 m
longitude 6.26543
108

Petit apollon

Le petit apollon est un papillon rare et protégé. Il est doté d'antennes finement rayées de noir et de blanc. Une minuscule ocelle rouge orne le bord de chacune de ses ailes antérieures. D'une envergure de 60 à 80 mm, il est le seigneur et maître des parterres jaunes orangé de saxifrages faux aizoon où il protège ses oeufs et nourrit ses chenilles.
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kilomètre 145,76
latitude 45.0534
altitude 2156 m
longitude 6.2668
109

Les travaux agricoles du printemps et de l'été

Au printemps il fallait : lever terme (remonter la terre à l’aide de caisses tirées par des mulets). Labours, semis, plantations suivaient : seigle (qui occupait la terre deux ans), orge, avoine et pomme de terre. L’été ne pouvait pas se terminer sans que les granges soient remplies de foin. Faux (enchaplées, c’est- à-dire battues sur une enclume), râteaux, bourasses (filets) servaient tous les jours. Afin d’assurer l’hivernage des bêtes, un certain nombre de trousses (environ 80 kg de foin) étaient nécessaires : 25 par vache laitière et 5 par mouton.
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kilomètre 146,60
latitude 45.0511
altitude 2008 m
longitude 6.27545
110

Les travaux agricoles de l'automne et de l'hiver

Dès septembre, les céréales coupées à la faux et faucille, séchaient en bourles (petits gerbiers d’une dizaine de gerbes) sur le haut des terres (champs). Une fois battus, les grains de seigle soleillaient (séchaient au soleil), puis gagnaient le moulin et ensuite le four pour la fabrication du pain noir. De fin novembre jusqu’à début mai, il fallait soigner les bêtes dans les étables. Le fumier de vaches était transporté aux champs en traîneaux, alors que le fumier de moutons coupé en blettes, une fois séchées, servait pour se chauffer et cuisiner. Dans une fruitière, on transformait le lait en beurre et fromage.
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kilomètre 147,66
latitude 45.0543
altitude 1784 m
longitude 6.28099
111

Cincle plongeur

Posté sur un gros galet en partie immergé, le cincle se balance, queue dressée. Puis, le voilà qui plonge dans l'eau tourbillonnante, tête la première. Cet étonnant passereau à la particularité de marcher au fond de l'eau, à contre-courant, en quête de nourriture. Grâce à la fine membrane qui protège ses yeux des flots, il trouve ses proies à vue (vers, petits crustacés, larves d'insectes aquatiques) avant de sortir sa tête de l'eau et de se laisser emporter doucement par le courant. Finalement, il rejoint un nouveau poste de chasse et renouvelle l'opération. 
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kilomètre 148,09
latitude 45.0562
altitude 1727 m
longitude 6.28099
112

Perchoir du Chazelet

Pour tester votre appréhension du vide, rien de tel que ce nouveau jeu, grandeur nature, face à la Meije; un promontoire d’acier suspendu dans le vide. Si le premier pas parait difficile, ce sont bien les suivants qui demandent le plus de courage pour atteindre le bout de la passerelle ou plutôt du vide!Sous vos pieds, tout en bas le village des Fréaux blotti contre la Romanche et au-dessus, les géants de glace. Ne manque que l'élément air, quelques rafales de vent souvent présentes, et les sensations sont garanties.!
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kilomètre 149,21
latitude 45.049
altitude 1829 m
longitude 6.28964
113

L'oratoire Sainte-Anne du Chazelet

Bien que situé sur un bord de route banalisant, l'oratoire du Chazelet est connu pour offrir l'un des plus beaux panoramas des Alpes et le massif de la Meije. Construit en pierres sèches, l'ouvrage se situe à 1 834 m et surplombe la vallée pour admirer le massif des Ecrins et la Meije. Il fut l'objet de nombreux croquis, clichés et peintures, dont la célèbre toile "La Meije" du peintre japonais Fujita. Récemment une nouvelle table d’orientation a été construite quelques mètres au-dessus de l’oratoire. Composée de deux parties, elle révèle le versant nord de La Meije et le versant sud en direction du Chazelet et de la Savoie.
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kilomètre 149,23
latitude 45.0489
altitude 1833 m
longitude 6.28984
114

Les terrasses de La Grave

Sur l'adret de La Grave, terrasses agricoles et villages sont indissociables. C'est un patrimoine paysager de niveau européen qui rassemble de nombreux éléments architecturaux, archéologiques et naturels. Cet agro-système de haute-montagne est largement façonné par l'activité agricole passée et actuelle. Les terrains pentus nécessitaient à une époque le recours à des terrasses pour pouvoir cultiver. Ces anciennes terrasses de culture, aujourd'hui constituées de prairies naturelles, sont fauchées ou pâturées. Très sensibles à ce nouvel usage pastoral, elles connaissent peu à peu des problèmes d'érosion.
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kilomètre 150,39
latitude 45.0489
altitude 1685 m
longitude 6.29894
115

Four banal de Villar d’Arène

Tourtes, ravioles et autres crozets font partie intégrante des spécialités culinaires de Villar d’Arène, mais c’est surtout le fameux « Pô Buli » pain bouilli, qui a fait la réputation du village. Une fois par an, en novembre, les habitants du bourg préparent ce pain selon une recette ancestrale. Depuis plus de 500 ans, il est pétri avec de la farine de seigle et de l’eau bouillante. Il est ensuite cuit dans le four banal situé au milieu du village, près de la chapelle des Pénitents.
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kilomètre 154,63
latitude 45.0427
altitude 1646 m
longitude 6.33646
116

Vallée de la Romanche, Charles Bertier

Source d'inspiration pour de nombreux artistes de montagne, la Romanche fut peinte à maintes reprises. Elle inspire notamment à Charles Bertier (1860-1924) Vallée de la Romanche au Pied-du-Col et Les Fréaux près de La Grave, deux huiles sur toile réalisées en 1894. Initié à la peinture de paysage par Jean Achard et à la peinture de montagne par l'abbé Guétal, cet artiste d'origine grenobloise n'hésite pas à planter son chevalet sur les plus hauts sommets des Alpes dauphinoises. Par ailleurs, il se donne pour mission de "faire comprendre la montagne" à ses contemporains.
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kilomètre 159,17
latitude 45.0146
altitude 1765 m
longitude 6.37202
117

La "bosse" des marmottes

La marmotte alpine est naturellement présente sur les pelouses d’altitude. Ici, elle occupe un lieu singulier que l'on à coutume d'appeler la "bosse" des marmottes.  Ce rongeur hibernant n’est visible que d’avril à octobre. La marmotte vit en famille respectant une hiérarchie. Les jeux, les toilettes, les rixes et les morsures assurent la dominance d’un couple ainsi que la cohésion du groupe. Chacun participe à la délimitation du territoire en frottant ses joues sur des rochers ou en déposant crottes et urine. Lors d’un danger, la marmotte émet un sifflement aigu et puissant afin d’en avertir les autres.
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kilomètre 160,58
latitude 45.0066
altitude 2058 m
longitude 6.38004
118

Swertie vivace

Au début du mois d'août, les étoiles violettes de la swertie s'ouvrent sous le soleil. A la base de chacun des cinq pétales, deux fossettes luisantes emplies de nectar attirent les insectes. De la famille des gentianes, cette belle fleur est une vivace qui résiste à la mauvaise saison grâce à son bourgeon hivernal persistant au ras du sol, entouré d'une rosette de feuilles protectrices.
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kilomètre 163,34
latitude 44.9863
altitude 2218 m
longitude 6.39751
119

Alouette des champs

Un oiseau funambule suspendu dans le ciel égrène longuement sa ritournelle de notes qui se bousculent. Puis, les ailes triangulaires repliées et suivant une spirale parfaite, l’oiseau se pose à terre au milieu de la prairie. Au sol, il est peu visible : son ramage aux différentes teintes brunes lui assure un camouflage confondant. Dans sa quête de nourriture, ses déplacements, succession de petites courses et d’arrêts brusques, lui permettent par ailleurs de repérer d’éventuels prédateurs.
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kilomètre 165,30
latitude 44.9796
altitude 2315 m
longitude 6.41625
120

Bergeronnette des ruisseaux

Avec élégance, la bergeronnette des ruisseaux sautille et s’active sur les rochers au bord des rivières. Présente ici dans un torrent de montagne, elle affectionne tous les cours d’eau, à la montagne, à la campagne ou à la ville, et même les petits lacs d’altitude. Comme les autres bergeronnettes, elle hoche perpétuellement sa longue queue noire bordée de blanc. Son ventre est jaune comme celui de la bergeronnette printanière, mais elle s’en distingue par son dos gris cendré. En période nuptiale, le mâle exhibe fièrement une bavette noire qui permet alors de mieux le différencier de sa femelle, qui garde le sourcil et la gorge blanche. Leurs pattes rosées sont une spécificité, celles des autres bergeronnettes sont noires.
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kilomètre 165,92
latitude 44.9821
altitude 2251 m
longitude 6.42262
121

Papillon de jour, papillon de nuit

Les papillons diurnes se différencient des nocturnes à la forme de leurs antennes. On remarque également qu’au repos, les ailes des diurnes sont repliées verticalement au-dessus du corps – discrétion oblige – alors que les nocturnes s’en recouvrent. Le solitaire, craintif et prudent, a une autre particularité comportementale : dès que la température est moins favorable pour voler, il se pose et offre son flanc aux rayons du soleil pour emmagasiner de l’énergie, allant même jusqu’à se pencher légèrement, alors que d’autres étalent dangereusement leur anatomie dans sa totalité.
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kilomètre 166,55
latitude 44.9814
altitude 2191 m
longitude 6.43024
122

Solitaire

La lande fermée d'éricacées et de saules soyeux abrite une population d'un papillon peu commun et protégé : le solitaire. En d'autres lieux, il occupe également d'autres milieux comme les landes à airelles et les tourbières, le solitaire est rare et difficile à observer. Ce papillon de jour se reconnaît à sa parure jaune délicatement saupoudrée de gris sous les ailes postérieures du mâle alors que Madame a opté pour une voilure blanche presque immaculée. Tous deux portent un modeste liseré rose surlignant le pourtour de leurs ailes, ponctuées d’un minuscule ocelle blanc cerné de brun et d’un discret croissant gris.
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kilomètre 166,73
latitude 44.9811
altitude 2172 m
longitude 6.43252
123

Couleur de l'eau des méandres

La couleur turquoise des eaux qui serpentent dans les méandres du torrent du Petit Tabuc donne un caractère particulièrement remarquable au site. Le vallon est prisé des photographes et artistes pour l'interprétation photographique et picturale.
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kilomètre 167,49
latitude 44.9793
altitude 2097 m
longitude 6.44162
124

Venturon montagnard

Un petit oiseau vert-jaune-gris se balance sur une haute branche. « Tchèt ». Le  venturon montagnard s’envole pour se poser sur un lambeau de pelouse écorchée. Il ressemble à un verdier de petite taille, mais son cri métallique émis lors de ses petits vols ne laisse pas de doute. Son observation prolongée montre un joli gris bleuté sur la tête et les côtés de la poitrine. Des barres alaires jaunes sont bien visibles. Sur de longs parcours, avec son vol ondulé, il fait penser à un chardonneret. Tout comme son cousin, il est sociable et circule en petits groupes pour explorer une touffe d’ortie ou une pelouse.
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kilomètre 168,04
latitude 44.9781
altitude 2027 m
longitude 6.44647
125

Merle à plastron

Au milieu des alpages parsemés de mélèzes ou de "brousses", un cri d’alarme suivi d’une amorce de chant retentit. Un merle ? Oui, mais un merle à plastron. Ce merle de montagne, farouche, au vol rapide, habite les lisières des forêts de mélèzes, de pins sylvestres, d’épicéas et de pins cembros, de 1 000 à 2 500 m d’altitude. Essentiellement migrateur, le merle à plastron hiverne en Espagne et en Afrique du Nord et sera de retour en montagne dès le mois de mars.
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kilomètre 168,37
latitude 44.9759
altitude 1891 m
longitude 6.45014
126

Mélèze

Le mélèze est le seul résineux européen à perdre ses aiguilles en hiver. Son bois est rouge brun. Dans le paysage, il détonne par ses couleurs allant du vert tendre au printemps aux couleurs or de l'automne. Ses fleurs roses séduisent les naturalistes et photographes au printemps. Le mélèze est un arbre colonisateur des versants de montagne. S'il s'accommode des conditions difficiles de la montagne, il ne supporte pas la concurrence des autres arbres. Le site du Petit Tabuc est un bel exemple de la capacité de colonisation de cette essence, même si elle est régulièrement mise à mal par les avalanches.
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kilomètre 168,89
latitude 44.9763
altitude 1787 m
longitude 6.45617
127

Un prédateur volant

L’aigle est un prédateur par excellence. Tout en lui évoque la force et l’audace. Son aspect bien sûr, avec un regard impressionnant que souligne une arcade sourcilière proéminente, mais surtout des armes redoutables : un vol rapide adaptable aux situations les plus acrobatiques, et des serres acérées d’une grande puissance. Sa vue perçante lui permet de détecter ses proies : de la marmotte au jeune chamois, en passant par le lagopède et le lièvre. En hiver, il prélève régulièrement sa nourriture sur les cadavres d’animaux contribuant ainsi à l'épuration naturelle de la nature.
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kilomètre 169,11
latitude 44.9767
altitude 1749 m
longitude 6.45886
128

L'aigle royal, mascotte des Ecrins

Le site du Petit Tabuc est un territoire de nidification très favorable à l'aigle royal. L'aigle royal compte parmi les espèces protégées considérées comme rares en Europe. L'importance des populations recensées dans le massif des Ecrins confère au Parc une responsabilité particulière dans la conservation de l'espèce. Des comptages sont organisés régulièrement depuis 1985 ainsi qu'un suivi fin de la reproduction, des causes de perturbation et de la mortalité.
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kilomètre 169,19
latitude 44.9768
altitude 1735 m
longitude 6.45985
129

Aigle royal

Près du versant, aux heures chaudes de la journée, un grand oiseau tournoie, exploitant le vent pour s’élever. Bientôt, cette silhouette brune se dissout dans le bleu du ciel, happée par l’altitude. L’aigle parcourt ainsi son immense territoire, dont les détails ne peuvent échapper à sa vue légendaire. Il passe aussi de longues heures perché, à entretenir son plumage ou à scruter les environs à la recherche de sa prochaine victime. Bien qu’il soit très farouche, il est relativement aisé de pouvoir observer un aigle royal ou sa "moitié" puisque les adultes vivent généralement en couple. Sa grande taille, sa coloration sombre, ses ailes rectangulaires et ses fréquents déplacements en plein ciel font de lui un élément presque familier pour qui sait "observer" la montagne.
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kilomètre 169,38
latitude 44.9775
altitude 1706 m
longitude 6.46203
130

Les chamois

Rupicapra rupicapra, la chèvre des rochers n'est pas à l'origine exclusivement inféodée à la haute montagne. L'espèce affectionne tout particulièrement les escarpements rocheux et les fortes pentes plus que l'altitude. Toutefois, la forte pression humaine exercée sur le chamois l'a conduit à se retirer toujours plus haut. Convoité pour sa chasse sportive, il a trouvé refuge ici dans le Parc national des Ecrins.
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kilomètre 170,09
latitude 44.9818
altitude 1673 m
longitude 6.46537
131

Le cincle plongeur

Au promeneur attentif, le torrent de montagne livre ses secrets. Le maître des lieux est un petit oiseau brun, roux et gris, à la queue courte et au plastron d'un blanc pur, séparé de l'abdomen foncé par une bande couleur châtain. On l'aperçoit souvent en vol, rasant la surfaces des eaux pour saisir les insectes. Le cingle plongeur doit son nom à ses habitudes alimentaires; pour trouver des larves aquatiques, il plonge tête la première et vient s'agripper au fond pour marcher à contre courant.
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kilomètre 170,53
latitude 44.9813
altitude 1739 m
longitude 6.47116
132

Blaireau européen

La rencontre avec le blaireau a souvent lieu la nuit au bord d'un chemin, d'un talus ou d'une route. Son allure tranquille et sa démarche ronde de plantigrade font penser à un petit ours ; à moins qu’il ne laisse voir les bandes noires et blanches de sa tête avant de fuir. Vers de terre, reptiles, grenouilles, fruits, plantes… sont à son menu. Les familles de blaireaux vivent dans des terriers parfois très étendus et très anciens, aux nombreuses chambres et galeries. Tolérants, ils les partagent quelquefois avec les lapins ou les renards. Le « tesson » fait partie de ces voisins discrets qui nous côtoient sans laisser deviner leur présence hormis leurs empreintes composées de 5 doigts presque alignés et laissant apparaître les traces de longues griffes.
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kilomètre 170,82
latitude 44.9839
altitude 1563 m
longitude 6.47201
133

L'amoureux des vieilles pierres

Le moineau soulcie est un sédentaire. Généralement, il s’installe dans les zones agricoles riches en pierres, terrasses de culture, ruines, clapiers, vieux bâtiments… toujours bien exposées. Ce moineau est un méridional que l’on trouve jusqu’à plus de 2 000 m d’altitude, pourvu que le paysage soit dégagé et riche en éléments minéraux. Il niche dans un trou de rocher, dans un mur, parfois sous le toit d’une habitation. Il peut alors se mélanger au moineau domestique. C’est un oiseau sociable qui vit en petites colonies éparses.
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kilomètre 171,70
latitude 44.9875
altitude 1517 m
longitude 6.48149
134

Murin à moustaches

Le murin à moustaches est une chauve-souris à museau sombre. Il est assez commun dans certaines régions de montagne, où il peut être l’une des espèces les plus fréquentes après ses cousines les pipistrelles. Il affectionne les arbres, depuis les berges des rivières jusqu’aux forêts d’altitude, mais on le rencontre aussi dans les jardins, les villages, comme au hameau du Casset. Ce petit mammifère se nourrit d'insectes volants participant ainsi à leur régulation. Comme tous les mammifères, la femelle nourrit son unique petit en l'allaitant.
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kilomètre 171,73
latitude 44.9873
altitude 1515 m
longitude 6.48183
135

Moineau soulcie

Le moineau soulcie se trouve dans le site en limite nord-ouest et altitudinale de son aire de répartition et niche régulièrement dans la zone. Cette espèce en régression au niveau national a été inscrite sur la liste rouge en Rhône-Alpes et fait l'objet d'études en PACA. Les moineaux domestiques sont parfois ignorés des hommes car trop proches d'eux. Et pourtant ! Celui-là est plus grand, et si son plumage l’apparente à une femelle de moineau domestique, ses cris le distinguent à coup sûr : un « tilip» ou un «thui» quand ce n’est pas un «tchei» typique du pinson du Nord !
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kilomètre 171,73
latitude 44.9873
altitude 1515 m
longitude 6.48195
136

Portes et cours

Au hasard des rues du Casset, certaines portes d’habitation attirent le regard, réunissant la plupart des éléments décoratifs des façades. Elles sont en mélèze, moulurées ou sculptées de motifs géométriques ou floraux et sont surmontées d’un tympan souvent orné d’une grille. Derrière la porte se cache la cour, vestibule commun aux hommes et aux bêtes. La façon d’habiter et d’organiser la maison prévoyait autrefois cette entrée unique, espace de circulation donnant accès à l’étable et aux pièces d’habitation. Entre extérieur et intérieur, la cour a une fonction de passage, d’isolation, mais aussi de rangement.
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kilomètre 171,78
latitude 44.9877
altitude 1520 m
longitude 6.48233
137

Le Casset

Situé à l'entrée de la vallée, le Casset est un village carapace qui est entouré de paysages de cultures. Son nom provient du verbe “cassare” (casser, briser, en bas-latin), et désigne un lieu couvert d’éboulis. Or ils sont nombreux, dans cette haute vallée jadis creusée par un énorme glacier. Le hameau, sur la rive gauche de la Guisane, est à l’abri des avalanches, sous le regard de quelques sommets et glaciers prestigieux qui “bougent” à une autre échelle de temps que la nôtre.
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kilomètre 171,81
latitude 44.9873
altitude 1516 m
longitude 6.48293
138

Cadrans solaires

En vous promenant dans le hameau du Lauzet, vous aller découvrir des cadrans solaires récents, réalisés à la mode d’autrefois. Bien visibles depuis les principales ruelles, ils égayent les façades bien restaurées des maisons d’antan.
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kilomètre 171,82
latitude 44.9869
altitude 1512 m
longitude 6.48265
139

Eglise Saint-Claude au Casset

Avec son clocher démesurément élevé, l’église du Casset ne peut passer inaperçue. Son dôme à l’impériale à quatre pans est construit sur le modèle de la collégiale de Briançon. L’église, inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques, est placée sous la protection principale de Saint-Claude. Dans son aspect actuel, elle date du XVIIIe siècle. L'édifice précédent était antérieur au début du 16e siècle. A l’intérieur, l’œil est immédiatement attiré par les ogives du chœur, créant une ambiance intime, d’autant plus forte que le clocher disproportionné ne  présuppose pas un intérieur de taille aussi modeste Le chœur est reconstruit en 1716-1717, probablement après l’incendie de la chapelle précédente. Les traces de cette période figurent sur la clé de voûte. La clôture du chœur en fer forgé porte elle aussi les inscriptions  « HM 1717 », une date que l’on retrouve sur la grille en fer forgé de l’imposte de la fenêtre axiale de l’abside et sur les fonts baptismaux.
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kilomètre 171,83
latitude 44.9866
altitude 1510 m
longitude 6.48262
140

Les anciennes prairies de fauche

On peut distinguer dans la zone traversée et en contrebas, vers la cabane pastorale de l’Eychauda, des tas de pierre, les clapiers, résultant de l’épierrage des prairies de fauche. Pour nourrir le bétail pendant tout l’hiver, il fallait engranger beaucoup de foin ! Avec la modification des pratiques pastorales, elles ne sont plus utilisées en tant que telles mais pâturées. Seule une infime partie du vallon, la plus plate, est encore fauchée, de façon mécanique.
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kilomètre 184,09
latitude 44.9147
altitude 1875 m
longitude 6.50064
141

Au front des nappes

Les deux versants du vallon de Chambran sont bien différents : en rive droite, le minéral est très présent. Il s’agit de granites et gneiss appartenant au socle cristallin du massif des Ecrins. En rive gauche, des alpages sur grès et calcaires. Ces derniers font partie de nappes de charriage : ce sont d’anciens sédiments déposés plus à l’est, dans l’océan alpin, puis charriés jusque là par les compressions lors de la formation des Alpes.
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kilomètre 185,03
latitude 44.9104
altitude 1760 m
longitude 6.4954
142

Evolution du pastoralisme

Dans le vallon, des ruines et de nombreux clapiers résultant de l’épierrage des prairies de fauche témoignent dune époque révolue. La plupart de ces anciennes prairies sont maintenant broutées par les moutons. Le pastoralisme a en effet évolué : plus de petits troupeaux locaux et donc plus de foin à engranger, le vallon est maintenant occupé par un grand troupeau venu des Alpes-de-Haute-Provence. 
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kilomètre 185,19
latitude 44.9091
altitude 1792 m
longitude 6.49378
143

Le parc à moutons

Le vallon de Chambran ainsi que tout son bassin versant constitue un très grand alpage. Les brebis de plusieurs propriétaires sont rassemblées ici pour l’estive. Un grand nombre vient des Alpes-de-Haute-Provence. Le paysage (passage des moutons, anciennes prairies de fauche), la végétation, les constructions (ancienne laiterie, cabanes pastorales), tout est marqué par des siècles de pastoralisme.
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kilomètre 185,25
latitude 44.9064
altitude 1732 m
longitude 6.49531
144

Hameau de Chambran

A 1700 mètres d’altitude, ce hameau était habité en été, lors de l’estive. L’ancienne laiterie a repris des couleurs et est devenue une buvette. Sa jolie petite chapelle dédiée à Saint Jean est très dépouillée et simple.
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kilomètre 185,79
latitude 44.9021
altitude 1718 m
longitude 6.49323
145

Chalets de Chambran

Vestiges d’une vie aujourd’hui révolue, les chalets de Chambran étaient autrefois un hameau d’altitude occupé pendant la période d’estivage des troupeaux. C’est aujourd’hui une halte bienfaitrice sur le GR54 et le départ des randonnées pour le lac de l’Eychauda.
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kilomètre 186,05
latitude 44.8997
altitude 1716 m
longitude 6.49273
146

Chocards et craves

Un vol d’oiseaux noirs tournoie avant de s’abattre sur l’alpage. Les chocards viennent chercher pitance, de préférence de petits invertébrés ! Grands voltigeurs, oiseaux sociaux, ils se caractérisent par leur bec jaune et leurs pattes rouges. Se mêlent parfois à eux quelques craves, plus farouches et dont le bec et les pattes sont rouges. Ces deux espèces nichent dans les falaises.
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kilomètre 186,90
latitude 44.8952
altitude 1922 m
longitude 6.49755
147

La chapelle du Sarret

Avant 1930, la route principale passe juste devant la chapelle du Sarret. Les enterrements se font au Poët jusqu'à ce que, dans les années quarante, le cimetière soit déplacé pour laisser passer la nouvelle voie d'accès à Pelvoux.
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kilomètre 191,34
latitude 44.8591
altitude 1262 m
longitude 6.4919
148

Les pénitents blancs

Au XIXe siècle, les pénitents blancs participent à la vie religieuse des hameaux du Poët et du Sarret. Rassemblant tous les hommes des villages, ils tiennent un rôle spécifique lors des enterrements. Ils chantent le «misère» devant  la maison du mort et accompagnent les processions en habit et capuchon, avec bannière, cloche, bâtons et lanternes. Une confrérie macabre dont le symbole de ralliement est la tête de mort...
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kilomètre 191,47
latitude 44.8581
altitude 1258 m
longitude 6.49231
149

La chapelle du Poët

Saint-Pancrace, patron de la chapelle du Poët, était autrefois peint sur la façade, en habit de guerrier des croisades. Pour sa fête, le 12 mai, «il y avait une messe le matin et on faisait le riz au lait» pour partager avec les habitants des autres communes qui font le déplacement. Presque deux mois auparavant, on a déjà fêté la Saint-Joseph en assistant à la messe au Sarret avec les familles des hameaux voisins invités à manger la daube et le traditionnel riz au lait.
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kilomètre 191,74
latitude 44.8556
altitude 1236 m
longitude 6.4928
150

Le four à pain

Il existe déjà sur le cadastre napoléonien. Sa rénovation par la commune s'est faite il y a moins de 10 ans avec les pierres d'origines et de la brique réfractaire pour la voûte. Chaque hameau avait son four banal. Économie de bois et lien social expliquent aujourd'hui l'importance d'une cuisson commune du pain. C'est presque un mois entier, jour et nuit, entre novembre et décembre, qui était consacré à la cuisson du pain. Un rituel qui se traduit à présent par des cuissons estivales lors de la fête patronale ou d'autres manifestations locales.
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kilomètre 191,78
latitude 44.8551
altitude 1230 m
longitude 6.49292
151

Le cincle plongeur

Perché sur un bloc au milieu de la rivière, un oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche, se balance de haut en bas avec la queue dressée. Puis il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Cet oiseau chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger.
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kilomètre 193,79
latitude 44.8398
altitude 1160 m
longitude 6.48556

Points d'interêt (161)

A

Le compresseur mobile

Lieu historique
Dans les mines, l’air comprimé permet de chasser la poussière et de créer de l’énergie pour les perforatrices. Le compresseur mobile contient, dans un réservoir résistant, de l’air comprimé qui est amené à une forte pression via une pompe (le compresseur). Une conduite permet ensuite de distribuer l’air comprimé aux machines de la mine.
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kilomètre 0,18
latitude 44.7887
altitude 972 m
longitude 6.55641
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B

La turbine Francis

Lieu historique
L’américain James Francis a mis au point la turbine Francis entre 1849 et 1855. Il s’agit d’une turbine “à réaction” adaptée à des moyennes chutes (entre 15 et 500 m de chutes). L’eau entre dans la turbine puis circule entre les aubes directrices et les aubes de la roue, qui sont fixes, alors que la roue intérieure est mobile. La pression à l'entrée de la roue est supérieure à la pression de sortie de la roue. 
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kilomètre 0,19
latitude 44.7886
altitude 973 m
longitude 6.55626
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C

Le wagonnet des Mines du Fournel

Lieu historique
Les wagonnets remplis de matière abattue dans les chantiers étaient poussés sur des rails par les mineurs.  Les wagonnets étaient appelés les “chiens de mine”. Ils étaient construits en bois puis des pièces de fer sont progressivement ajoutées. À la fin du XIXème siècle, les wagonnets deviennent métalliques. 
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kilomètre 0,34
latitude 44.7875
altitude 971 m
longitude 6.55546
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D

La chapelle Saint-Jean

Monument & architecture
Édifiée au XIIème siècle et classée monument historique, la chapelle Saint-Jean est de style roman. Des sépultures taillées dans le rocher ont été découvertes par le biais de fouilles récentes. 
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kilomètre 0,59
latitude 44.7861
altitude 972 m
longitude 6.55455
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E

La lavande

Point d'intérêt naturel
En redescendant, on retrouve des prairies sèches et chaudes. La lavande à feuilles étroites s'y est installée, rappelant que le Pays des Écrins se situe dans les Alpes du Sud ! Cette plante à ne pas confondre avec le lavandin pousse en effet naturellement dans les pentes rocailleuses des montagnes du Midi.
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kilomètre 1,58
latitude 44.7819
altitude 1120 m
longitude 6.54403
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F

Le pouillot véloce

Point d'intérêt naturel
Dès le printemps, un chant d’oiseau, un « tchip–tchap » répété inlassablement résonne dans la forêt. Le chanteur est un petit oiseau au dessus gris verdâtre et blanc jaunâtre, le pouillot véloce. Comme d’autres oiseaux peu visibles, le mâle, s’il veut se faire repérer par une femelle, a tout intérêt à se faire entendre ! Il vit un peu partout, pourvu qu’il y ait des arbres et des buissons, et est migrateur. 
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kilomètre 2,83
latitude 44.7816
altitude 1200 m
longitude 6.54017
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G

L’argousier

Point d'intérêt naturel
Ça et là, on rencontre un arbuste aux feuilles étroites vertes au-dessus et gris argenté dessous. Attention, les rameaux piquent ! En automne, il donne des baies orange vif, acides. Elles sont très riches en vitamines C et meilleures en sirop ou en marmelade ! C'est une espèce pionnière qui colonise les sols alluvionnaires, en situation ensoleillée. Elle a d’ailleurs été utilisée par le service de Restauration des Terrains de Montagne pour stabiliser les versants exposés au ruissellement. 
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kilomètre 3,09
latitude 44.7854
altitude 1270 m
longitude 6.53202
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H

Le sapin blanc

Point d'intérêt naturel
Quelques résineux, dont le sapin, se mêlent aux feuillus. Le sapin se plaît sur ce versant exposé au nord, nommé ubac, car il craint la sécheresse. Ses aiguilles planes sont implantées de part et d’autre des rameaux et non tout autour, ce qui le distingue de l’épicéa. Elles ont deux bandes blanches en dessous. Ses cônes allongés sont dressés et non pendants.
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kilomètre 3,13
latitude 44.7864
altitude 1272 m
longitude 6.52958
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I

L’angélique des bois

Point d'intérêt naturel
Au bord des suintements pousse l’angélique des bois, une grande ombellifère (famille des « apiacées ») aux fleurs d’un blanc rosé et à la tige creuse et violacée. C’est une cousine de l’angélique officinale, qui vit en Europe du nord et est cultivée pour ses propriétés médicinales et condimentaires. Ce sont la tige, le pétiole (la « queue ») et la gaine des feuilles que l’on confit.
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kilomètre 3,24
latitude 44.7874
altitude 1270 m
longitude 6.52763
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J

L'If

Point d'intérêt naturel
Les peuplements d'ifs ont beaucoup régressé en raison de l'utilisation de son bois et aussi en raison de sa toxicité pour le bétail et l'homme : il a été arraché ou coupé dans de nombreuses régions. Il a par ailleurs été largement prélevé car il contient un agent cancéreux. Dans le vallon du Fournel reste une population importante qui fait l'objet de suivis.
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kilomètre 5,83
latitude 44.7957
altitude 1403 m
longitude 6.49997
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K

Le morio

Point d'intérêt naturel
Ce grand papillon aux ailes sombres bordées de blanc aime au printemps se poser sur la route pour se chauffer au soleil. Le morio est un des premiers papillons que l’on peut voir à cette saison car il passe l’hiver à l’état adulte. Mais on peut aussi observer des individus de 2ème génération en été. Il pond sur saules et bouleaux, qui abondent le long du torrent du Fournel.
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kilomètre 7,87
latitude 44.7919
altitude 1511 m
longitude 6.47391
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L

La cabane de la Salce

Point d'intérêt naturel
Seulement deux maisons restent debout au hameau de la Salce. A gauche en descendant, c’est la cabane pastorale, utilisée en début et fin d’estive, quand le troupeau broute le bas du vallon du Fournel. Les brebis broutent en été dans les parties hautes du vallon et le berger ou la bergère utilise alors successivement la cabane de la Balme et la Grande cabane. C’est en septembre, quand les chardons bleus ont grainé, que le site des Deslioures est brouté.
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kilomètre 8,21
latitude 44.7891
altitude 1542 m
longitude 6.4699
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M

Ancienne ardoisière

Point d'intérêt naturel
Entre 1851 et 1953, une ardoisière située au-dessus de la Salce était exploitée par intermittence. Les ardoises servaient alors à la couverture des maisons. Leur poids (40 kg au m²) ne laissait aucune chance au vent de les arracher. D'autre part, l'ardoise présentait sur le chaume un énorme avantage : aucun risque d'incendie n'était à redouter. Le débitage des blocs se faisait en hiver et par conséquent cette activité était complémentaire des travaux agricoles.
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kilomètre 8,89
latitude 44.7921
altitude 1771 m
longitude 6.46089
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N

Coronelle lisse

Point d'intérêt naturel
Dans les premiers lacets du sentier, de grandes ardoises chauffent sous le soleil. Parfois, l'une d'elles sert de repaire à une petite couleuvre, la coronelle lisse. Tout en elle évoque la douceur : ses traits arrondis, ses écailles lisses, ses pupilles rondes, sa couleur gris rosé. Une bande foncée part de son museau, passe sur l’œil et file à l'arrière de sa tête, formant la couronne qui lui a valu son nom. Discrète et inoffensive, elle chasse les lézards qui se dorent au soleil et se cache au moindre bruit.
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kilomètre 8,94
latitude 44.7897
altitude 1608 m
longitude 6.46056
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O

Genévrier commun

Point d'intérêt naturel
Pouvant vivre jusqu'à 400 ans, cet arbuste prend une allure prostrée et peut même ramper lorsqu'il atteint sa limite altitudinale. Plus bas, il adopte un port rigide et princier. Ses aiguilles très piquantes sont disposées par trois. Ses fruits violets et charnus, portés seulement par les pieds femelles, permettent de le reconnaître à coup sûr. Ils sont utilisés comme aromates pour leurs vertus digestives. Les habitants des vallées briançonnaises croquaient ces baies contre les « coups de froid » et à Freissinières, les vapeurs de bois de genévrier étaient préconisées contre le rhume.
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kilomètre 9,88
latitude 44.7862
altitude 1730 m
longitude 6.4491
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P

Cigalette à ailes courtes

Point d'intérêt naturel
Cette petite cigale est assez commune sur les adrets chauds et secs. Pour la voir, mieux vaut s'armer de patience ! Mais entendre son chant très aigu et de faible intensité est un jeu d'enfant. C'est un bourdonnement crescendo suivi d'un bref accent séparé : « Tsssssssssss... tsit ». La larve vit quelques années dans le sol puis, par une chaude journée, grimpe sur une branche pour se transformer en insecte volant et chanteur pour les mâles. Parfois, on peut trouver une exuvie sous un genévrier, enveloppe laissée par la larve après la mue.
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kilomètre 9,89
latitude 44.7862
altitude 1738 m
longitude 6.44897
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Q

Les Prés, hameau de Puy Saint Vincent

Lieu historique
Le hameau des Prés est l’un des principaux de Puy-Saint-Vincent. Il est situé, comme le Puy ou les Alberts, sur un replat qui correspond à un épaulement glaciaire de l'ancien glacier de la Gyronde. Son nom, comme ceux de Prey d'Aval, Prey du milieu et Prey d'Amont rappelle qu'avant la construction de la station, prairies et cultures se partageaient l'espace.
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kilomètre 10,09
latitude 44.8248
altitude 1409 m
longitude 6.50098
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R

Le sentier du Facteur

Lieu historique
Autrefois, le facteur empruntait ce même chemin quotidiennement : il partait de Vallouise, déposait les courriers à Puy-Saint-Vincent et redescendait à Vallouise en faisant une halte aux hameaux de Parcher. L’hiver, quand les chutes de neige étaient trop importantes, ce sont les Traversouires (les habitants de Puy-Saint-Vincent) qui chaussaient des raquettes et se munissaient de pelles pour tracer le chemin du facteur jusqu’à Vallouise. 
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kilomètre 10,86
latitude 44.8286
altitude 1356 m
longitude 6.49622
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S

Le Semi-Apollon

Point d'intérêt naturel
Ce papillon aux ailes hyalines, blanc translucide, marquées de deux taches noires vole dans les clairières ou en lisière de bois, là où pousse la plante hôte de ses chenilles, la corydale. Semblant abondante localement, c’est pourtant une espèce en forte régression et protégée.
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kilomètre 10,89
latitude 44.8288
altitude 1353 m
longitude 6.49622
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T

Abrupts zébrés de bancs de grès du Champsaur

Point d'intérêt naturel
Sur les versants abrupts des sommets qui bordent le vallon du Fournel se dessine une multitude de plis dont les charnières suivent un même thème répétitif. C'est l'aspect le plus apparent d'un intense cisaillement global de la couverture.
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kilomètre 26,28
latitude 44.788
altitude 2461 m
longitude 6.42118
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U

Faucon crécerelle

Point d'intérêt naturel
Un petit rapace élancé, dos roux, pointe des ailes noires, s'envole. Au-dessus de la prairie, le voici qui s'immobilise en position de « Saint-esprit », la queue déployée en éventail, avant de piquer sur une proie. C'est un faucon crécerelle, le plus commun des faucons. Aussi appelé « émouchet » en raison de son plumage moucheté, il est facile à observer au-dessus des alpages chauffés au soleil.
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kilomètre 27,00
latitude 44.782
altitude 2070 m
longitude 6.4247
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V

Fétuque paniculée

Point d'intérêt naturel
La fétuque paniculée ou queyrelle est une graminée précoce, vivace qui se présente en touffes pouvant compter plus de 50 feuilles, longues de 30 à 50 cm. Elles deviennent épaisses et coriaces avec la maturité et donc de moins en moins appétissantes pour les animaux qui les pâturent souvent trop tard dans la saison. Ainsi, la fétuque paniculée s'étend, formant de larges groupes dans la pelouse alpine : le queyrellin. Sur les adrets du vallon du Fournel, des mesures agri-environnementales prévoient une pression de pâturage adaptée pour limiter l'extension de la fétuque paniculée et garder la diversité floristique de la pelouse alpine.
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kilomètre 27,00
latitude 44.7821
altitude 2069 m
longitude 6.42497
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W

La cabane de la Balme

Point d'intérêt naturel
La cabane de la Balme se situe sur le plateau du même nom, un peu au-dessus du sentier. Ce site offre une vue dégagée sur le fond du vallon du Fournel et ses sommets escarpés. Cette cabane, comme celle de la Salce et la Grande Cabane, est un outil de travail de la bergère. Merci de respecter sa tranquillité.
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kilomètre 27,08
latitude 44.7831
altitude 2085 m
longitude 6.42813
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X

Digitale à grandes fleurs

Point d'intérêt naturel
Cette grande fleur ne passe pas inaperçue avec sa grappe de corolles jaunes. Son nom de digitale vient de la ressemblance de ses fleurs avec des dés à coudre dans lesquels on peut glisser les doigts. Dans le langage populaire, elle prend le nom de « gant de sorcière » car c'est une plante extrêmement toxique.
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kilomètre 27,33
latitude 44.7824
altitude 2016 m
longitude 6.43125
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Y

Pensée des Alpes

Point d'intérêt naturel
En tapis de fleurs violettes, parfois jaunes, blanches ou panachée, la pensée des Alpes égaye les pelouses fraîches de ses couleurs. On la nomme aussi violette à éperon. En effet son éperon, visible au dos de la fleur, est long et seuls les insectes à longue trompe tels les papillons peuvent venir y butiner. Violettes et pensées font partie de la même famille. Pour les différencier, il suffit d'observer les deux pétales latéraux : orientés vers le bas chez les violettes, vers le haut chez les pensées. La pensée est une violette optimiste !
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kilomètre 27,41
latitude 44.7809
altitude 1958 m
longitude 6.43092
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Z

Aigle royal

Point d'intérêt naturel
Roi incontesté des airs, il tournoie près des versants ensoleillés pour prendre de l'altitude, à la recherche d'une proie. Le vallon du Fournel est le territoire d'un couple d'aigles royaux qu'il n'est pas rare d'observer aux heures chaudes de la journée. Certaines années, le couple ne se donne pas la peine de bâtir une aire et d'y pondre un œuf, préférant voler librement. Et puis un jour, la femelle pond deux œufs, compensant leur manquement à la loi de la survie de l'espèce. Et voilà deux jeunes aigles qui prennent leur envol à la fin de l'été, arborant du blanc à la base de la queue et sur les "cocardes" de leurs ailes.
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kilomètre 30,16
latitude 44.7706
altitude 2608 m
longitude 6.35888
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La zygène des sommets

Point d'intérêt naturel
Les zygènes sont ces papillons rouge et noir avec d'épaisses antennes pointées vers l'avant, souvent posés sur une herbe ou une fleur. Bien qu'actifs de jour,  leur morphologie les classe dans les « papillons de nuit ». Leur particularité est de soutirer des plantes des composés chimiques proches du cyanure qu'ils secrètent par la bouche et les articulations lorsqu'ils sont en danger. De quoi rebuter les prédateurs !Pour la reconnaître parmi ses cousines, il s'agit d'observer les cinq taches rouges qui ornent ses ailes antérieures : celle située sur le bord d'attaque de l'aile est longiligne et s'étale sur environ la moitié de la longueur de son support noir presque translucide.
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kilomètre 30,17
latitude 44.7684
altitude 2500 m
longitude 6.36502
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Cirse très épineux

Point d'intérêt naturel
Au pays des plantes naines, il passe pour un géant, même s'il n'excède pas les 50 centimètres de haut. Au milieu des éboulis, des pâtures et des reposoirs ou à l'abri des barres rocheuses, il érige ses nombreuses feuilles bardées d'épines vers le ciel. Ses capitules jaunâtres, serrés les uns contre les autres, sont protégés par une armée de bractées jaune pâle, raides et piquantes. Si la plante aime la compagnie des bêtes et profite de leur fumure, on ne peut pas dire que l'attirance soit réciproque !
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kilomètre 30,23
latitude 44.7699
altitude 2659 m
longitude 6.3569
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Asphodèle blanc

Point d'intérêt naturel
L'asphodèle blanc est une plante de grande taille, visible de loin, qui apprécie les sols calcaires. Ses fleurs blanches s'épanouissent au fil du temps le long de l'épi floral situé au bout d'une tige épaisse. C'est pourquoi on peut observer des fruits en bas de la hampe florale alors que les fleurs du sommet sont encore en bouton. Ses feuilles longues et étroites, groupées à la base de la tige, lui ont valu l'appellation populaire de « poireau des chiens ».
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kilomètre 30,27
latitude 44.7829
altitude 2238 m
longitude 6.40345
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Campanule fluette

Point d'intérêt naturel
Habituée aux éboulis fins et aux fissures de rochers, où elle pousse en petits groupes, cette élégante  campanule se reconnaît à ses grandes et fines clochettes violettes se balançant au bout d'une tige frêle et courte. Elle offre sa beauté et sa délicatesse comme une récompense au marcheur qui n'a pas eu peur de gravir les éboulis grossiers ou les blocs entremêlés dans lesquels elle s'épanouit.
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kilomètre 30,28
latitude 44.7704
altitude 2580 m
longitude 6.36029
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Gentiane champêtre

Point d'intérêt naturel
Ces petites gentianes sont des originales dans leur famille : elles ne font rien comme leurs cousines plus connues et plus emblématiques des Alpes ! Avec leurs tiges ramifiées et pourvues de plusieurs fleurs, elles forment de véritables bouquets mauves dans la prairie subalpine. Chaque fleur, de petite taille, se distingue par sa corolle à quatre pétales et sa gorge ornée de cils. Quelle simplicité dans la forme et dans la couleur, loin du bleu puissant de ses cousines !
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kilomètre 30,35
latitude 44.7696
altitude 2551 m
longitude 6.36085
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Crave à bec rouge

Point d'intérêt naturel
Compagnon de voltige du chocard à bec jaune, le crave à bec rouge joue avec les nuages et brise le silence d'un bref cri strident, presque métallique. Sollicités par l'écho venu de la paroi, ses comparses le rejoignent au sol pour arpenter méticuleusement l'alpage à pied et extirper de l'herbe criquets et vermisseaux. Ses pattes sont aussi rouges que son bec et c'est le plus souvent en couple qu'on l'observe dans les airs.
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kilomètre 30,38
latitude 44.7824
altitude 2241 m
longitude 6.40498
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Lagopède alpin

Point d'intérêt naturel
Dans le calme de l'aube, sur les crêtes rocheuses du Pas de la Cavale, résonne parfois un cri rauque, quasi-métallique. Boule de pierre dans les pierriers, le lagopède alpin est un champion du camouflage : seul son cri rocailleux ou son envol le trahit. Originaire de la toundra arctique, cet oiseau était présent pendant les glaciations avant de se retirer dans les montagnes où il a trouvé les conditions indispensables à sa survie.  Invisible de par sa couleur, son plumage gonflé d'air l'isole des grands froids et ses pattes emplumées jusqu'au bout des doigts lui servent de raquettes à neige. Aujourd'hui il compte parmi les espèces les plus menacées des Alpes soumis au réchauffement climatique et à l'évolution des activités humaines.
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kilomètre 30,42
latitude 44.7682
altitude 2735 m
longitude 6.35407
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Linaire des Alpes

Point d'intérêt naturel
Au milieu des gris éboulis, voici un bouquet de petites « gueules de loup » bicolores, mauve et orange, au bout de tiges rampantes garnies de petites feuilles bleuâtres, courtes et charnues. Sous le soleil estival, pendant que les feuilles profitent de la chaleur des pierres, les fleurs accueillent abeilles et bourdons qui viennent récolter leur nectar. En échange du liquide sucré, ils assurent la pollinisation en butinant de touffe en touffe sur les pentes des éboulis.
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kilomètre 30,46
latitude 44.768
altitude 2682 m
longitude 6.35546
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Chocard à bec jaune

Point d'intérêt naturel
Un tourbillon d'oiseaux noirs se déplace bruyamment le long des parois qui bordent le Fournel avant de se poser parmi les genévriers. Dans un joyeux chahut, ils viennent se nourrir des baies bleues que l'hiver leur a laissées. Dans les airs, ils font d'époustouflantes démonstrations de voltige, en groupe, tel un banc de poissons dans l'océan. Familier, le chocard à bec jaune n'hésite pas à à venir près des randonneurs pour picorer des miettes du pique-nique.
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kilomètre 30,56
latitude 44.7815
altitude 2132 m
longitude 6.40705
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Benoîte des Alpes

Point d'intérêt naturel
Ses grandes fleurs piquent la prairie alpine de leur regard jaune doré. Épanouies pendant l'été, seules sur leur tige courte, elles sont remplacées après la floraison par des fruits hérissés, rassemblés en perruques rousses torsadées. Une fois mûr, ce fruit sec appelé akène s'envole au vent ou s'accroche au poil d'un animal. Les feuilles en forme de spatule allongée, très découpées dans leur partie inférieure, s'achèvent par une grande foliole oblongue et simplement dentée.
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kilomètre 30,72
latitude 44.768
altitude 2503 m
longitude 6.36313
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Vesse de loup

Point d'intérêt naturel
Très répandus dans les pelouses alpines, ces champignons blancs tout en rondeurs brunissent à maturité pour se transformer en sacs de spores qui partent en fumée dès qu'on appuie dessus. Est-ce cette particularité qui leur vaut ce nom qui signifie littéralement « pet de loup » ?Certaines vesses de loup sont géantes, de la taille d'un ballon de foot et particulièrement visibles dans le vert de l'alpage, d'autres plus discrètes. Toutes sont comestibles jeunes, quand elles sont bien fermes. Pour les préparer, il suffit d'en poêler des tranches.
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kilomètre 30,72
latitude 44.7675
altitude 2386 m
longitude 6.37433
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Jonc arctique

Point d'intérêt naturel
Dans les zones humides du haut vallon du Fournel, s'étendent quelques tapis de joncs dressant la pointe verte de leur tige vers le ciel : droite et creuse, elle ne dépasse pas les 40 centimètres. Pendant l'été, elle se pare, sur son tiers supérieur, d'un discret bouquet de petites étoiles brunes dont la délicatesse ne se voit que de très près.Ce jonc qui affectionne les marais acides, les moraines humides ou les rives pionnières des torrents alpins, est rare et protégé sur tout le territoire des régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côted'Azur. Cette espèce est également une relique de l'époque glaciaire.
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kilomètre 31,00
latitude 44.7667
altitude 2477 m
longitude 6.36587
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La libellule à quatre tâches

Point d'intérêt naturel
Une libellule, quatre ailes, une tache sombre au centre du bord d'attaque de chacune des ailes : voilà une libellule à quatre taches ! Posté sur un promontoire parmi la végétation en bordure de l'eau calme, le mâle surveille son territoire. Qu'un concurrent ose y pointer le bout de ses ailes et le voilà entraîné dans une adroite joute aérienne. C'est aussi dans les airs que cette libellule capture moucherons et moustiques dont elle raffole et que mâle et femelle s'accouplent dans des positions acrobatiques. Une reine de la voltige !
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kilomètre 31,12
latitude 44.771
altitude 2292 m
longitude 6.38218
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La boutonnière du Fournel

Point d'intérêt naturel
Depuis le parking des Deslioures, on peut observer le Fournel s'écouler dans les gorges de la Balme, creusées dans le socle cristallin recouvert de grès du Champsaur. Là, l'érosion a lentement poncé la couverture de grès pour entailler les roches cristallines sur 300 m. C'est la boutonnière du Fournel. Sur le chemin, il est aisé d'observer la jonction entre les roches cristallines et leur couverture gréseuse séparées par une mince couche intermédiaire de calcaire en corniche, communément appelée une Balme, nom de l'alpage et de la cabane.
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kilomètre 31,13
latitude 44.7783
altitude 1898 m
longitude 6.41269
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Les azurés

Point d'intérêt naturel
Un orage d'été a laissé une flaque sur le sentier. Là, une myriade de petits papillons bleus aspire le précieux liquide. L'intérieur bleu ciel des ailes des mâles leur a valu ce nom d'azuré, un nom vernaculaire qui regroupe plusieurs espèces. Chacune d'elles pond ses œufs sur l'unique plante éponyme dont se nourrit sa chenille  comme l'azuré du serpolet, l'azuré de la bugrane, l'azuré de la croisette... Certaines chenilles, après avoir grignoté les bourgeons floraux de leur plante fétiche, se laissent capturer par des fourmis jusqu'à leur fourmilière. Là, elles se nourrissent du couvain de la fourmi en échange d'un liquide sucré dont raffolent les fourmis.
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kilomètre 31,22
latitude 44.7738
altitude 2274 m
longitude 6.38445
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Estive et troupeaux

Point d'intérêt naturel
Un grand troupeau de brebis rassemblant plusieurs troupeaux de la commune de L'Argentière-la-Bessée pâture le vallon du Fournel pendant la belle saison. La bergère fait monter les brebis au cours de l'été et les fait redescendre en fin d'estive pour manger la seconde repousse et les Reines des Alpes qui ont semé leurs graines. Au cours de l'estive, elle utilise trois cabanes : celle de la Salce, celle de la Balme et la Grande Cabane.
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kilomètre 31,68
latitude 44.7755
altitude 1843 m
longitude 6.41889
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Abri du randonneur

Monument & architecture
En face de la Grande Cabane, le balisage indique : « abri du GR ». Et effectivement, accroché à la petite barre rocheuse, un abri de pierre très sommaire et humide peut offrir un toit aux randonneurs du GR en cas d'intempérie. Pas encore restauré, il ne peut pour l'instant offrir guère plus.
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kilomètre 31,79
latitude 44.7757
altitude 2250 m
longitude 6.39175
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La Grande Cabane

Point d'intérêt naturel
But de la randonnée, la Grande Cabane semble perdue dans l'immensité du haut vallon du Fournel. Cette cabane est utilisée par la bergère. Un abri pour les randonneurs est disponible dans l'ancienne cabane située contre un escarpement rocheux, sur l'autre rive du torrent. Cette estive fait partie du réseau des « Alpages sentinelles », un dispositif qui étudie différents paramètres physiques, naturels et humains pour comprendre et anticiper l’impact des aléas climatiques sur les alpages des Ecrins et des Alpes. Recouvert d'anciennes moraines, le relief est adouci, le paysage moins rude. Sur ce replat, le Fournel serpente calmement et on observe petits lacs et zones humides. Plusieurs indices d'occupation humaine ancienne ont été découverts ici par les archéologues, les plus anciens remontant à la préhistoire.
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kilomètre 31,88
latitude 44.7751
altitude 2222 m
longitude 6.39293
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La vipère aspic

Point d'intérêt naturel
Surpris dans son bain de soleil, un serpent se faufile soudain dans les herbes devant le pas du randonneur. Tête triangulaire, pupille verticale, corps trapu, queue courte et museau franchement retroussé, c'est une vipère aspic. D'instinct, le randonneur fuit. Mais le serpent est déjà caché dans son trou ! Les cas de morsure sont extrêmement rares  : la vipère n'attaque que pour se défendre si elle est attrapée ou écrasée par un pied. Elle préfère garder son venin pour tuer petits rongeurs, lézards ou passereaux avalés entiers et lentement digérés.
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kilomètre 31,89
latitude 44.7764
altitude 2246 m
longitude 6.39287
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Traquet motteux

Point d'intérêt naturel
Fin avril, sur le sol de l'alpage, la neige fond progressivement. Les rochers servent de perchoirs au traquet motteux, tout juste revenu de sa migration. Le mâle apparaît le premier : en plumage nuptial, il a la tête et le dos gris, un masque de Zorro sur les yeux, ventre blanc et ailes sombres. Il se reconnaît facilement en vol à son croupion blanc et au T noir qui se dessine sur sa queue. La femelle est plus pâle et moins contrastée. Souvent postés sur une proéminence, ils surveillent les alentours à la recherche d'insectes.
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kilomètre 31,90
latitude 44.7742
altitude 2228 m
longitude 6.39318
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Monticole de roche

Point d'intérêt naturel
Sur un bloc rocheux, poitrine orangée, tête bleue et coupion blanc, un oiseau s'envole pour lancer des strophes mélodieuses, douces et claires. Le monticole de roche n'est pas uniquement montagnard et affectionne avnt tout les pierres et le soleil. Dès son retour de migration fin avril, il cherche un territoire pour se reproduire et s'y manifeste intensément. Malgré ses couleurs voyantes, l'oiseau sait se faire discret et c'est une chance de l'observer sur un rocher près de la Grande Cabane.
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kilomètre 31,97
latitude 44.7756
altitude 2219 m
longitude 6.39405
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Rubanier à feuilles étroites

Point d'intérêt naturel
C'est dans l'eau calme et peu profonde du petit lac qui fait face à la Grande Cabane que se développe, en colonie dense, le rubanier à feuilles étroites. Ses feuilles, planes et longues, flottent à la surface de l'eau alors que ses fleurs se hissent au-dessus de la surface. D'abord boules vertes hérissées de pointes, elles s'épanouissent en boules jaunes, semant leur pollen aux quatre vents. Autrefois récoltés, les « rubans d'eau » servaient de liens, de fourrage ou de rembourrage.
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kilomètre 32,22
latitude 44.7744
altitude 2245 m
longitude 6.39719
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Pointe des Rougnoux et Pic Félix

Points de vue, panorama
La Pointe des Rougnoux (3179 m) est un sommet facilement reconnaissable car composé de plusieurs pointes et partagé entre les vallées de Champoléon dans le Champsaur, du Fournel et de Freissinières côté Durance. Le Pic Félix Neff (3243 m) quant à lui, présente son versant nord vers le vallon du Fournel et son versant sud au-dessus du hameau de Dormillouse où s'établit le pasteur Félix Neff en 1823. Véritable « apôtre des Hautes-Alpes », ce pasteur genevois œuvra en tant qu'évangéliste, enseignant, agronome et ingénieur. A Dormillouse, il apporta prêche et amélioration de la vie quotidienne (culture de la pomme de terre, canaux d'irrigation, assainissement des étables).
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kilomètre 32,63
latitude 44.7666
altitude 2432 m
longitude 6.40022
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Gypaète barbu

Point d'intérêt naturel
Lors du comptage international organisé en octobre de chaque année, un poste se situe au Pré de la Chaumette. Le gypaète y a déjà été observé, malheureusement pas à chaque sortie ! Accusé à tort d'enlever agneaux et enfants, ce grand oiseau de 2,80 m d'envergure, a été persécuté par l'homme. Tir, capture, poison, ajoutés à la raréfaction de ses ressources alimentaires, ont conduit à son extinction dans les Alpes en 1930. Un programme européen de réintroduction a été mis en œuvre à partir de 1986. Depuis, il regagne peu à peu du terrain...
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kilomètre 34,36
latitude 44.7648
altitude 1812 m
longitude 6.32986
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Pré de la Chaumette

Point d'intérêt naturel
Le refuge est situé au cœur d'un vaste pré formé de pelouses alpines prospèrent, aux pentes faibles à moyennes. Bien qu'elles soient recouvertes de neige 8 mois par an, elles accueillent en été de petits troupeaux de moutons, disséminés ça et là. Ne vous attendez pas à voir le berger, ici, nous sommes en présence de troupeaux gardés « à la rage ». En revanche, les vestiges d'anciennes constructions pastorales sont visibles en arrivant sur le petit plateau (murets et restes de cabanes en pierre). 
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kilomètre 34,50
latitude 44.7651
altitude 1802 m
longitude 6.32867
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Crave à bec rouge

Point d'intérêt naturel
Le crave à bec rouge est un oiseau surprenant à bien des égards. Il vit près des falaises et joue avec les nuages, brisant le silence d’un cri bref, strident, presque métallique. Sollicités par l’écho venu des parois, ses comparses lui répondent. La démarche assurée et le pas cadencé, le crave à bec rouge arpente méticuleusement l’alpage en petit groupe pour y trouver vermisseaux et criquets du pâturage. Excepté quelques courtes incartades saisonnières liées à la nourriture disponible, le crave est sédentaire.
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kilomètre 34,69
latitude 44.7662
altitude 1814 m
longitude 6.32814
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Le Sirac

Points de vue, panorama
Au sud du massif des Écrins, le Sirac est le dernier grand sommet avec ses 3441 m. Il se dresse fièrement tout au fond de la vallée de la Séveraisse. Régulièrement au cours de cette randonnée, vos yeux se lèveront enchantés pour saluer ce Seigneur et sa couronne. Vous passerez à ses pieds et serez surplombés par ses glaciers suspendus. Magique !
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kilomètre 43,73
latitude 44.7889
altitude 2618 m
longitude 6.29252
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Le refuge de Vallonpierre

Refuge
Un petit lac, une belle prairie d'alpage, le Sirac bienveillant... Tel est le décor magique qui inspira, en 1942, la construction d'un refuge situé à 2270 m. Mais, victime de son succès, il fut décidé en 2000 d'en construire un second, plus grand. Proposant 37 places au lieu de 22, ce nouveau bâtiment est le premier refuge contemporain a avoir été construit, non avec des matériaux importés, mais avec les pierres extraites du site. Il tire sa simplicité et ses pignons en "pas de moineau" du "petit refuge" qui fut gardé comme hébergement pour un aide gardien. 
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kilomètre 44,15
latitude 44.7986
altitude 2273 m
longitude 6.28987
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Bouquetins

Point d'intérêt naturel
L'espèce qui avait totalement disparu de l'arc alpin français, doit sa survie à nos voisins italiens, les rois de Savoie. Jusqu'au milieu du XVème siècle il était encore bien présent mais peu farouche il était chassé et pour sa viande. Par ailleurs, la médecine de l’époque, chargée de superstitions, contribua fortement à son déclin passé : ses cornes broyées en poudre serviaient de remède contre l’impuissance et l'os cruciforme situé au niveau du cœur était utilisé comme talisman contre la mort subite. Réintroduit avec succès en Vanoise en 1960, il le fut aussi dans la vallée de Champoléon, il y a plus de 20 ans.
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kilomètre 44,27
latitude 44.7999
altitude 2258 m
longitude 6.28989
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Géologie impressionniste

Point d'intérêt naturel
De la chabournéite, minéral endémique du Valgaudemar, aux roches cristallines formées de gneiss du Sirac, de la dépression de Vallonpierre formée de roches sédimentaires au spectacle joué par le schiste et la cargneule du Col des chevrettes, cette boucle vous transporte dans l'histoire. Les plis et les couleurs se peignent devant vous comme un tableau d'impressionnistes.
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kilomètre 45,34
latitude 44.804
altitude 2072 m
longitude 6.29268
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La marmotte

Point d'intérêt naturel
Un sifflement aigu retentit dans l'alpage; c'est le cri de la marmotte sentinelle qui prévient ses comparses de la présence d'un danger imminent venant des airs. Gare aux étourdies qui prendraient cet avertissement à la légère; l'aigle royal l'emportera dans ses serres pour servir de repas à son rejeton.Naturellement présentes sur les pelouse alpines, les colonies de marmottes vivent en famille avec leurs jeunes jusqu'à leur troisième année. Ronger et creuser sont leur passe temps favoris entre deux jeux de roulades dans les pentes. Sans oublier la sieste sur un rocher bien chaud et une grande période d'hibernation entre octobre et mars.
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kilomètre 47,09
latitude 44.8122
altitude 1811 m
longitude 6.29319
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Les oiseaux d'altitude

Point d'intérêt naturel
L'automne est la saison des migrations. La montagne, trop rude en hiver, se vide de ses habitants. Certains optent pour une migration altitudinale pour se retrouver plus bas, dans les vallées ou sur le littoral, comme l'accenteur alpin, le rouge-queue, le sizerin flammé ou la linotte mélodieuse. D'autres partent pour un long voyage vers les pays chauds. Le Sahara offrira alors sa clémence hivernale au monticole de roche, tarier des prés et traquet motteux. La fauvette babillarde choisira l'orient. En été, tout ce joli monde se retrouve en montagne. Il y trouve un milieu-refuge dont la diversité de la végétation et des invertébrés est encore préservée. Les alpages apparaissent alors favorables à la reproduction de toutes ces espèces qui sont nettement en déclin et méritent d'être protégées.
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kilomètre 47,16
latitude 44.8119
altitude 1685 m
longitude 6.29669
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Refuge du Clot Xavier Blanc

Refuge
Curieuse idée que ce refuge construit sous la route montant au Gioberney, à "seulement" 1397 m d'altitude ! C'est qu'il était là il y a plus d'un siècle, bien avant que la route fut construite ! En effet, ce bâtiment simple et robuste appartenait à la Valgodemar Mining Company qui exploitait ce secteur au sous-sol riche en cuivre et en plomb argentifère. Quand l'exploitation prit fin, le CAF racheta l'édifice et lui donna le nom de Xavier Blanc en reconnaissance d'un des membres fondateurs du CAF, sénateur des Hautes-Alpes.
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kilomètre 50,62
latitude 44.8294
altitude 1402 m
longitude 6.27532
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Via clause

Monument & architecture
A certains endroits du parcours, vous cheminerez entre deux murets de pierre. Ces « via clause » ont été construites pour empêcher les bêtes domestiques montant en alpage de piétiner et manger l'herbe des prairies qui leur est réservée pour l'hiver. La plus remarquable de ces « via clause » se situe à la sortie de l'ancien hameau du Clot. Elle a été restaurée par le Parc national des Ecrins.
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kilomètre 50,78
latitude 44.829
altitude 1404 m
longitude 6.27314
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Toune

Monument & architecture
Spécificité architecturale du Champsaur-Valgaudemar, la toune est ce porche voûté en berceau situé sur la façade principale de l'habitation. Elle abrite l’entrée du logis et de l’écurie et permet parfois de stocker des matériaux au sec, tel le bois. La toune était très souvent enduite de blanc afin de réfléchir la chaleur du soleil. Les habitants s'y installaient afin d'effectuer de petits travaux de broderie, de reprisage, etc.
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kilomètre 51,88
latitude 44.8266
altitude 1404 m
longitude 6.26058
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Aigle royal

Point d'intérêt naturel
Entre La Chapelle et Le Clot, il n'est pas rare d'observer l'aigle royal en vol au niveau des pentes ensoleillées. Ce majestueux rapace au plumage sombre avec, pour certains individus, de belles cocardes blanches sous les ailes, côtoie le circaète Jean-le-Blanc en été, plus petit et très clair, ainsi que le vautour fauve, plus grand mais à la queue courte et souvent en groupe. Rien de surprenant à cela car les pentes d'adrets offrent à ces oiseaux des ascendances thermiques qui leurs permettent de voler haut et loin. 
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kilomètre 54,11
latitude 44.8213
altitude 1282 m
longitude 6.2378
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Habitat traditionnel

Monument & architecture
Quelques vieilles demeurent typiques du Valgaudemar sont à remarquer dans les hameaux du Casset, du Bourg et du Rif du Sap. Quelques toits de chaume, tounes (entrée voûtée des habitations), dallages de pierre, … sontde beaux exemples d'architecture qui mériteraient d'être conservés. Moins chère et demandant moins d'entretien, la tôle a progressivement remplacé le chaume sur les toitures.
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kilomètre 54,38
latitude 44.8233
altitude 1183 m
longitude 6.23291
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Toponymie du Valgaudemar

Lieu historique
Valgaudemar ! Ce nom sonore aux syllabes de bronze résonne dans nos oreilles. D’aucuns ont pu prétendre que cela évoquait la vallée de Marie ; Gaude Maria : «  réjouis-toi Marie ». Mieux vaut penser que cela se rapporte à Gaudemar, nom qui fut porté entres autres par le dernier roi des Burgondes (524), peuplade germanique qui a envahi ces régions en 406… Dans les textes, on lit Vallis Gaudemarii dès 1284. La part de la poésie, des légendes et de l’imagination faussent bien souvent la recherche de l’origine des noms…
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kilomètre 55,40
latitude 44.8203
altitude 1147 m
longitude 6.22119
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Un parcours plein d'histoire

Lieu historique
Le pont du Casset est le dernier pont ancien à ne pas avoir été emporté par les crues de la Sèveraisse. En rive droite de ce magnifique ouvrage dit « romain », le hameau du Casset doit son nom à la grande casse qui le cerne. Ce village, ainsi que celui du Bourg, fut recouvert partiellement par un éboulement. En ce qui concerne le Rif du Sap, c'est une avalanche qui emporta les maisons du haut du hameau en 1944. Quant au hameau du Clot, inondé en 1928, il fut abandonné totalement en 1934 lorsqu'un incendie détruisit la quasi totalité des habitations. 
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kilomètre 55,65
latitude 44.8209
altitude 1147 m
longitude 6.21921
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Cascades et points de vue sur la vallée

Points de vue, panorama
Tout au long du parcours, vous découvrirez les cascades de Combefroide et du Casset, situées sur le versant adret de la vallée. L'itinéraire offre également une jolie vue sur l'est et l'ouest de la vallée de la Sèveraisse, au niveau du hameau du Casset. Depuis le hameau du Rif du Sap, en aval, un beau profil en auge de la vallée témoigne du creusement par les glaciers du quaternaire.
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kilomètre 55,75
latitude 44.8195
altitude 1140 m
longitude 6.21695
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Prairies de fauche

Point d'intérêt naturel
Les prairies de fauche entourent le village de La Chapelle. Malheureusement, ces prairies naturelles, riches en fleurs et en insectes, sont de plus en plus souvent remplacées par des prairies temporaires, c'est-à-dire semées certaines années. L'arrosage de ces prairies se fait encore grâce aux canaux, toujours bien entretenus par leurs utilisateurs et avec l'aide du Parc national. Vous découvrirez la prise d'eau du canal de la Grande Levée, non loin du sentier lorsque celui-ci se rapproche de la Sèveraisse. Ces canaux ont un grand intérêt pour le maintien d'une flore de zones humides, comme la dorine et la gagée jaune, toutes deux protégées.
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kilomètre 57,21
latitude 44.8184
altitude 1097 m
longitude 6.20006
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Cadran Solaire de Rémy Potey

Lieu historique
Véritable musée de plein air dans le paysage rural, l’art pictural du cadran solaire se veut silencieux et accessible à tous. Promeneurs aujourd’hui, voyageurs hier. Il appelle à la réflexion et à la méditation, magnifiquement visible sur les édifices religieux, ou jalousement caché, au détour des ruelles des hameaux de montagne. Riche de son climat ensoleillé, le département des Hautes-Alpes abrite la plus grande concentration de ce patrimoine d’art populaire. De nos jours, avec le travail du cadranier Rémy Potey, les chamois et autres aigles royaux côtoient les oiseaux imaginaires du mystérieux et célèbre Zarbula, artiste piémontais du XIXème siècle.
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kilomètre 57,61
latitude 44.8165
altitude 1089 m
longitude 6.19532
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Le moulin de Villar-Loubière

Lieu historique
En entamant votre montée soutenue vers le col de la Vaurze, ne rater pas le curieux moulin du Villar, recouvert par la végétation. Construit en 1838, ce patrimoine d'antan a été parfaitement conservé avec sa curieuse roue horizontale. Il fonctionnait d'ailleurs encore commercialement il y a une cinquantaine d'années. On y traitait le blé, mais aussi les noix et le colza. Restauré en 1979, c’est le dernier moulin en état de marche du Valgaudemar.
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kilomètre 62,42
latitude 44.8264
altitude 1047 m
longitude 6.14498
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Papillons et autres insectes

Point d'intérêt naturel
Apollons, azurés, nacrés, gazé, demi deuil … Le versant chauffé au soleil, les fleurs gorgées de nectar, tout est en place pour attirer une cohorte de papillons et autres insectes sur les pentes menant au refuge des Souffles.
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kilomètre 63,65
latitude 44.8332
altitude 1224 m
longitude 6.14038
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Arraches

Point d'intérêt naturel
Depuis le refuge ou lors de la montée, une formation géologique particulière, sur la rive opposé au dessus de l’ancien hameau des Peines peut attirer votre attention. Se sont des roches d’origine sédimentaire coincées au milieu de formations cristallines qui présentent une forme d’érosion en draperie donnant l’impression qu’un tigre géant a donné des coups de griffes dans la roche. Cette morphologie particulière lui a valu le nom d’Arraches.
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05800 Villar-Loubière
kilomètre 64,16
latitude 44.8354
altitude 1334 m
longitude 6.13781
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Tétras lyre

Point d'intérêt naturel
La limite supérieure de la forêt est propice à rencontrer le tétras lyre. Faisant confiance à son plumage terne la poule reste camouflée dans la végétation, il est très difficile de l’observer. Par contre les coqs noir et blanc avec des « sourcils » rouges sont moins discrets surtout pendant la période de reproduction où leur roucoulements et chuintements résonnent dans la montagne tôt le matin.
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kilomètre 65,51
latitude 44.8407
altitude 1666 m
longitude 6.1421
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Brebis en estives

Point d'intérêt naturel
Vous pourrez rencontrer au cours de votre balade des brebis en estives dans les alpages. Ce pastoralisme est ancien, pour preuve les enclos en pierres sèches appelés jas que vous pourrez remarquer ainsi qu’un abris sous roche vers le Clot. Les brebis actuellement en alpage sont issues d'élevage de la vallée ou du Bas-Champsaur.
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kilomètre 65,51
latitude 44.8405
altitude 1657 m
longitude 6.14203
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Variété des milieux

Point d'intérêt naturel
Cette randonnée est un résumé de l’adret du Valgaudemar. Elle commence dans des éboulis chauds plus ou moins végétalisés. Permet ensuite de cheminer entre pelouses, landes à genévrier myrtille, raisins d’ours…. Puis les sorbiers, alisiers et amélanchiers annoncent la reconquête prochaine de la forêt. Plus haut la hêtraie fait de l’ombre aux randonneurs, puis un joli mélézin annonce la limite supérieure du milieu forestier pour laisser place à des landes et pelouses d’altitudes. Le lac Lautier et les mares associées sont un refuge aux espèces aquatiques. Au dessus c’est le domaine du rocher et des chamois.
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kilomètre 66,12
latitude 44.8434
altitude 1680 m
longitude 6.14073
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Variété floristique

Point d'intérêt naturel
L’exposition, la nature des terrains, l’altitude … occasionnent une grande variété floristique le long de l’itinéraire et surtout dans les pentes en dessous du refuge. Marjolaine, lis, laser, joubarbe, sedum, gentiane, ancolie, aconit …et bien d’autres sont au rendez vous.
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kilomètre 66,27
latitude 44.842
altitude 1819 m
longitude 6.14428
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Paravalanche

Lieu historique
En 1961 et 1962 de grosses avalanches sont descendues jusqu'au lit de la Bonne, menaçant des maisons du hameau du Désert en Vajouffrey.En 1982 d’importants travaux permettent de construire un paravalanche afin de sécuriser le hameau et les prairies, en détournant les éventuelles menaces venues du vallon de Côte-belle.
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kilomètre 77,62
latitude 44.8732
altitude 1369 m
longitude 6.09263
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Asphodèle

Point d'intérêt naturel
Il pousse en bataillon souvent en compagnie de la gentiane jaune sur de anciennes prairies de fauche au sol  profond. Son allure de grand cierge blanc ne passe pas inaperçue et ses fleurs groupées en épi s'épanouissent à tour de rôle durant plusieurs semaines de l’été. Son tubercule charnu attire les rongeurs souterrains et aurait servi, sous forme de farine, de nourriture aux montagnards en période de disette.
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kilomètre 78,14
latitude 44.8772
altitude 1470 m
longitude 6.09069
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Gentiane jaune

Point d'intérêt naturel
Parmi les espèces de gentianes, la gentiane jaune est la plus utilisée : ses racines ont des propriétés toniques, digestives et dépuratives. Il ne faut pas la confondre avec le vératre blanc d'allure semblable avant la floraison mais très toxique. La distinction est facile les feuilles de la gentiane sont positionnées de façon opposée alors que chez le vératre elles sont insérées en spirale. On retrouve la gentiane en abondance dans les pâturages d'altitude et elle est très consommée par les brebis et les vaches.
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kilomètre 78,42
latitude 44.8788
altitude 1546 m
longitude 6.08941
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Alouette des champs

Point d'intérêt naturel
Un oiseau funambule suspendu dans le ciel égrène longuement sa ritournelle de notes qui se bousculent. Puis, les ailes triangulaires repliées et suivant une spirale parfaite, l’oiseau se pose à terre au milieu de la prairie. Au sol, il est peu visible : son ramage aux différentes teintes brunes lui assure un camouflage confondant. Dans sa quête de nourriture, ses déplacements, succession de petites courses et d’arrêts brusques, lui permettent par ailleurs de repérer d’éventuels prédateurs. 
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kilomètre 78,66
latitude 44.8814
altitude 1621 m
longitude 6.08915
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Perdrix bartavelle

Point d'intérêt naturel
La perdrix bartavelle vit en montagne sur les versants bien exposés au soleil comme ici dans le vallon de Côte-Belle. Elle est reconnaissable par son dos gris, ses flancs rayés, sa gorge blanche et son bec rouge. Depuis longtemps, immobiles, elles m'observent marcher sans que je ne les distingue. Tout à coup, le silence de la montagne est interrompu  par un fracas de battements d'ailes qui me fait sursauter comme à chaque fois. Des bartavelles ! J'ai juste  le temps de les compter et de voir plonger à grande vitesse cette compagnie de 5 bartavelles qui se pose sur le versant en face de moi à une distance plus sécurisante pour elles. 
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kilomètre 79,08
latitude 44.8842
altitude 1745 m
longitude 6.08829
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Grand nacré

Point d'intérêt naturel
Par son envergure, le grand nacré ne passe pas inaperçu. Le dessus de ses ailes est d'une belle couleur orangée rehaussée de taches noires, le dessous est parsemé de plages de nacre sur un fond d’écailles verdâtres. C'est un grand papillon de 50 à 60 mm d'envergure, assez commun mais qui tend à se raréfier du fait de la disparition de son habitat dû aux changements de pratiques agricoles. En effet, sa chenille de couleur noire ponctuée d'orange sur les cotés se nourrit essentiellement de feuilles de violettes qui ne se trouvent que dans des prairies exploitées de façon extensive. 
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kilomètre 79,77
latitude 44.8889
altitude 2001 m
longitude 6.08562
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Nouveau sentier

Point d'intérêt naturel
Le dernier tronçon  de sentier permettant d'accéder au col a nécessité de nombreuses journées d’entretien depuis sa création. En effet le caractère instable du sol associé à la raideur de la pente ont obligé les gardes à créer des banquettes en bois pour contenir le poids de la terre. À l'automne 2012, il est décidé de créer une nouvelle portion du sentier en empruntant une partie d'un biais de brebis plus à l'Est en direction du col des Marmes. Le travail a été effectué en équipe à raison de 50 m par jour pendant une durée de 26 jours avec des pioches et du courage. Au total, c'est une portion de 1300 m qui a vu le jour, ce qui rend le sentier moins raide et beaucoup plus stable.
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kilomètre 80,22
latitude 44.8899
altitude 2116 m
longitude 6.08308
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Lézard vivipare

Point d'intérêt naturel
Le lézard vivipare se distingue du lézard des murailles par son museau arrondi. Il est capable de vivre jusqu'à 2500m et c'est dans les alpages que sa rencontre se produira le plus souvent. Il aime se réchauffer au soleil , posé sur l'herbe ou la mousse sèche et chasse sauterelles, criquets ou araignées. Pour hiverner, ils s'enfouit dans la terre où il peut supporter en léthargie des températures négatives. Le lézard vivipare est nommé ainsi car les femelles gardent leurs œufs dans leur ventre jusqu'à l’éclosion. Les jeunes sont donc complètement formés lorsqu'ils naissent, c'est une adaptation à un  milieu froid.
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kilomètre 81,16
latitude 44.8933
altitude 2259 m
longitude 6.08362
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Edelweiss

Point d'intérêt naturel
En latin léontopodium signifie pied de lion par la forme générale de l'edelweiss. En y regardant de près, on se rend compte que ce n'est pas une fleur mais un ensemble de 5 à 10 fleurs groupées dans un capitule. L’edelweiss est de la famille des astéracées comme les pissenlits. C'est une plante blanche, laineuse et vivace poussant dans les pelouses d'altitude rocailleuses à l'étage subalpin jusqu'à 2900 m. Elle se mêle souvent à l'aster des alpes. Emblème de nombreuses compagnies de guides, elle symbolise la haute montagne et représente la force en langage des fleurs.
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kilomètre 81,31
latitude 44.8933
altitude 2313 m
longitude 6.08173
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Paysage du cirque de Valsenestre

Points de vue, panorama
Du col, monter sur un petit sommet au dessus pour profiter au mieux du paysage qu'offre le cirque de Valsenestre : à gauche le Signal du Lauvitel (2901m) et le Clapier du Perron (3169m), le col de la Muzelle (2613m) où se poursuit le GR54. A ce niveau on aperçoit très bien une faille géologique séparant le bloc des grandes rousses constitué de granite du bloc de la muzelle en gneiss. A droite, les principaux sommets sont la roche de la Muzelle (3465 m), et la pointe Swan (3294m). Le col  de Côte-Belle quant à lui sépare le Pic de Valsenestre (2752m) à gauche de l’aiguille des Marmes (3046 m) à droite.
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kilomètre 81,58
latitude 44.893
altitude 2327 m
longitude 6.08063
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Saule soyeux

Point d'intérêt naturel
C'est un arbuste de l'étage subalpin. Il mesure moins d'un mètre de haut et pousse en petites concentrations sur les ubacs. A plus basse altitude, il peut atteindre une taille plus importante. De loin vous pourrez le reconnaître à sa couleur argentée et brillante très caractéristique et son port en massifs circulaires. Les feuilles adultes sont très soyeuses sur les deux faces.
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kilomètre 81,91
latitude 44.8935
altitude 2237 m
longitude 6.07825
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Troupeau de moutons

Point d'intérêt naturel
Un troupeau de moutons d'éleveurs locaux pâture au sommet du col et vers le pic de Valsenestre. L’été, ces animaux laineux peuvent se rafraîchir à l’ombre des saules soyeux que vous pouvez observer juste avant l’arrivée au col (alt. 2220 m). 
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kilomètre 82,04
latitude 44.8947
altitude 2182 m
longitude 6.07827
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Orgues de Côte Belle

Point d'intérêt naturel
Véritable phénomène géologique, les « grandes orgues », appelées aussi « la grande bibliothèque », se sont dressées lors de la genèse des Alpes. Elles sont formées de minces feuilles de calcaire gris bleu et de marnes schisteuses tendres plus érodées. Un réseau de fissures perpendiculaires aux couches découpe les dalles en de remarquables colonnes.
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kilomètre 82,21
latitude 44.896
altitude 2173 m
longitude 6.07959
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Ancolie des Alpes

Point d'intérêt naturel
C’est une espèce peu fréquente et protégée. Elle mesure entre 30 et 60 cm. Ces fleurs, assez grosses, d’un bleu magnifique, épanouies au sommet de leur tige sont les seules à posséder une corolle à cinq éperons. Ne confondez pas : si les fleurs sont plus petites et plus nombreuses, il s’agit de l’ancolie vulgaire.   
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kilomètre 82,29
latitude 44.8966
altitude 2159 m
longitude 6.08012
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Pleurosperme d’Autriche

Point d'intérêt naturel
De la famille du persil et de la carotte, cette robuste plante vivace à tige épaisse, creuse et sillonnée, peut mesurer de 60 à 150 cm. Ses grandes ombelles de fleurs blanches fleurissent de juillet à septembre. Méconnue, elle pousse en France seulement dans les départements alpins et mérite à cet égard qu'on lui prête un peu d'attention.
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kilomètre 82,84
latitude 44.8975
altitude 2061 m
longitude 6.07869
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Aconit paniculé

Point d'intérêt naturel
C'est une plante typique de la mégaphorbiaie, elle mesure de 50 à 100 cm. Ces fleurs bleu roi en forme de casque sont regroupées en grappes lâches. Sa particularité : son extrême toxicité ! Les herbivores la connaissent bien et ne la consomment pas.
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kilomètre 83,60
latitude 44.9011
altitude 1877 m
longitude 6.08055
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Barrages en bois

Point d'intérêt naturel
Dans la combe des Echarennes, au moment de prendre le sentier sur votre gauche, vous pouvez observer dans les gorges du torrent du Béranger, des barrages en bois réalisés par la RTM (service de restauration des terrains de montagne del'ONF) pour retenir les laves torrentielles qui descendent des sommets lors des  fortes pluies et des crues.
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kilomètre 85,07
latitude 44.9045
altitude 1556 m
longitude 6.07825
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Mégaphorbiaies

Point d'intérêt naturel
Les mégaphorbiaies sont des formations herbacées hautes à larges feuilles  qui forment un ensemble paysager lié à des conditions très strictes à la fois climatiques (été humide et hiver neigeux), topographiques (long versant d’ubac abritant parfois des névés jusqu’au cœur de l’été), altitudinales (étage subalpin de 1600 à 2100 mètres) et pédologiques (sols désaturés à forte réserve en eau).
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kilomètre 85,24
latitude 44.9034
altitude 1542 m
longitude 6.07694
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Prairies naturelles de fauche

Point d'intérêt naturel
Les spécialistes agricoles considèrent qu'une prairie est naturelle dans la mesure ou elle n'a subi aucun apport de fumure ni de labour durant les dix dernières années écoulées. C'est bien le cas de celles cernées de haies, que vous longerez dés le départ de la randonnée. Ces prairies sont d'une grande richesse floristique quant au nombre d'espèces de plantes et par conséquent elles accueillent une myriade d'insectes pollinisateurs, dont les abeilles domestiques évidemment.
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kilomètre 87,16
latitude 44.9069
altitude 1304 m
longitude 6.05535
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Jardin alpin

Point d'intérêt naturel
Une personne passionnée de botanique maintenant âgée, a créé il y a plus de cinquante ans un petit jardin alpin au centre du village. Bien que moins entretenu aujourd'hui, il présente encore un panel de couleur ravissant et un ensemble de plantes spectaculaire de la flore alpine.
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kilomètre 87,29
latitude 44.9086
altitude 1294 m
longitude 6.05441
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Village restauré

Monument & architecture
Valsenestre est un hameau fleuri superbement restauré composé désormais  de résidences secondaires. La route n'est pas déneigée en hiver. Le village peuplé d'une centaine d'habitants, possédait son école (aujourd'hui transformée en gîte d'étape), ouverte jusqu'en 1936. Il fut entièrement enseveli par une avalanche au XIXe siècle. L'activité principale demeurait l'élevage mais l'ouverture d'une carrière de marbre à partir de 1840 apportait un complément de ressources à des ouvriers installés dans le village. La dernière habitante permanente quitta Valsenestre en 1959.
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kilomètre 87,33
latitude 44.909
altitude 1294 m
longitude 6.05429
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Point de vue sur le hameau de Valsenestre

Lieu historique
Au XIXe siècle le hameau de Valsenestre était peuplé d'une centaine d'habitants.  L'activité principale était l'élevage. En 1851, l'ouverture d'une carrière de marbre dans le fond du vallon en montant au col de la Muzelle est une aubaine pour le village qui accueille les carriers et bénéficie de l'amélioration de la route. La production de marbre cesse en 1905. Jusqu'en 1926 les rires et les cris des enfants résonnent encore dans le village :  l'école compte alors une trentaine d'élèves ! Elle ferme  quelques années plus tard et la dernière habitante permanente quitte le village en 1948.
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kilomètre 87,36
latitude 44.9092
altitude 1298 m
longitude 6.05466
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Carrière de cipolin

Point d'intérêt naturel
A partir du 19ème siècle, on a exploité ici une carrière de cipolin, un marbre au fond blanc-vert, parcouru par des nervures ondulées vertes et traversé par d'épaisses couches de mica. La cabane des Cantines fut ainsi nommée car elle était utilisée par les ouvriers pour prendre leurs repas. Rénovée récemment, elle est utilisée par le berger en début et en fin de saison.
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kilomètre 90,45
latitude 44.9104
altitude 1646 m
longitude 6.08275
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Cabane des Cantines

Point d'intérêt naturel
Les cabanes en pierres sèches, c’est-à-dire sans mortier, relèvent d'une « architecture sans architecte »; elles sont l'œuvre non pas d'architectes (contrairement aux bâtiments religieux, militaires et civils du passé) mais de paysans et d'ouvriers auto-constructeurs ou de maçons dont le nom s'est perdu. Les noms donnés à ces cabanes sont nombreux et variés. Ils sont pour la plupart issus des langues régionales et généralement francisés. Abris de bergers pendant la période d’estive, la cabane des Cantines doit sûrement son nom aux repas pris en montagne.
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kilomètre 90,46
latitude 44.91
altitude 1634 m
longitude 6.08242
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La gestion pastorale

Point d'intérêt naturel
De juillet à septembre, un troupeau de brebis occupe ce vallon escarpé. Un berger assure la surveillance et les soins aux animaux. L'alpage est divisé en quartiers qui sont pâturés selon un calendrier de pâturage tenant compte des expositions et de la ressource en herbe. En outre, des mesures agri-environnementales permettent de préserver des zones où nichent des tétras lyres. Quand les poussins sont capables de voler, après le15 août environ, les brebis peuvent alors occuper l'espace.
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kilomètre 91,37
latitude 44.9168
altitude 1941 m
longitude 6.08249
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Polis glaciaires

Point d'intérêt naturel
Il y a environ 15 000 ans, la dernière glaciation s'achève. En se retirant, le glacier laisse apparaître des traces de son passage. En effet, le retrait de cette énorme masse de glace polit les roches et leur donne des formes arrondies, très visibles sur la rive gauche du vallon. Ces roches sont dites « moutonnées ». 
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kilomètre 91,80
latitude 44.9197
altitude 1914 m
longitude 6.08569
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Aménagement du sentier

Monument & architecture
Après de nombreuses plaintes de la part des randonneurs, la décision a été prise en 2010 d'utiliser les grands moyens pour améliorer la sécurité sur cet itinéraire. Pendant un jour et demi, une pelle araignée a gravi la pente jusqu'au col. Elle a  ensuite taillé le sentier à la descente dans les schistes noirs, sur une pente à 40 degrés ! Chaque année, un important travail manuel est indispensable afin de permettre un accès sécurisé aux randonneurs.
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kilomètre 93,07
latitude 44.93
altitude 2393 m
longitude 6.08646
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Tichodrome

Point d'intérêt naturel
Il se peut que lors de la montée finale sous le col, votre oreille perçoive des sifflements aigus. Si la chance vous sourit, vous pourrez admirer l'auteur de cette mélodie : le tichodrome échelette, un très bel oiseau rouge, blanc et noir. Défiant la verticalité, le tichodrome s'aide de ses pattes aux longs doigts pourvus de griffes pour prospecter les parois à la recherche d'insectes et d'araignées. Son long bec fin lui permet ensuite de les déloger des anfractuosités du rocher.
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kilomètre 93,30
latitude 44.9312
altitude 2533 m
longitude 6.08801
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Flore d'altitude

Point d'intérêt naturel
Aux abords du col, vous pourrez admirer des petits coussins gris-vert parsemés de fleurs blanches : c'est l'androsace helvétique, espèce protégée rare. Cette plante d'altitude est parfaitement adaptée à ce type de milieu hostile. C'est aussi le cas de la saxifrage à feuilles opposées. Toutes deux aiment le calcaire, contrairement à la silène acaule, petit coussin vert vif aux fleurs roses, ou encore à l'éritriche nain, petite plante aux fleurs bleues qui affectionnent les roches cristallines de part et d'autre du col.
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kilomètre 93,39
latitude 44.9319
altitude 2609 m
longitude 6.08828
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Affrontement géologique

Point d'intérêt naturel
Au cours de cette randonnée, le sentier passe dans des roches sédimentaires, noires et friables. Au col, ces roches sont en contact avec du gneiss cristallin, de couleur claire : le contraste est surprenant. C'est l'emplacement d'une faille importante où des forces monumentales s'affrontent depuis des millions d'années.
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kilomètre 93,43
latitude 44.9325
altitude 2610 m
longitude 6.08802
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Vautours fauves

Point d'intérêt naturel
Du col du Vallon, il est possible d’observer des vautours fauves. Cet oiseau est en effet de retour depuis quelques années sur le massif. Plus grand que l’aigle, beige et brun de plumage, son vol est généralement plané, et ses mouvements amples et lents. Mais ce qui caractérise surtout l’espèce, c’est sa grégarité : les vautours fauves aiment être ensemble, que ce soit en vol ou au sol. Cette adaptation comportementale facilite la découverte des cadavres d’animaux dont ils se nourrissent.
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kilomètre 97,45
latitude 44.9555
altitude 2518 m
longitude 6.0808
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Aigles royaux

Point d'intérêt naturel
Nombre de rapaces parcourent le ciel de l’Oisans. Parmi les différentes espèces observables, deux couples d’aigles royaux se partagent les vallons de la Muzelle et du Lauvitel. De belle envergure (2,30 m en moyenne), globalement bruns, ils chassent volontiers les marmottes en rase-motte.
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kilomètre 98,51
latitude 44.9623
altitude 2246 m
longitude 6.07817
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Réserve intégrale du Lauvitel

Point d'intérêt naturel
La réserve intégrale du Lauvitel, créée le 9 mai 1995, est la première de France dans un Parc national. Elle se situe au fond du vallon, qui est propriété de l’Etat depuis 1980. Cet espace, soustrait à toute activité humaine, sert de pôle d'observation scientifique de l'évolution des milieux à long terme. Végétation, animaux, eau, climat… y sont étudiés et comparés aux données d’autres sites. L’accès à la réserve est donc strictement interdit, sauf pour les besoins scientifiques.
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kilomètre 99,16
latitude 44.9634
altitude 2041 m
longitude 6.07209
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Lac du Lauvitel

Lac / Etendue d'eau
Le lac du Lauvitel est le plus grand (environ 25-35 ha) et le plus profond (40-65 m) du Parc national des Ecrins. Un éboulement rocheux, vieux de 4000 ans environ, s’est rajouté à une moraine glaciaire déjà en place pour former un barrage naturel capable de retenir un tel volume d’eau. Les eaux du lac sont froides et bien oxygénées. Elles conviennent à plusieurs espèces piscicoles, dont l'omble chevalier ou la truite fario qui y ont été introduites pour la pêche. Le lac du Lauvitel fait aujourd’hui l’objet de nombreux suivis scientifiques : paramètres physiques, sédiments, phyto et zooplancton… y sont relevés et analysés.
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kilomètre 100,90
latitude 44.9734
altitude 1505 m
longitude 6.06919
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Digue naturelle

Point d'intérêt naturel
Il y a 4000 ans environ, un éboulement rocheux s’est ajouté à une moraine glaciaire déjà en place pour former un barrage naturel capable de retenir un tel volume d’eau. La variation saisonnière du niveau du lac, de 20 à 25 m, est due à la perméabilité des matériaux composant le barrage. En effet, le lac ne possède pas de déversoir et l'eau s'infiltre au travers des blocs de la digue. Celle-ci offre une belle vue sur le lac qui a d'ailleurs inspiré une de ces peintures à l'Abbé Guétal.
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kilomètre 101,12
latitude 44.9743
altitude 1520 m
longitude 6.06701
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Chalets d'altitude

Lieu historique
Sur la digue du Lauvitel se trouvent d'anciens chalets d'alpage ainsi que des chalets construits durant l'Entre-deux-guerres pour l'accueil des chasseurs et des pêcheurs. Autrefois propriété privé, ce vallon était loué à la bourgeoisie dauphinoise pour la chasse. La pêche, quant à elle, se pratique toujours : elle est gérée par la Société de pêche privée du Lauvitel. L'un des chalets sert aujourd'hui d'hébergement aux agents du Parc national des Ecrins et aux scientifiques de la réserve intégrale.
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kilomètre 101,19
latitude 44.974
altitude 1519 m
longitude 6.06595
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Cascade de la sarenne

Point d'intérêt naturel
Moins d'une centaine de mètres après le départ du GR54, une impressionnante cascade attend le randonneur. C'est la fille du torrent de Sarennes qui prend sa source au glacier du même nom sur la station de ski de l'Alpe d'Huez. Il dévale ensuite une vallée encaissée avant de rejoindre le village d'Huez puis s'enfonce dans une gorge de raccordement avec la Romanche. Une halte rafraichissante avant d'appréhender la première ascension de ce grand tour.
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kilomètre 114,87
latitude 45.0645
altitude 766 m
longitude 6.04164
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Besse-en-Oisans

Lieu historique
L'arrivée à Besse en Oisans ne peut laisser le randonneur indifférent. Classé à l’inventaire des bâtiments de France, Besse fait partie de ces villages que l'on n'oublie jamais. Avec ses maisons  en pierre, serrées les unes contre  les autres comme pour se protéger des hivers vigoureux et ses étroites ruelles qui invitent à la déambulation, Besse mérite plus qu'une simple traversée.  Pourquoi ne pas se prélasser sur la terrasse du café des Touristes, attenant à l'unique épicerie du village ou un peu plus haut devant la boulangerie qui sert la traditionnelle "Tourte de Besse"?Une pause salvatrice avant la raide montée qui mène aux paisibles alpages d'Emparis. Un terrain de jeux de près de 3000 hectares face au panorama grandiose des aiguilles d’Arves et de la Meije.
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kilomètre 135,27
latitude 45.0715
altitude 1550 m
longitude 6.17005
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Les zones humides du Rif Tort

Point d'intérêt naturel
Les températures sur le plateau d’Emparis sont caractéristiques d’un climat steppique froid sur un plateau très venté avec une température moyenne annuelle à peine supérieure à 0 degré. L’hiver s’étale sur 8 mois pendant lesquels il gèle tous les jours ou presque. Les contraintes de température particulièrement fortes sur le bassin versant du Rif Tort ont favorisé le maintien d’une flore relictuelle adaptée à ces conditions extrêmes depuis les dernières glaciations. On y trouve des formations végétales dites « arctico-alpines », une flore relique et héritée des avancées glaciaires du Quaternaire, comparable à celle que l’on retrouve sur les côtes du grand Nord. Ces formations, particulièrement rares en Europe, ont un intérêt patrimonial très élevé. On peut y observer de nombreuses espèces protégées : Laîche bicolore, Avoine odorante (relique boréale, seule station en Isère), Potamot filiforme. Le pastoralisme dans le marais est nécessaire car il limite le développement d’herbacées qui pourraient prendre la place des espèces arctico-alpines. Un équilibre délicat est à trouver entre le piétinement susceptible de détruire les espèces végétales liées aux bas-marais et le passage du troupeau qui entretient un rajeunissement du milieu, favorisant ainsi le maintien de l’habitat.
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kilomètre 141,21
latitude 45.0658
altitude 2196 m
longitude 6.22049
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Petit apollon

Point d'intérêt naturel
Le petit apollon est un papillon rare et protégé. Il est doté d'antennes finement rayées de noir et de blanc. Une minuscule ocelle rouge orne le bord de chacune de ses ailes antérieures. D'une envergure de 60 à 80 mm, il est le seigneur et maître des parterres jaunes orangé de saxifrages faux aizoon où il protège ses oeufs et nourrit ses chenilles.
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kilomètre 145,76
latitude 45.0534
altitude 2156 m
longitude 6.2668
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Les travaux agricoles du printemps et de l'été

Lieu historique
Au printemps il fallait : lever terme (remonter la terre à l’aide de caisses tirées par des mulets). Labours, semis, plantations suivaient : seigle (qui occupait la terre deux ans), orge, avoine et pomme de terre. L’été ne pouvait pas se terminer sans que les granges soient remplies de foin. Faux (enchaplées, c’est- à-dire battues sur une enclume), râteaux, bourasses (filets) servaient tous les jours. Afin d’assurer l’hivernage des bêtes, un certain nombre de trousses (environ 80 kg de foin) étaient nécessaires : 25 par vache laitière et 5 par mouton.
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kilomètre 146,60
latitude 45.0511
altitude 2008 m
longitude 6.27545
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Les travaux agricoles de l'automne et de l'hiver

Lieu historique
Dès septembre, les céréales coupées à la faux et faucille, séchaient en bourles (petits gerbiers d’une dizaine de gerbes) sur le haut des terres (champs). Une fois battus, les grains de seigle soleillaient (séchaient au soleil), puis gagnaient le moulin et ensuite le four pour la fabrication du pain noir. De fin novembre jusqu’à début mai, il fallait soigner les bêtes dans les étables. Le fumier de vaches était transporté aux champs en traîneaux, alors que le fumier de moutons coupé en blettes, une fois séchées, servait pour se chauffer et cuisiner. Dans une fruitière, on transformait le lait en beurre et fromage.
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kilomètre 147,66
latitude 45.0543
altitude 1784 m
longitude 6.28099
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Cincle plongeur

Point d'intérêt naturel
Posté sur un gros galet en partie immergé, le cincle se balance, queue dressée. Puis, le voilà qui plonge dans l'eau tourbillonnante, tête la première. Cet étonnant passereau à la particularité de marcher au fond de l'eau, à contre-courant, en quête de nourriture. Grâce à la fine membrane qui protège ses yeux des flots, il trouve ses proies à vue (vers, petits crustacés, larves d'insectes aquatiques) avant de sortir sa tête de l'eau et de se laisser emporter doucement par le courant. Finalement, il rejoint un nouveau poste de chasse et renouvelle l'opération. 
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kilomètre 148,09
latitude 45.0562
altitude 1727 m
longitude 6.28099
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Perchoir du Chazelet

Points de vue, panorama
Pour tester votre appréhension du vide, rien de tel que ce nouveau jeu, grandeur nature, face à la Meije; un promontoire d’acier suspendu dans le vide. Si le premier pas parait difficile, ce sont bien les suivants qui demandent le plus de courage pour atteindre le bout de la passerelle ou plutôt du vide!Sous vos pieds, tout en bas le village des Fréaux blotti contre la Romanche et au-dessus, les géants de glace. Ne manque que l'élément air, quelques rafales de vent souvent présentes, et les sensations sont garanties.!
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kilomètre 149,21
latitude 45.049
altitude 1829 m
longitude 6.28964
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L'oratoire Sainte-Anne du Chazelet

Monument & architecture
Bien que situé sur un bord de route banalisant, l'oratoire du Chazelet est connu pour offrir l'un des plus beaux panoramas des Alpes et le massif de la Meije. Construit en pierres sèches, l'ouvrage se situe à 1 834 m et surplombe la vallée pour admirer le massif des Ecrins et la Meije. Il fut l'objet de nombreux croquis, clichés et peintures, dont la célèbre toile "La Meije" du peintre japonais Fujita. Récemment une nouvelle table d’orientation a été construite quelques mètres au-dessus de l’oratoire. Composée de deux parties, elle révèle le versant nord de La Meije et le versant sud en direction du Chazelet et de la Savoie.
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kilomètre 149,23
latitude 45.0489
altitude 1833 m
longitude 6.28984
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Les terrasses de La Grave

Monument & architecture
Sur l'adret de La Grave, terrasses agricoles et villages sont indissociables. C'est un patrimoine paysager de niveau européen qui rassemble de nombreux éléments architecturaux, archéologiques et naturels. Cet agro-système de haute-montagne est largement façonné par l'activité agricole passée et actuelle. Les terrains pentus nécessitaient à une époque le recours à des terrasses pour pouvoir cultiver. Ces anciennes terrasses de culture, aujourd'hui constituées de prairies naturelles, sont fauchées ou pâturées. Très sensibles à ce nouvel usage pastoral, elles connaissent peu à peu des problèmes d'érosion.
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kilomètre 150,39
latitude 45.0489
altitude 1685 m
longitude 6.29894
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L’église Notre-Dame de l’Assomption

Monument & architecture
Classée monument historique, l'église Notre Dame de l'Assomption domine La Grave. De style roman lombard, ce remarquable édifice a été daté du XIe siècle. Cela fait de cette construction la plus ancienne des lieux. Tout autour de l'église se trouve un cimetière avec des tombes, surmontées de croix en bois et décorées d'un coeur de laiton, qui font face aux géants de glace.
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kilomètre 151,31
latitude 45.0458
altitude 1511 m
longitude 6.30483
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Four banal de Villar d’Arène

Lieu historique
Tourtes, ravioles et autres crozets font partie intégrante des spécialités culinaires de Villar d’Arène, mais c’est surtout le fameux « Pô Buli » pain bouilli, qui a fait la réputation du village. Une fois par an, en novembre, les habitants du bourg préparent ce pain selon une recette ancestrale. Depuis plus de 500 ans, il est pétri avec de la farine de seigle et de l’eau bouillante. Il est ensuite cuit dans le four banal situé au milieu du village, près de la chapelle des Pénitents.
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kilomètre 154,63
latitude 45.0427
altitude 1646 m
longitude 6.33646
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Vallée de la Romanche, Charles Bertier

Lieu historique
Source d'inspiration pour de nombreux artistes de montagne, la Romanche fut peinte à maintes reprises. Elle inspire notamment à Charles Bertier (1860-1924) Vallée de la Romanche au Pied-du-Col et Les Fréaux près de La Grave, deux huiles sur toile réalisées en 1894. Initié à la peinture de paysage par Jean Achard et à la peinture de montagne par l'abbé Guétal, cet artiste d'origine grenobloise n'hésite pas à planter son chevalet sur les plus hauts sommets des Alpes dauphinoises. Par ailleurs, il se donne pour mission de "faire comprendre la montagne" à ses contemporains.
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kilomètre 159,17
latitude 45.0146
altitude 1765 m
longitude 6.37202
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La "bosse" des marmottes

Point d'intérêt naturel
La marmotte alpine est naturellement présente sur les pelouses d’altitude. Ici, elle occupe un lieu singulier que l'on à coutume d'appeler la "bosse" des marmottes.  Ce rongeur hibernant n’est visible que d’avril à octobre. La marmotte vit en famille respectant une hiérarchie. Les jeux, les toilettes, les rixes et les morsures assurent la dominance d’un couple ainsi que la cohésion du groupe. Chacun participe à la délimitation du territoire en frottant ses joues sur des rochers ou en déposant crottes et urine. Lors d’un danger, la marmotte émet un sifflement aigu et puissant afin d’en avertir les autres.
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kilomètre 160,58
latitude 45.0066
altitude 2058 m
longitude 6.38004
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Swertie vivace

Point d'intérêt naturel
Au début du mois d'août, les étoiles violettes de la swertie s'ouvrent sous le soleil. A la base de chacun des cinq pétales, deux fossettes luisantes emplies de nectar attirent les insectes. De la famille des gentianes, cette belle fleur est une vivace qui résiste à la mauvaise saison grâce à son bourgeon hivernal persistant au ras du sol, entouré d'une rosette de feuilles protectrices.
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kilomètre 163,34
latitude 44.9863
altitude 2218 m
longitude 6.39751
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Alouette des champs

Point d'intérêt naturel
Un oiseau funambule suspendu dans le ciel égrène longuement sa ritournelle de notes qui se bousculent. Puis, les ailes triangulaires repliées et suivant une spirale parfaite, l’oiseau se pose à terre au milieu de la prairie. Au sol, il est peu visible : son ramage aux différentes teintes brunes lui assure un camouflage confondant. Dans sa quête de nourriture, ses déplacements, succession de petites courses et d’arrêts brusques, lui permettent par ailleurs de repérer d’éventuels prédateurs.
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kilomètre 165,30
latitude 44.9796
altitude 2315 m
longitude 6.41625
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Bergeronnette des ruisseaux

Point d'intérêt naturel
Avec élégance, la bergeronnette des ruisseaux sautille et s’active sur les rochers au bord des rivières. Présente ici dans un torrent de montagne, elle affectionne tous les cours d’eau, à la montagne, à la campagne ou à la ville, et même les petits lacs d’altitude. Comme les autres bergeronnettes, elle hoche perpétuellement sa longue queue noire bordée de blanc. Son ventre est jaune comme celui de la bergeronnette printanière, mais elle s’en distingue par son dos gris cendré. En période nuptiale, le mâle exhibe fièrement une bavette noire qui permet alors de mieux le différencier de sa femelle, qui garde le sourcil et la gorge blanche. Leurs pattes rosées sont une spécificité, celles des autres bergeronnettes sont noires.
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kilomètre 165,92
latitude 44.9821
altitude 2251 m
longitude 6.42262
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Papillon de jour, papillon de nuit

Point d'intérêt naturel
Les papillons diurnes se différencient des nocturnes à la forme de leurs antennes. On remarque également qu’au repos, les ailes des diurnes sont repliées verticalement au-dessus du corps – discrétion oblige – alors que les nocturnes s’en recouvrent. Le solitaire, craintif et prudent, a une autre particularité comportementale : dès que la température est moins favorable pour voler, il se pose et offre son flanc aux rayons du soleil pour emmagasiner de l’énergie, allant même jusqu’à se pencher légèrement, alors que d’autres étalent dangereusement leur anatomie dans sa totalité.
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kilomètre 166,55
latitude 44.9814
altitude 2191 m
longitude 6.43024
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Solitaire

Point d'intérêt naturel
La lande fermée d'éricacées et de saules soyeux abrite une population d'un papillon peu commun et protégé : le solitaire. En d'autres lieux, il occupe également d'autres milieux comme les landes à airelles et les tourbières, le solitaire est rare et difficile à observer. Ce papillon de jour se reconnaît à sa parure jaune délicatement saupoudrée de gris sous les ailes postérieures du mâle alors que Madame a opté pour une voilure blanche presque immaculée. Tous deux portent un modeste liseré rose surlignant le pourtour de leurs ailes, ponctuées d’un minuscule ocelle blanc cerné de brun et d’un discret croissant gris.
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kilomètre 166,73
latitude 44.9811
altitude 2172 m
longitude 6.43252
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Couleur de l'eau des méandres

Point d'intérêt naturel
La couleur turquoise des eaux qui serpentent dans les méandres du torrent du Petit Tabuc donne un caractère particulièrement remarquable au site. Le vallon est prisé des photographes et artistes pour l'interprétation photographique et picturale.
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kilomètre 167,49
latitude 44.9793
altitude 2097 m
longitude 6.44162
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Venturon montagnard

Point d'intérêt naturel
Un petit oiseau vert-jaune-gris se balance sur une haute branche. « Tchèt ». Le  venturon montagnard s’envole pour se poser sur un lambeau de pelouse écorchée. Il ressemble à un verdier de petite taille, mais son cri métallique émis lors de ses petits vols ne laisse pas de doute. Son observation prolongée montre un joli gris bleuté sur la tête et les côtés de la poitrine. Des barres alaires jaunes sont bien visibles. Sur de longs parcours, avec son vol ondulé, il fait penser à un chardonneret. Tout comme son cousin, il est sociable et circule en petits groupes pour explorer une touffe d’ortie ou une pelouse.
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kilomètre 168,04
latitude 44.9781
altitude 2027 m
longitude 6.44647
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Merle à plastron

Point d'intérêt naturel
Au milieu des alpages parsemés de mélèzes ou de "brousses", un cri d’alarme suivi d’une amorce de chant retentit. Un merle ? Oui, mais un merle à plastron. Ce merle de montagne, farouche, au vol rapide, habite les lisières des forêts de mélèzes, de pins sylvestres, d’épicéas et de pins cembros, de 1 000 à 2 500 m d’altitude. Essentiellement migrateur, le merle à plastron hiverne en Espagne et en Afrique du Nord et sera de retour en montagne dès le mois de mars.
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kilomètre 168,37
latitude 44.9759
altitude 1891 m
longitude 6.45014
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Mélèze

Point d'intérêt naturel
Le mélèze est le seul résineux européen à perdre ses aiguilles en hiver. Son bois est rouge brun. Dans le paysage, il détonne par ses couleurs allant du vert tendre au printemps aux couleurs or de l'automne. Ses fleurs roses séduisent les naturalistes et photographes au printemps. Le mélèze est un arbre colonisateur des versants de montagne. S'il s'accommode des conditions difficiles de la montagne, il ne supporte pas la concurrence des autres arbres. Le site du Petit Tabuc est un bel exemple de la capacité de colonisation de cette essence, même si elle est régulièrement mise à mal par les avalanches.
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kilomètre 168,89
latitude 44.9763
altitude 1787 m
longitude 6.45617
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Un prédateur volant

Point d'intérêt naturel
L’aigle est un prédateur par excellence. Tout en lui évoque la force et l’audace. Son aspect bien sûr, avec un regard impressionnant que souligne une arcade sourcilière proéminente, mais surtout des armes redoutables : un vol rapide adaptable aux situations les plus acrobatiques, et des serres acérées d’une grande puissance. Sa vue perçante lui permet de détecter ses proies : de la marmotte au jeune chamois, en passant par le lagopède et le lièvre. En hiver, il prélève régulièrement sa nourriture sur les cadavres d’animaux contribuant ainsi à l'épuration naturelle de la nature.
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kilomètre 169,11
latitude 44.9767
altitude 1749 m
longitude 6.45886
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L'aigle royal, mascotte des Ecrins

Point d'intérêt naturel
Le site du Petit Tabuc est un territoire de nidification très favorable à l'aigle royal. L'aigle royal compte parmi les espèces protégées considérées comme rares en Europe. L'importance des populations recensées dans le massif des Ecrins confère au Parc une responsabilité particulière dans la conservation de l'espèce. Des comptages sont organisés régulièrement depuis 1985 ainsi qu'un suivi fin de la reproduction, des causes de perturbation et de la mortalité.
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kilomètre 169,19
latitude 44.9768
altitude 1735 m
longitude 6.45985
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Aigle royal

Point d'intérêt naturel
Près du versant, aux heures chaudes de la journée, un grand oiseau tournoie, exploitant le vent pour s’élever. Bientôt, cette silhouette brune se dissout dans le bleu du ciel, happée par l’altitude. L’aigle parcourt ainsi son immense territoire, dont les détails ne peuvent échapper à sa vue légendaire. Il passe aussi de longues heures perché, à entretenir son plumage ou à scruter les environs à la recherche de sa prochaine victime. Bien qu’il soit très farouche, il est relativement aisé de pouvoir observer un aigle royal ou sa "moitié" puisque les adultes vivent généralement en couple. Sa grande taille, sa coloration sombre, ses ailes rectangulaires et ses fréquents déplacements en plein ciel font de lui un élément presque familier pour qui sait "observer" la montagne.
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kilomètre 169,38
latitude 44.9775
altitude 1706 m
longitude 6.46203
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Les chamois

Point d'intérêt naturel
Rupicapra rupicapra, la chèvre des rochers n'est pas à l'origine exclusivement inféodée à la haute montagne. L'espèce affectionne tout particulièrement les escarpements rocheux et les fortes pentes plus que l'altitude. Toutefois, la forte pression humaine exercée sur le chamois l'a conduit à se retirer toujours plus haut. Convoité pour sa chasse sportive, il a trouvé refuge ici dans le Parc national des Ecrins.
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kilomètre 170,09
latitude 44.9818
altitude 1673 m
longitude 6.46537
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Le cincle plongeur

Point d'intérêt naturel
Au promeneur attentif, le torrent de montagne livre ses secrets. Le maître des lieux est un petit oiseau brun, roux et gris, à la queue courte et au plastron d'un blanc pur, séparé de l'abdomen foncé par une bande couleur châtain. On l'aperçoit souvent en vol, rasant la surfaces des eaux pour saisir les insectes. Le cingle plongeur doit son nom à ses habitudes alimentaires; pour trouver des larves aquatiques, il plonge tête la première et vient s'agripper au fond pour marcher à contre courant.
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kilomètre 170,53
latitude 44.9813
altitude 1739 m
longitude 6.47116
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Blaireau européen

Point d'intérêt naturel
La rencontre avec le blaireau a souvent lieu la nuit au bord d'un chemin, d'un talus ou d'une route. Son allure tranquille et sa démarche ronde de plantigrade font penser à un petit ours ; à moins qu’il ne laisse voir les bandes noires et blanches de sa tête avant de fuir. Vers de terre, reptiles, grenouilles, fruits, plantes… sont à son menu. Les familles de blaireaux vivent dans des terriers parfois très étendus et très anciens, aux nombreuses chambres et galeries. Tolérants, ils les partagent quelquefois avec les lapins ou les renards. Le « tesson » fait partie de ces voisins discrets qui nous côtoient sans laisser deviner leur présence hormis leurs empreintes composées de 5 doigts presque alignés et laissant apparaître les traces de longues griffes.
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kilomètre 170,82
latitude 44.9839
altitude 1563 m
longitude 6.47201
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L'amoureux des vieilles pierres

Point d'intérêt naturel
Le moineau soulcie est un sédentaire. Généralement, il s’installe dans les zones agricoles riches en pierres, terrasses de culture, ruines, clapiers, vieux bâtiments… toujours bien exposées. Ce moineau est un méridional que l’on trouve jusqu’à plus de 2 000 m d’altitude, pourvu que le paysage soit dégagé et riche en éléments minéraux. Il niche dans un trou de rocher, dans un mur, parfois sous le toit d’une habitation. Il peut alors se mélanger au moineau domestique. C’est un oiseau sociable qui vit en petites colonies éparses.
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kilomètre 171,70
latitude 44.9875
altitude 1517 m
longitude 6.48149
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Murin à moustaches

Point d'intérêt naturel
Le murin à moustaches est une chauve-souris à museau sombre. Il est assez commun dans certaines régions de montagne, où il peut être l’une des espèces les plus fréquentes après ses cousines les pipistrelles. Il affectionne les arbres, depuis les berges des rivières jusqu’aux forêts d’altitude, mais on le rencontre aussi dans les jardins, les villages, comme au hameau du Casset. Ce petit mammifère se nourrit d'insectes volants participant ainsi à leur régulation. Comme tous les mammifères, la femelle nourrit son unique petit en l'allaitant.
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kilomètre 171,73
latitude 44.9873
altitude 1515 m
longitude 6.48183
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Moineau soulcie

Point d'intérêt naturel
Le moineau soulcie se trouve dans le site en limite nord-ouest et altitudinale de son aire de répartition et niche régulièrement dans la zone. Cette espèce en régression au niveau national a été inscrite sur la liste rouge en Rhône-Alpes et fait l'objet d'études en PACA. Les moineaux domestiques sont parfois ignorés des hommes car trop proches d'eux. Et pourtant ! Celui-là est plus grand, et si son plumage l’apparente à une femelle de moineau domestique, ses cris le distinguent à coup sûr : un « tilip» ou un «thui» quand ce n’est pas un «tchei» typique du pinson du Nord !
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kilomètre 171,73
latitude 44.9873
altitude 1515 m
longitude 6.48195
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Portes et cours

Monument & architecture
Au hasard des rues du Casset, certaines portes d’habitation attirent le regard, réunissant la plupart des éléments décoratifs des façades. Elles sont en mélèze, moulurées ou sculptées de motifs géométriques ou floraux et sont surmontées d’un tympan souvent orné d’une grille. Derrière la porte se cache la cour, vestibule commun aux hommes et aux bêtes. La façon d’habiter et d’organiser la maison prévoyait autrefois cette entrée unique, espace de circulation donnant accès à l’étable et aux pièces d’habitation. Entre extérieur et intérieur, la cour a une fonction de passage, d’isolation, mais aussi de rangement.
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kilomètre 171,78
latitude 44.9877
altitude 1520 m
longitude 6.48233
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Le Casset

Lieu historique
Situé à l'entrée de la vallée, le Casset est un village carapace qui est entouré de paysages de cultures. Son nom provient du verbe “cassare” (casser, briser, en bas-latin), et désigne un lieu couvert d’éboulis. Or ils sont nombreux, dans cette haute vallée jadis creusée par un énorme glacier. Le hameau, sur la rive gauche de la Guisane, est à l’abri des avalanches, sous le regard de quelques sommets et glaciers prestigieux qui “bougent” à une autre échelle de temps que la nôtre.
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kilomètre 171,81
latitude 44.9873
altitude 1516 m
longitude 6.48293
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Cadrans solaires

Monument & architecture
En vous promenant dans le hameau du Lauzet, vous aller découvrir des cadrans solaires récents, réalisés à la mode d’autrefois. Bien visibles depuis les principales ruelles, ils égayent les façades bien restaurées des maisons d’antan.
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kilomètre 171,82
latitude 44.9869
altitude 1512 m
longitude 6.48265
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Eglise Saint-Claude au Casset

Monument & architecture
Avec son clocher démesurément élevé, l’église du Casset ne peut passer inaperçue. Son dôme à l’impériale à quatre pans est construit sur le modèle de la collégiale de Briançon. L’église, inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques, est placée sous la protection principale de Saint-Claude. Dans son aspect actuel, elle date du XVIIIe siècle. L'édifice précédent était antérieur au début du 16e siècle. A l’intérieur, l’œil est immédiatement attiré par les ogives du chœur, créant une ambiance intime, d’autant plus forte que le clocher disproportionné ne  présuppose pas un intérieur de taille aussi modeste Le chœur est reconstruit en 1716-1717, probablement après l’incendie de la chapelle précédente. Les traces de cette période figurent sur la clé de voûte. La clôture du chœur en fer forgé porte elle aussi les inscriptions  « HM 1717 », une date que l’on retrouve sur la grille en fer forgé de l’imposte de la fenêtre axiale de l’abside et sur les fonts baptismaux.
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kilomètre 171,83
latitude 44.9866
altitude 1510 m
longitude 6.48262
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La station de Serre Chevalier

Lieu historique
En bordure du Parc national des Écrins, la station de ski de Serre Chevalier s'étale sur plusieurs communes en rive droite de la Guisane, de Monêtier-les-Bains à Briançon. Créée en 1941 avec le téléphérique de Chantemerle, elle possède le plus grand domaine skiable des Alpes du Sud avec 61 remontées mécaniques et des pistes de tous les niveaux de 1 200 m à 2 830 m d'altitude au Pic de l'Yret (Le Monêtier-les-Bains). Le logo de la station est un aigle faisant référence au baron Borel du Bez, représentant du Briançonnais en 1792 à l'Assemblée constituante qui gouverna la France entre 1792 et 1795 pendant la Révolution Française. Le Bez est un hameau de Villeneuve rattaché à la station de Chantemerle dans les années 1970. 
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kilomètre 174,57
latitude 44.9717
altitude 1464 m
longitude 6.50795
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Chapelle du Charvet

Lieu historique
A proximité de l’arrivée de l’ancien téléski du Charvet, datant de 1948 (encore en place mais à l’arrêt depuis la fin de la saison 2003/2004), se trouve la chapelle Charvet  qui fut édifiée en 1755. Facilement accessible été comme hiver depuis Le Monêtier, elle offre aux randonneurs un merveilleux panorama sur le sud de la vallée de la Guisane.Il est assez inhabituel dans la région de dédier une chapelle à Saint-Antoine de Padoue et non pas à Saint-Antoine-Ermite. Y a-t-il eu un glissement dans le temps de son patronage ?  La confusion des noms entraîna en même temps l'amalgame des vertus qui étaient à l'origine attribuées à chacun d'eux.
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kilomètre 175,81
latitude 44.9674
altitude 1631 m
longitude 6.4979
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Les anciennes prairies de fauche

Point d'intérêt naturel
On peut distinguer dans la zone traversée et en contrebas, vers la cabane pastorale de l’Eychauda, des tas de pierre, les clapiers, résultant de l’épierrage des prairies de fauche. Pour nourrir le bétail pendant tout l’hiver, il fallait engranger beaucoup de foin ! Avec la modification des pratiques pastorales, elles ne sont plus utilisées en tant que telles mais pâturées. Seule une infime partie du vallon, la plus plate, est encore fauchée, de façon mécanique.
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kilomètre 184,09
latitude 44.9147
altitude 1875 m
longitude 6.50064
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Au front des nappes

Point d'intérêt naturel
Les deux versants du vallon de Chambran sont bien différents : en rive droite, le minéral est très présent. Il s’agit de granites et gneiss appartenant au socle cristallin du massif des Ecrins. En rive gauche, des alpages sur grès et calcaires. Ces derniers font partie de nappes de charriage : ce sont d’anciens sédiments déposés plus à l’est, dans l’océan alpin, puis charriés jusque là par les compressions lors de la formation des Alpes.
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kilomètre 185,03
latitude 44.9104
altitude 1760 m
longitude 6.4954
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Evolution du pastoralisme

Point d'intérêt naturel
Dans le vallon, des ruines et de nombreux clapiers résultant de l’épierrage des prairies de fauche témoignent dune époque révolue. La plupart de ces anciennes prairies sont maintenant broutées par les moutons. Le pastoralisme a en effet évolué : plus de petits troupeaux locaux et donc plus de foin à engranger, le vallon est maintenant occupé par un grand troupeau venu des Alpes-de-Haute-Provence. 
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kilomètre 185,19
latitude 44.9091
altitude 1792 m
longitude 6.49378
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Le parc à moutons

Point d'intérêt naturel
Le vallon de Chambran ainsi que tout son bassin versant constitue un très grand alpage. Les brebis de plusieurs propriétaires sont rassemblées ici pour l’estive. Un grand nombre vient des Alpes-de-Haute-Provence. Le paysage (passage des moutons, anciennes prairies de fauche), la végétation, les constructions (ancienne laiterie, cabanes pastorales), tout est marqué par des siècles de pastoralisme.
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kilomètre 185,25
latitude 44.9064
altitude 1732 m
longitude 6.49531
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Hameau de Chambran

Lieu historique
A 1700 mètres d’altitude, ce hameau était habité en été, lors de l’estive. L’ancienne laiterie a repris des couleurs et est devenue une buvette. Sa jolie petite chapelle dédiée à Saint Jean est très dépouillée et simple.
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kilomètre 185,79
latitude 44.9021
altitude 1718 m
longitude 6.49323
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Chalets de Chambran

Monument & architecture
Vestiges d’une vie aujourd’hui révolue, les chalets de Chambran étaient autrefois un hameau d’altitude occupé pendant la période d’estivage des troupeaux. C’est aujourd’hui une halte bienfaitrice sur le GR54 et le départ des randonnées pour le lac de l’Eychauda.
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kilomètre 186,05
latitude 44.8997
altitude 1716 m
longitude 6.49273
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Chocards et craves

Point d'intérêt naturel
Un vol d’oiseaux noirs tournoie avant de s’abattre sur l’alpage. Les chocards viennent chercher pitance, de préférence de petits invertébrés ! Grands voltigeurs, oiseaux sociaux, ils se caractérisent par leur bec jaune et leurs pattes rouges. Se mêlent parfois à eux quelques craves, plus farouches et dont le bec et les pattes sont rouges. Ces deux espèces nichent dans les falaises.
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kilomètre 186,90
latitude 44.8952
altitude 1922 m
longitude 6.49755
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La chapelle du Sarret

Lieu historique
Avant 1930, la route principale passe juste devant la chapelle du Sarret. Les enterrements se font au Poët jusqu'à ce que, dans les années quarante, le cimetière soit déplacé pour laisser passer la nouvelle voie d'accès à Pelvoux.
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kilomètre 191,34
latitude 44.8591
altitude 1262 m
longitude 6.4919
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Les pénitents blancs

Lieu historique
Au XIXe siècle, les pénitents blancs participent à la vie religieuse des hameaux du Poët et du Sarret. Rassemblant tous les hommes des villages, ils tiennent un rôle spécifique lors des enterrements. Ils chantent le «misère» devant  la maison du mort et accompagnent les processions en habit et capuchon, avec bannière, cloche, bâtons et lanternes. Une confrérie macabre dont le symbole de ralliement est la tête de mort...
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kilomètre 191,47
latitude 44.8581
altitude 1258 m
longitude 6.49231
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La chapelle du Poët

Lieu historique
Saint-Pancrace, patron de la chapelle du Poët, était autrefois peint sur la façade, en habit de guerrier des croisades. Pour sa fête, le 12 mai, «il y avait une messe le matin et on faisait le riz au lait» pour partager avec les habitants des autres communes qui font le déplacement. Presque deux mois auparavant, on a déjà fêté la Saint-Joseph en assistant à la messe au Sarret avec les familles des hameaux voisins invités à manger la daube et le traditionnel riz au lait.
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kilomètre 191,74
latitude 44.8556
altitude 1236 m
longitude 6.4928
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Le four à pain

Monument & architecture
Il existe déjà sur le cadastre napoléonien. Sa rénovation par la commune s'est faite il y a moins de 10 ans avec les pierres d'origines et de la brique réfractaire pour la voûte. Chaque hameau avait son four banal. Économie de bois et lien social expliquent aujourd'hui l'importance d'une cuisson commune du pain. C'est presque un mois entier, jour et nuit, entre novembre et décembre, qui était consacré à la cuisson du pain. Un rituel qui se traduit à présent par des cuissons estivales lors de la fête patronale ou d'autres manifestations locales.
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kilomètre 191,78
latitude 44.8551
altitude 1230 m
longitude 6.49292
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Le cincle plongeur

Point d'intérêt naturel
Perché sur un bloc au milieu de la rivière, un oiseau trapu, à la queue courte, brun avec une grande bavette blanche, se balance de haut en bas avec la queue dressée. Puis il plonge et ne réapparaît que quelques instants plus tard. Cet oiseau chasse ainsi, plongeant puis marchant à contre-courant au fond de l'eau en quête de larves aquatiques d’insectes, de petits crustacés ou petits poissons, soulevant les galets avec son bec pour les déloger.
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kilomètre 193,79
latitude 44.8398
altitude 1160 m
longitude 6.48556
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