ORDIZAN, UN VILLAGE SUR L'EAU, AU GRÉ DE L'ADOUR
- Mis à jour le 30/11/2017
- Identifiant 296830
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                            Echelle  
            
        | durée / niveau 
                                                    
                                    Rando pédestre
                                
                             | distance 
                            1,6 km
                         type parcours | |||||||||
| Lieu de départ 
                                                                        4 Rue du Centre 65200 Ordizan | accessibilite | |||||||||
| prestations payantes Non | type(s) de sol | |||||||||
description
                Jusqu'à ce jour, personne ne saura vraiment vous dire à quand remonte le canal de l'Alaric...Mais si le doute sur l'origine subsiste, son utilité ancestrale, elle fait l'unanimité! Autrefois indispensable à de nombreuses activités humaines, les eaux du canal sont aujourd'hui vouées principalement à l'agriculture, qui règne en maître sur la plaine de l'Adour.
Découvrez le canal de l'Alaric, étonnante facettes du village d'Ordizan, source de richesse, et parfois de différends
            
        Découvrez le canal de l'Alaric, étonnante facettes du village d'Ordizan, source de richesse, et parfois de différends
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                                DEPUIS DES TEMPS IMMEMORIAUX COULE L'ALARIC
                        Le canal de l'Alaric capte les eaux de l'Adour en aval de Pouzac et parcourt plus de 70 km dans la plaine alluviale avant de rejoindre le fleuve dans le Gers.
Le long de son parcours, il s'enrichit des eaux dévalant les coteaux est qui bordent la vallée, tels l'Echéoux ou l'Ousse.
Après avoir emprunté les anciennes fortifications de Rabastens-de-Bigorre, il mélange ses eaux avec celles de l'Estéous avant de s'en séparer à nouveau. Il fera de même avec l'Adour plus en aval, à Tieste-Uragnoux.
Vous l'aurez compris, le canal de l'Alaric est à la fois naturel et artificiel : il emprunte des anciens bras de rivières et des dépressions du relief, mais également des fossés creusés par les hommes. De son axe d' écoulement principal, émanent de nombreux petits canaux qui s'entremêlent de manière complexe.
Très rapidement, la contrée irriguée par le canal de l'Alaric devient une zone d'attraction où vont se multiplier les villages.
Implantés à proximité du canal, les habitants vont pouvoir disposer d'une ressource en eau, sans pour autant s'exposer au fleuve Adour craint pour ses fréquents débordements.
A Ordizan, les habitations se sont développées de part et d'autre du canal de l'Alaric et de ses ramifications secondaires, nécessitant l'usage de passerelles. Traversant le village du sud vers le nord, le canal suit la route départementale n°8 au nom particulièrement évocateur de..."rue de l'Alaric"!
                                        Le long de son parcours, il s'enrichit des eaux dévalant les coteaux est qui bordent la vallée, tels l'Echéoux ou l'Ousse.
Après avoir emprunté les anciennes fortifications de Rabastens-de-Bigorre, il mélange ses eaux avec celles de l'Estéous avant de s'en séparer à nouveau. Il fera de même avec l'Adour plus en aval, à Tieste-Uragnoux.
Vous l'aurez compris, le canal de l'Alaric est à la fois naturel et artificiel : il emprunte des anciens bras de rivières et des dépressions du relief, mais également des fossés creusés par les hommes. De son axe d' écoulement principal, émanent de nombreux petits canaux qui s'entremêlent de manière complexe.
Très rapidement, la contrée irriguée par le canal de l'Alaric devient une zone d'attraction où vont se multiplier les villages.
Implantés à proximité du canal, les habitants vont pouvoir disposer d'une ressource en eau, sans pour autant s'exposer au fleuve Adour craint pour ses fréquents débordements.
A Ordizan, les habitations se sont développées de part et d'autre du canal de l'Alaric et de ses ramifications secondaires, nécessitant l'usage de passerelles. Traversant le village du sud vers le nord, le canal suit la route départementale n°8 au nom particulièrement évocateur de..."rue de l'Alaric"!
Informations complémentaires
                        
                            4 Rue de l'Alaric 
65200 Ordizan
                        
                        65200 Ordizan
                            kilomètre
                            0,16
                        
                                                
                            latitude
                            43.108
                        
                                                
                            altitude
                            
                                471
                                m
                            
                        
                                                
                            longitude
                            0.12836
                        
                                            
                    B
                                        	                   	                       	                
                        
                    
	                       
	                   	                       
	                   	                
                    
                                            
                    
                        
                    
                                            
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                                LE CANAL ET SES MOULINS
                        Les moulins d'Ordizan se succédaient, au fil de l'eau, indispensables à l'alimentation de tous les habitants du village.
Moulins d'aujourd'hui
De nos jours, on peut encore aisément identifier la plupart des moulins d'Ordizan. Bien qu'ils ne soient plus en activité, ils ont conservé leurs anciennes meules ainsi que tout l'équipement (vannes, déversoirs...) qui permettait la régulation des eaux du canal.
Partez à la découverte de ce patrimoine, intimement lié à l'eau...
Un canal ménagé
Il en aura fallu des efforts pour dompter les eaux du canal! Canaux de dérivation, retenues d'eau, vannes, déversoirs... : un aménagement complexe était associé à chaque moulin pour permettre l'alimentation des roues à eau.
Cet important système hydraulique a été en partie conservé. Il constitue aujourd'hui un patrimoine indissociable de l'Alaric : son intérêt architectural et mémoriel a remplacé son intérêt utilitaire d'autrefois.
                    
                                        Moulins d'aujourd'hui
De nos jours, on peut encore aisément identifier la plupart des moulins d'Ordizan. Bien qu'ils ne soient plus en activité, ils ont conservé leurs anciennes meules ainsi que tout l'équipement (vannes, déversoirs...) qui permettait la régulation des eaux du canal.
Partez à la découverte de ce patrimoine, intimement lié à l'eau...
Un canal ménagé
Il en aura fallu des efforts pour dompter les eaux du canal! Canaux de dérivation, retenues d'eau, vannes, déversoirs... : un aménagement complexe était associé à chaque moulin pour permettre l'alimentation des roues à eau.
Cet important système hydraulique a été en partie conservé. Il constitue aujourd'hui un patrimoine indissociable de l'Alaric : son intérêt architectural et mémoriel a remplacé son intérêt utilitaire d'autrefois.
Informations complémentaires
                        
                            3 Route d'Antist 
65200 Ordizan
                        
                        65200 Ordizan
                            kilomètre
                            0,25
                        
                                                
                            latitude
                            43.1087
                        
                                                
                            altitude
                            
                                471
                                m
                            
                        
                                                
                            longitude
                            0.127791
                        
                                            
                    C
                                        	                   	                       	                
                        
                    
	                       
	                   	                       
	                   	                
                    
                                            
                    
                        
                    
                                            
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                                DES ORIGINES TOUJOURS INCERTAINES
                        Wisigoth ou toponymes gascons ? Elles n'ont pas fini de susciter la controverse, les origines de notre fameux canal !
D'où vient l'appellation "Alaric" ? Le canal date-t-il, comme son nom pourrait le faire penser, de l'occupation des Wisigoths, au Ve siècle après J-C ?
L'hypothèse selon laquelle Alaric II, roi des Wisigoths aurait fait creuser ce canal ne paraît pas s'être diffusée avant le début du XIXe siècle. C'est pourquoi, à l'heure actuelle, on entend souvent dire qu'il ne s'agit que d'une légende, certes plaisante, mais peu vraisemblable ! Néanmoins, le canal de l'Alaric pourrait être très ancien, au moins en partie d'époque médiévale.
Pour certains, c'est une ancienne utilisation stratégique et militaire du canal, à Rabastens-de-Bigorre, qui pourrait expliquer cette fameuse appellation :
"Rabastens a été un camp retranché et une forteresse : la courbe que décrit le canal détaché de l'Alaric devant le promontoire qui porte cette bourgade, fut utilisée comme fossé faisant partie du système de défense : et c'est là, sans doute, l'origine de la légende qui fit donner au canal le nom de l'Alaric."
(CASTEL, extrait du "Bulletin de la Société Académique des Hautes-Pyrénées Le Canal de l'Alaric", 1917)
Et si c'était beaucoup plus simple ?
Le nom de l'Alaric pourrait venir tout simplement des mots "arrec" et "riou" ou "arriou", toponymes gascons utilisés en Bigorre pour désigner les torrents et les ruisseaux.
Mais chacun est bien sûr libre de choisir la version qu'il préfère !
                                        D'où vient l'appellation "Alaric" ? Le canal date-t-il, comme son nom pourrait le faire penser, de l'occupation des Wisigoths, au Ve siècle après J-C ?
L'hypothèse selon laquelle Alaric II, roi des Wisigoths aurait fait creuser ce canal ne paraît pas s'être diffusée avant le début du XIXe siècle. C'est pourquoi, à l'heure actuelle, on entend souvent dire qu'il ne s'agit que d'une légende, certes plaisante, mais peu vraisemblable ! Néanmoins, le canal de l'Alaric pourrait être très ancien, au moins en partie d'époque médiévale.
Pour certains, c'est une ancienne utilisation stratégique et militaire du canal, à Rabastens-de-Bigorre, qui pourrait expliquer cette fameuse appellation :
"Rabastens a été un camp retranché et une forteresse : la courbe que décrit le canal détaché de l'Alaric devant le promontoire qui porte cette bourgade, fut utilisée comme fossé faisant partie du système de défense : et c'est là, sans doute, l'origine de la légende qui fit donner au canal le nom de l'Alaric."
(CASTEL, extrait du "Bulletin de la Société Académique des Hautes-Pyrénées Le Canal de l'Alaric", 1917)
Et si c'était beaucoup plus simple ?
Le nom de l'Alaric pourrait venir tout simplement des mots "arrec" et "riou" ou "arriou", toponymes gascons utilisés en Bigorre pour désigner les torrents et les ruisseaux.
Mais chacun est bien sûr libre de choisir la version qu'il préfère !
Informations complémentaires
                        
                            20 Rue de l'Alaric 
65200 Ordizan
                        
                        65200 Ordizan
                            kilomètre
                            1,13
                        
                                                
                            latitude
                            43.1062
                        
                                                
                            altitude
                            
                                474
                                m
                            
                        
                                                
                            longitude
                            0.131402
                        
                                            
                    D
                                        	                   	                       	                
                        
                    
	                       
	                   	                       
	                   	                
                    
                                            
                    
                        
                    
                                            
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                                LE SAUT DE L'ADOUR
                        C'est à hauteur du "Saut de l'Adour" que débute le périple du canal de l'Alaric. Pour cela, près d'un tiers des eaux du fleuve est prélevé pour alimenter les nombreuses dérivations.
A quelques centaines de mètres d'ici commence le périple de l'Alaric, ce canal de plus de 70 km de long, qui traversera la plaine de la Bigorre pour retrouver le fleuve qui lui a donné vie, l'Adour, aux portes du Gers.
En 1855, un décret napoléonien impose d'aménager le canal de l'Alaric. Ainsi, c'est à cette période que l'on fit construire le "Saut de l'Adour", prise d'eau de l'Alaric située sur la commune de Pouzac.
Les vannes sont contrôlées par le technicien su Syndicat de l'Alaric, chargé de réguler le cours du canal en fonction des besoins de l'irrigation et du niveau du cours d'eau.
A partir de ce seuil sont dérivés environ 30 % des eaux de l'Adour : cette proportion est inchangée depuis les réglementations instituées au XIXe siècle, qui ont perduré jusqu'à nos jours.
                    
                                        A quelques centaines de mètres d'ici commence le périple de l'Alaric, ce canal de plus de 70 km de long, qui traversera la plaine de la Bigorre pour retrouver le fleuve qui lui a donné vie, l'Adour, aux portes du Gers.
En 1855, un décret napoléonien impose d'aménager le canal de l'Alaric. Ainsi, c'est à cette période que l'on fit construire le "Saut de l'Adour", prise d'eau de l'Alaric située sur la commune de Pouzac.
Les vannes sont contrôlées par le technicien su Syndicat de l'Alaric, chargé de réguler le cours du canal en fonction des besoins de l'irrigation et du niveau du cours d'eau.
A partir de ce seuil sont dérivés environ 30 % des eaux de l'Adour : cette proportion est inchangée depuis les réglementations instituées au XIXe siècle, qui ont perduré jusqu'à nos jours.
Informations complémentaires
                        
                            14 Rue de l'Alaric 
65200 Ordizan
                        
                        65200 Ordizan
                            kilomètre
                            1,32
                        
                                                
                            latitude
                            43.1069
                        
                                                
                            altitude
                            
                                473
                                m
                            
                        
                                                
                            longitude
                            0.12966
                        
                                            
                    E
                                        
                    
                                            
                    
                        
                    
                                            
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                                            DES USINIERS AUX ARROSANTS
                        Autrefois, les eaux de l'Alaric étaient une ressource essentielle à de nombreuses activités. Objet de toutes les convoitises, elles furent à l'origine de querelles entre les différents usagers.  
- Quand les moulins laissent place à l'irrigation
A l'origine, les eaux du canal desservaient les moulins de la plaine de la Bigorre, particulièrement nombreux à profiter de l'Alaric au début du XIXe siècle.
Mais d'autres utilisateurs, notamment les propriétaires de prairies vont très vite se faire entendre...
C'est ici que commence la longue série de conflits qui opposa, des années durant, les usiniers aux arrosants : les premiers reprochant aux seconds de ne pas restituer toute l'eau prélevée au canal, les cultures en absorbant fatalement une grande partie.
Dans cette guerre entre meuniers et paysans, un vainqueur ne tarda pas à s’imposer...
Le moulin va peu à peu décliner, s'associant parfois à une scierie avant de tomber définitivement dans l'oubli. Il laisse alors la voie libre au développement de l'irrigation.
Les cultures vont prendre un nouvel essor : désormais, la plaine de la Bigorre voit pousser les plants de maïs, grimper le haricot, paître les vaches et galoper le cheval tarbais !
La plaine de l'Alaric ne rencontrera jamais vraiment son destin industriel, si bien qu’aujourd’hui, elle reste le domaine de la grande agriculture..;
Sans le canal de l'Alaric, les vastes champs de maïs de la Bigorre ne seraient pas ce qu'ils sont !
- Le syndicat "général" de l'Alaric
Créé en 1865 afin de mettre un peu d'ordre dans l'alimentation en eau de la plaine de la Bigorre, le syndicat de l'Alaric se divise en trois sections distinctes, chacune correspondant à une partie du canal, de l'amont vers l'aval.
Pourtant, malgré les efforts de l'administration, l'idée d'une propriété collective de l'eau n'a jamais pu être acceptée...
Ainsi, les conflits entre les usagers de l'aval et leurs homologues de l'amont vont se succéder, comme irrémédiablement...
Aujourd'hui, bien que les querelles se soient grandement apaisées, le syndicat de l'Alaric tente encore et toujours de faire respecter les conditions de prélèvement sur le canal, afin que chacun puisse bénéficier de cette ressource.
                                        - Quand les moulins laissent place à l'irrigation
A l'origine, les eaux du canal desservaient les moulins de la plaine de la Bigorre, particulièrement nombreux à profiter de l'Alaric au début du XIXe siècle.
Mais d'autres utilisateurs, notamment les propriétaires de prairies vont très vite se faire entendre...
C'est ici que commence la longue série de conflits qui opposa, des années durant, les usiniers aux arrosants : les premiers reprochant aux seconds de ne pas restituer toute l'eau prélevée au canal, les cultures en absorbant fatalement une grande partie.
Dans cette guerre entre meuniers et paysans, un vainqueur ne tarda pas à s’imposer...
Le moulin va peu à peu décliner, s'associant parfois à une scierie avant de tomber définitivement dans l'oubli. Il laisse alors la voie libre au développement de l'irrigation.
Les cultures vont prendre un nouvel essor : désormais, la plaine de la Bigorre voit pousser les plants de maïs, grimper le haricot, paître les vaches et galoper le cheval tarbais !
La plaine de l'Alaric ne rencontrera jamais vraiment son destin industriel, si bien qu’aujourd’hui, elle reste le domaine de la grande agriculture..;
Sans le canal de l'Alaric, les vastes champs de maïs de la Bigorre ne seraient pas ce qu'ils sont !
- Le syndicat "général" de l'Alaric
Créé en 1865 afin de mettre un peu d'ordre dans l'alimentation en eau de la plaine de la Bigorre, le syndicat de l'Alaric se divise en trois sections distinctes, chacune correspondant à une partie du canal, de l'amont vers l'aval.
Pourtant, malgré les efforts de l'administration, l'idée d'une propriété collective de l'eau n'a jamais pu être acceptée...
Ainsi, les conflits entre les usagers de l'aval et leurs homologues de l'amont vont se succéder, comme irrémédiablement...
Aujourd'hui, bien que les querelles se soient grandement apaisées, le syndicat de l'Alaric tente encore et toujours de faire respecter les conditions de prélèvement sur le canal, afin que chacun puisse bénéficier de cette ressource.
Informations complémentaires
                        
                            8 Chemin de l'Ormeau 
65200 Ordizan
                        
                        65200 Ordizan
                            kilomètre
                            1,39
                        
                                                
                            latitude
                            43.1074
                        
                                                
                            altitude
                            
                                472
                                m
                            
                        
                                                
                            longitude
                            0.12881
                        
                                            
            Note moyenne
        
            
            
            
            
    
        
        
     
                     
                
 
                                     
                                     
                                     
                                     
                                     
                         
    