Église Notre-Dame de Cormeray
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 08/08/2022
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        | latitude 48.5501 | longitude -1.44706 | altitude 
                        55 m                      | |||
| adresse 
                                                                        50170 Pontorson
                                             | accessibilite | ||||
Photos & vidéos (1)
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description
                Son église est une ecclesiola, flanquée d’antiques contreforts. Ils datent sans doute de l’époque romane. La seconde époque est le XVe siècle, que représente la grande fenêtre orientale. Le portail, cintre rustique, est du XVIe siècle. Mais elle apparaît pour la première fois au XIème siècle, elle fut « rétrocédée » à un petit seigneur laïc l’abbé, en échange d’un service d’ost, et restera jusqu’à la Révolution à la nomination du seigneur de la paroisse. Dans l’intérieur sont de vieilles statues. Ce qu’il y a de plus frappant, c’est un autel du siècle dernier, qui se distingue de ses analogues par son luxe d’ornementation : ce sont des colonnes torses autour desquelles s’enroulent et grimpent des pampres vigoureux chargés de grappes gonflées, des niches ornées de coquilles, des pots à feu, des volutes, des festons, enfin « toutes les fantaisies coquettes de l’architecture rocaille et chicorée » ou plutôt « cette lèpre d’oves, de volutes, d’entournements, de draperies, de guirlandes, de franges, de flammes, d’amours replets, de chérubins bouffis qui commence à dévorer la face de l’art dans l’oratoire de Marie de Médicis, et le fait expirer, deux siècles après, tourmenté et grimaçant, dans le boudoir de la Dubarry. ».
La suppression vers 1800 de l’arc triomphal séparant la nef du choeur a entraîné la disparition du clocher peigne qui le surmontait à l’extérieur, et son remplacement par un petit clocher en charpente, placé sur le pignon occidental de la nef. La façade porte intérieurement les traces d’un incendie très violent qu’on ne retrouve pas dans le reste de l’édifice. La modestie de l’architecture de cette église est largement compensée par le riche mobilier qu’elle abrite, et qui n’a heureusement pas bougé depuis l’inventaire qu’en fit Yves Nédélec en 1979 dans les Mélanges multigraphiés. On y trouve entre autre un Saint-Sébastien en pierre du XVème siècle, un Saint-Étienne et une Sainte-Barbe du XVIème siècle, un bel ensemble formé d’un Christ et de deux statues en bois de la Vierge et de Saint-Jean au pied du calvaire de la fin du même siècle, œuvres très expressives provenant d’une ancienne perque, enfin une paire de grandes statues en bois représentant Saint-Vital, fondateur de l’abbaye de Savigny, et sa Sœur Saint-Adeline, fondatrice de l’Abbaye Blanche de Mortain, œuvres de qualité, malheureusement décapées, et venant très certainement d’ailleurs. Le chœur abrite un beau retable et une balustrade de la fin du XVIIe siècle, mais nous avons eu la surprise de découvrir, déposés au revers de la façade, deux retables latéraux en bois du milieu du même siècle, présentant un grand décor architectural.
        La suppression vers 1800 de l’arc triomphal séparant la nef du choeur a entraîné la disparition du clocher peigne qui le surmontait à l’extérieur, et son remplacement par un petit clocher en charpente, placé sur le pignon occidental de la nef. La façade porte intérieurement les traces d’un incendie très violent qu’on ne retrouve pas dans le reste de l’édifice. La modestie de l’architecture de cette église est largement compensée par le riche mobilier qu’elle abrite, et qui n’a heureusement pas bougé depuis l’inventaire qu’en fit Yves Nédélec en 1979 dans les Mélanges multigraphiés. On y trouve entre autre un Saint-Sébastien en pierre du XVème siècle, un Saint-Étienne et une Sainte-Barbe du XVIème siècle, un bel ensemble formé d’un Christ et de deux statues en bois de la Vierge et de Saint-Jean au pied du calvaire de la fin du même siècle, œuvres très expressives provenant d’une ancienne perque, enfin une paire de grandes statues en bois représentant Saint-Vital, fondateur de l’abbaye de Savigny, et sa Sœur Saint-Adeline, fondatrice de l’Abbaye Blanche de Mortain, œuvres de qualité, malheureusement décapées, et venant très certainement d’ailleurs. Le chœur abrite un beau retable et une balustrade de la fin du XVIIe siècle, mais nous avons eu la surprise de découvrir, déposés au revers de la façade, deux retables latéraux en bois du milieu du même siècle, présentant un grand décor architectural.
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