Histoire de Blainville-Crevon
- Thématique Lieux d'intérêt
- Mis à jour le 17/05/2024
Sélectionner le fond de carte

PLAN IGN

PHOTOS AERIENNES

CARTES IGN MULTI-ECHELLES

TOP 25 IGN

CARTES DES PENTES

PARCELLES CADASTRALES

CARTES OACI

CARTES 1950 IGN

CARTE DE L’ETAT-MAJOR (1820-1866)

Open Street Map
Afficher les points d'intérêt à proximité
Hébergements
Informations
Lieux d'intérêts
Producteurs
Restauration
Services et Commerces
Autre
Echelle
latitude
49.5041
|
longitude
1.29996
|
altitude
96 m
|
|||
adresse
76116 Blainville-Crevon
|
accessibilite
|
||||
Mots clés
Histoire, Blainville-Crevon
|
Photos & vidéos (1)
![]() |
description
Origines du nom : Blainville vient de Bleduinvilla, la maison de Beaudoin et Crevon du bas-latin caprio (poutre) ici au sens de pont.
Il faut remonter à l'époque néolithique pour déterminer la présence humaine dans cette commune dont le nom Bleduinvilla apparaît pour la première fois dans une charte de Guillaume le Conquérant concernant la famille de Clères, qui y possédait une motte féodale. Devenu la possession de la famille de Mauquenchy, illustrée principalement par le maréchal de Blainville, serviteur de Charles V et compagnon de Du Guesclin, le fief de Blainville, devenu une forteresse, passe ensuite à la famille d'Estouteville. Confisqué par les Anglais au début de la guerre de Cent Ans puis repris sur eux en 1435, il est alors la possession de Jean d'Estouteville. Il restaure le château et fonde la Collégiale de Blainville. Passé par héritage à la famille protestante des Alègre, le château est assiégé et pris par Tavannes, commandant des Ligueurs rouennais lassés des incursions du seigneur de Blainville qui avait réussi à s'introduire dans le château de Rouen. Au moment de la reconquête de la Normandie, Henri IV aurait tenu un conseil de guerre au château de Blainville la veille de la chute de Rouen. Transmise par mariage à la famille du grand Colbert qui la fait ériger en marquisat, la terre de Blainville passe ensuite aux Montmorency-Luxembourg et revient à la famille Colbert-Seignelay dont le dernier propriétaire fait raser la forteresse médiévale et la remplace par un château moderne. Vendu comme bien d'émigré, le château de Blainville est entièrement rasé pendant la Révolution. Vers 1820, deux communes voisines, Saint-Arnoult et Crevon, sont rattachées à Blainville qui devient Blainville-Crevon.
Il faut remonter à l'époque néolithique pour déterminer la présence humaine dans cette commune dont le nom Bleduinvilla apparaît pour la première fois dans une charte de Guillaume le Conquérant concernant la famille de Clères, qui y possédait une motte féodale. Devenu la possession de la famille de Mauquenchy, illustrée principalement par le maréchal de Blainville, serviteur de Charles V et compagnon de Du Guesclin, le fief de Blainville, devenu une forteresse, passe ensuite à la famille d'Estouteville. Confisqué par les Anglais au début de la guerre de Cent Ans puis repris sur eux en 1435, il est alors la possession de Jean d'Estouteville. Il restaure le château et fonde la Collégiale de Blainville. Passé par héritage à la famille protestante des Alègre, le château est assiégé et pris par Tavannes, commandant des Ligueurs rouennais lassés des incursions du seigneur de Blainville qui avait réussi à s'introduire dans le château de Rouen. Au moment de la reconquête de la Normandie, Henri IV aurait tenu un conseil de guerre au château de Blainville la veille de la chute de Rouen. Transmise par mariage à la famille du grand Colbert qui la fait ériger en marquisat, la terre de Blainville passe ensuite aux Montmorency-Luxembourg et revient à la famille Colbert-Seignelay dont le dernier propriétaire fait raser la forteresse médiévale et la remplace par un château moderne. Vendu comme bien d'émigré, le château de Blainville est entièrement rasé pendant la Révolution. Vers 1820, deux communes voisines, Saint-Arnoult et Crevon, sont rattachées à Blainville qui devient Blainville-Crevon.
Note moyenne